te lins,
ire qlle
ous les
:e
rpte est
1 ne lui
ux,. un
nement
jays.
'œil dé-
»us nous
itrée du
Seroit-ce
est-il pas
■odote et
Strabon
âge de la
antesques
nt creusé
t les géo-
■ : on voit
de
olléges
mi auront
ice qu'élu
creusé de
nilieu, ce
our nourri
bistoire d<*
homrfleî»
13
D
hommes, et tout ce qui nous reste d'incroyable dans celle de l'Egypte.
Mais, à l'aspect de ce qui existe, on trouve qu'effectivement il y a un
Canal, qui est celui de Bathen, et qui étoit encore sous l'eau de l'inon-
dation lorsqu'à plusieurs reprises nous nous en sommes approchés ; que
la pyramide d'Hilahoun peut être celle de Mendes, qui auroit été bâtie à
l'extrémité de ce canal, qui seroit le Mceris ; que le lac Birket-êl-Kerun
n'est qu'un dépôt d'eau qui a dû toujours exister, et dont le bassin aura été
donné par le mouvement du sol, entretenu et renouvelé chaque année de
l'excédent du débordement qui arrose le Faïoum ; les eaux en seront deve-
nues saumâtres à l'époque où le Nil aura cessé de couler par la vallée du
fleuve sans eau. Les preuves de ce système sont les formes locales, l'existence
du lit d'un fleuve prolongé jusqu'à la mer, ses dépositions et ses incrus-
tations, la profondeur du lac, son extension, sa masse appuyée au nord à
une chaîne escarpée, qui court de l'est à l'ouest, et dérive au nord-ouest
pour suivre en Rabaissant jusqu'à la vallée du fleuve sans eau ; enfin les
lacs de natron, et, plus que tout cela, la chaîne au nord de la pyramide
qui ferme l'entrée de la vallée, coupée à pic, comme presque toutes les
montagnes dont le courant du Nil s'approche encore aujourd'hui, offrant
aux yeux l'aspect d'un fleuve à sec et de ses destructions.
Les ruines que l'on trouve près de la ville de Faïoum sont sans doute
celles d'Arsinoé : je ne les ai pas vues, non plus que celles qui sont à la
pointe occidentale du lac, près du village de Kasr-Kerun ; mais on m'en a
fait voir le plan, et il n'offre que quelques chambres, avec un portique
décoré de quelques hiéroglyphes.
La pyramide d'Hilahoun, la plus délabrée de toutes les pyramides que
j'aie vues, est aussi celle qui avoit été bâtie avec le moins de magnificence ;
sa construction est composée de masses de pierres calcaires, qui servent
de noyau à un monceau de briques non cuites : cette frêle construction,
* plus
ire qlle
ous les
:e
rpte est
1 ne lui
ux,. un
nement
jays.
'œil dé-
»us nous
itrée du
Seroit-ce
est-il pas
■odote et
Strabon
âge de la
antesques
nt creusé
t les géo-
■ : on voit
de
olléges
mi auront
ice qu'élu
creusé de
nilieu, ce
our nourri
bistoire d<*
homrfleî»
13
D
hommes, et tout ce qui nous reste d'incroyable dans celle de l'Egypte.
Mais, à l'aspect de ce qui existe, on trouve qu'effectivement il y a un
Canal, qui est celui de Bathen, et qui étoit encore sous l'eau de l'inon-
dation lorsqu'à plusieurs reprises nous nous en sommes approchés ; que
la pyramide d'Hilahoun peut être celle de Mendes, qui auroit été bâtie à
l'extrémité de ce canal, qui seroit le Mceris ; que le lac Birket-êl-Kerun
n'est qu'un dépôt d'eau qui a dû toujours exister, et dont le bassin aura été
donné par le mouvement du sol, entretenu et renouvelé chaque année de
l'excédent du débordement qui arrose le Faïoum ; les eaux en seront deve-
nues saumâtres à l'époque où le Nil aura cessé de couler par la vallée du
fleuve sans eau. Les preuves de ce système sont les formes locales, l'existence
du lit d'un fleuve prolongé jusqu'à la mer, ses dépositions et ses incrus-
tations, la profondeur du lac, son extension, sa masse appuyée au nord à
une chaîne escarpée, qui court de l'est à l'ouest, et dérive au nord-ouest
pour suivre en Rabaissant jusqu'à la vallée du fleuve sans eau ; enfin les
lacs de natron, et, plus que tout cela, la chaîne au nord de la pyramide
qui ferme l'entrée de la vallée, coupée à pic, comme presque toutes les
montagnes dont le courant du Nil s'approche encore aujourd'hui, offrant
aux yeux l'aspect d'un fleuve à sec et de ses destructions.
Les ruines que l'on trouve près de la ville de Faïoum sont sans doute
celles d'Arsinoé : je ne les ai pas vues, non plus que celles qui sont à la
pointe occidentale du lac, près du village de Kasr-Kerun ; mais on m'en a
fait voir le plan, et il n'offre que quelques chambres, avec un portique
décoré de quelques hiéroglyphes.
La pyramide d'Hilahoun, la plus délabrée de toutes les pyramides que
j'aie vues, est aussi celle qui avoit été bâtie avec le moins de magnificence ;
sa construction est composée de masses de pierres calcaires, qui servent
de noyau à un monceau de briques non cuites : cette frêle construction,
* plus