DOI Heft:
Numéro 72 (15 Mars 1832)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.26416#0069
LA CARICATURE.
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ment de l’idée généreuse que vous avez conçue. A cette idée, comme
au zèle de tous les artistes à me tendre une main amie, je vous
ai reconnus, vous, Lepoitevin et mes autres frères : ces hommes
bons et nobles, dont la différence d’opinion, de talent ou de fortune,
ne glace jamais le cœur.
« Certes, je les connaissais déjà, moi qui dois me rappeler mes
débuts et l’appui que j’ai toujours trouvé dans leur cordiale amitié.
Si j’ai pu rendre à quelques-uns une légère partie des services que
j’avais reçus de tous, je reconnais que ce n’était qu’un faible à-compte
sur une dette que ma vie sera trop courte pour acquitter.
« Dites bien, mon cher Lepoitevin, à ces bons camarades, que
c’est entr’eux et moi à la vie et à la mort. Pour vous, vous savez com-
bien je vous aime et vous devez comprendre ma reconnaissance.
« Je vous embrasse de tout mon cœur.
« Ch. Philipon. »
M. Philipon profite de cette occasion pour remercier aussi, de l’ho-
norable intérêt qu’ils portent à son journal, ceux qui le lui témoignent
par des souscriptions rendues plus précieuses à cause des bienveil-
lantes expressions qui les accompagnent souvent, et auxquelles il re-
grette de ne pouvoir répondre que collectivement.
SUITE DES SOUSCRIPTIONS
Adressées au magasin d’Aubert, passage Yéro-Dodat.
(Treizième Liste.)
MM. Aumin : 10 fr. — 3e collecte faite par nos amis de Bourgoin :
3y fr. 4° c- — Lallemant, professeur à la Faculté de Montpellier :
il fr. — Arnoult fils, artiste, une pierre lithographiée de macé-
doines : ioo fr. — Basseau , abonné : i5 fr. — Une anonyme : 5 fr.
— Labrousse, père : 3 fr. — Massart, déjà souscripteur de la pre-
mière amende -, pour la seconde : 5 fr. — Les rédacteurs du journal
le Cabinel de Lecture : 20 fr. — Moinville : 2 fr. —Un député : 4° fr-
— Rossier, abonné : 5 fr.
Total. . 253 fr. 4° c.
ftaljafres.
.*. La marche d’Ancône a fait faire un faux pas au Juste-Milieu.
.*. Avec son incroyable aplomb parlementaire, le petit M. Thiers
serait capable de former à lui seul toute une compagnie d'assurance.
Un brave ministre protestant, jugeant dernièrement feu la
doctrine saint-simonienne, disait : « Ce qu’il y a de bon n’est pas
« neuf 5 et ce qu’il y a de neuf n’est pas bon. »
.*. Le ministère commence à opérer les économies auxquelles l’o-
bligent les réductions du budget. Il vient de diminuer la solde allouée
aux réfugiés polonais.
M. Poirier passe pour un homme fort aimable quand il n’est pas
en colère. Malheureusement, il ne décolère pas.
• •• Le colonel Combes a l’air de redouter fort peu les canons de
l’église.
.*. Quoi qu’il arrive, j'aurai laissé ma carte de visite à la posté-
rité, disait Champollion expirant, en montrant sa grammaire égvp-
tienne.
Voilà la chasse close dans toute la France depuis le i5 de ce
mois. Espérons enfin ne plus entendre parler des meutes de muni-
cipaux et de sergens de ville.
.*. M. Vitet, inspecteur des ruines de France, a été admis à l’hon-
neur de visiter Madame Adélaïde.
COLLECTION COMPLÈTE DES COSTUMES MILITAIRES DE L’ARMÉE ET DE
LA MARINE FRANÇAISES DEPUIS AOUT 1830.
Cet ouvrage, exécute par notre collaborateur M. Raffet, mérite que nous le recomman-
dions à nos souscripteurs. Nous en reparlerons. Pour aujourd’hui, bornons-nous à dire
qu'il est exécuté avec talent et avec une fidélité scrupuleuse.
Il paraît par livraisons} la première est en vente. Prix de la livraison (4 feuilles, coloris
retouché), 5 fr, pour les souscripteurs, 6 fr. par livraison détachée.
Chez M. Aubert, galerie Yéro-Dodat.
Depuis jeudi, M. Aubert a publié une petite macédoine de Papillons, par M. Chirat,
une de petits Bouquets, par M. Arnoult , une de petites Fleurs, par le rnèmef et une de
petits Jeux et Pénitences, par M. Numa, Quatre planches en huit jours, c’est bien ce que
l’actif Editeur avait promis.
—ssee©»*—
On trouve chez M. Aubert des collections complètes de la Carica-
ture , depuis sa création, en volumes élégamment reliés.
Le Gkrakt, Ch. PHILIPON.
CONDITIONS D’ABONNEMENT :
La Caricature donne, par an, cent quatre lithographies exécutées par les Ar-
tistes les plus renommés. Chaque numéro, composé d’une feuille de texte et de
deux Lithographies, paraît très-exactement Je jeudi.
L’Administration ne met pas dans le commerce les Lithographies du Journal.
Les Marchands ne pourront les obtenir qu’en s’abonnant.
Rota.
Les personnes qui recevraient des exemplaires froissés peuvent, au moyen de
l’action d’une presse à papier, faire disparaître les plis. Il faut avoir soin d’exposer
préalablement la feuille à l’humidité.
POUR TROIS MOIS, franc de port.<3 fr.
POUR SIX MOIS, idem. ..26
POUR UN AN, idem.52
1 franc de plus par trimestre pour l’étranger.
On Souscrit :
A Paris, en envoyant, franco, un bon sur la poste ou sur une maison de Paris, au grand
magasin de caricatures d'Aubert, passage Véro-Dodat. — A Lyon, chez Baron, libraire,
rue Clermont. — A Londres, chez Delaporte, Burlington arcade Piccadilly, corner of
Burlington garden. — A Strasbourg, chez Alexandre, dépositaire des journaux. — A
Bruxei-ies, chez Dero Becker, Montagne de la Cour, n° 17. — A Genève, chez Barbeiat
et Compagnie, libraires.
IMPRIMERIE DE DEZAUCIIE, RUE DU FAUBOURG-MONTMARTRE, N° II.
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ment de l’idée généreuse que vous avez conçue. A cette idée, comme
au zèle de tous les artistes à me tendre une main amie, je vous
ai reconnus, vous, Lepoitevin et mes autres frères : ces hommes
bons et nobles, dont la différence d’opinion, de talent ou de fortune,
ne glace jamais le cœur.
« Certes, je les connaissais déjà, moi qui dois me rappeler mes
débuts et l’appui que j’ai toujours trouvé dans leur cordiale amitié.
Si j’ai pu rendre à quelques-uns une légère partie des services que
j’avais reçus de tous, je reconnais que ce n’était qu’un faible à-compte
sur une dette que ma vie sera trop courte pour acquitter.
« Dites bien, mon cher Lepoitevin, à ces bons camarades, que
c’est entr’eux et moi à la vie et à la mort. Pour vous, vous savez com-
bien je vous aime et vous devez comprendre ma reconnaissance.
« Je vous embrasse de tout mon cœur.
« Ch. Philipon. »
M. Philipon profite de cette occasion pour remercier aussi, de l’ho-
norable intérêt qu’ils portent à son journal, ceux qui le lui témoignent
par des souscriptions rendues plus précieuses à cause des bienveil-
lantes expressions qui les accompagnent souvent, et auxquelles il re-
grette de ne pouvoir répondre que collectivement.
SUITE DES SOUSCRIPTIONS
Adressées au magasin d’Aubert, passage Yéro-Dodat.
(Treizième Liste.)
MM. Aumin : 10 fr. — 3e collecte faite par nos amis de Bourgoin :
3y fr. 4° c- — Lallemant, professeur à la Faculté de Montpellier :
il fr. — Arnoult fils, artiste, une pierre lithographiée de macé-
doines : ioo fr. — Basseau , abonné : i5 fr. — Une anonyme : 5 fr.
— Labrousse, père : 3 fr. — Massart, déjà souscripteur de la pre-
mière amende -, pour la seconde : 5 fr. — Les rédacteurs du journal
le Cabinel de Lecture : 20 fr. — Moinville : 2 fr. —Un député : 4° fr-
— Rossier, abonné : 5 fr.
Total. . 253 fr. 4° c.
ftaljafres.
.*. La marche d’Ancône a fait faire un faux pas au Juste-Milieu.
.*. Avec son incroyable aplomb parlementaire, le petit M. Thiers
serait capable de former à lui seul toute une compagnie d'assurance.
Un brave ministre protestant, jugeant dernièrement feu la
doctrine saint-simonienne, disait : « Ce qu’il y a de bon n’est pas
« neuf 5 et ce qu’il y a de neuf n’est pas bon. »
.*. Le ministère commence à opérer les économies auxquelles l’o-
bligent les réductions du budget. Il vient de diminuer la solde allouée
aux réfugiés polonais.
M. Poirier passe pour un homme fort aimable quand il n’est pas
en colère. Malheureusement, il ne décolère pas.
• •• Le colonel Combes a l’air de redouter fort peu les canons de
l’église.
.*. Quoi qu’il arrive, j'aurai laissé ma carte de visite à la posté-
rité, disait Champollion expirant, en montrant sa grammaire égvp-
tienne.
Voilà la chasse close dans toute la France depuis le i5 de ce
mois. Espérons enfin ne plus entendre parler des meutes de muni-
cipaux et de sergens de ville.
.*. M. Vitet, inspecteur des ruines de France, a été admis à l’hon-
neur de visiter Madame Adélaïde.
COLLECTION COMPLÈTE DES COSTUMES MILITAIRES DE L’ARMÉE ET DE
LA MARINE FRANÇAISES DEPUIS AOUT 1830.
Cet ouvrage, exécute par notre collaborateur M. Raffet, mérite que nous le recomman-
dions à nos souscripteurs. Nous en reparlerons. Pour aujourd’hui, bornons-nous à dire
qu'il est exécuté avec talent et avec une fidélité scrupuleuse.
Il paraît par livraisons} la première est en vente. Prix de la livraison (4 feuilles, coloris
retouché), 5 fr, pour les souscripteurs, 6 fr. par livraison détachée.
Chez M. Aubert, galerie Yéro-Dodat.
Depuis jeudi, M. Aubert a publié une petite macédoine de Papillons, par M. Chirat,
une de petits Bouquets, par M. Arnoult , une de petites Fleurs, par le rnèmef et une de
petits Jeux et Pénitences, par M. Numa, Quatre planches en huit jours, c’est bien ce que
l’actif Editeur avait promis.
—ssee©»*—
On trouve chez M. Aubert des collections complètes de la Carica-
ture , depuis sa création, en volumes élégamment reliés.
Le Gkrakt, Ch. PHILIPON.
CONDITIONS D’ABONNEMENT :
La Caricature donne, par an, cent quatre lithographies exécutées par les Ar-
tistes les plus renommés. Chaque numéro, composé d’une feuille de texte et de
deux Lithographies, paraît très-exactement Je jeudi.
L’Administration ne met pas dans le commerce les Lithographies du Journal.
Les Marchands ne pourront les obtenir qu’en s’abonnant.
Rota.
Les personnes qui recevraient des exemplaires froissés peuvent, au moyen de
l’action d’une presse à papier, faire disparaître les plis. Il faut avoir soin d’exposer
préalablement la feuille à l’humidité.
POUR TROIS MOIS, franc de port.<3 fr.
POUR SIX MOIS, idem. ..26
POUR UN AN, idem.52
1 franc de plus par trimestre pour l’étranger.
On Souscrit :
A Paris, en envoyant, franco, un bon sur la poste ou sur une maison de Paris, au grand
magasin de caricatures d'Aubert, passage Véro-Dodat. — A Lyon, chez Baron, libraire,
rue Clermont. — A Londres, chez Delaporte, Burlington arcade Piccadilly, corner of
Burlington garden. — A Strasbourg, chez Alexandre, dépositaire des journaux. — A
Bruxei-ies, chez Dero Becker, Montagne de la Cour, n° 17. — A Genève, chez Barbeiat
et Compagnie, libraires.
IMPRIMERIE DE DEZAUCIIE, RUE DU FAUBOURG-MONTMARTRE, N° II.