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Denon, Dominique Vivant
Voyage dans la basse et la haute Égypte, pendant les campagnes du général Bonaparte (Band 1) — London, 1802

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https://doi.org/10.11588/diglit.3786#0293

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j'étais si las, que je crois que je ne me serois pas relevé de dessus le cadavre
môme de cette malheureuse victime.

Nous partîmes le lendemain avant le jour : j'emportois cette fois plus
de dessins et moins de regrets ; je soupirois cependant dans la pensée que
je quittais peut-être Thebes pour toujours : sa situation éloignée de tout
établissement, la férocité de ses habitants, le miri payé, tout me démontrait
qu'il falloit renoncer à l'espoir d'y revenir : je n'avois pas vu les tombeaux
des rois ; mais il falloit des soldats pour les aller chercher, et les troupes
étoient fatiguées outre mesure par les marches forcées et répétées qu'elles
venoient de faire ; je me recommandai aux événements, et dans la suite
ils secondèrent mes désirs.

A la pointe du jour, je m'approchai assez près de Guédime pour voir
la ruine qui y existe : quatre colonnes portent encore trois pierres de leur
entablement, et en avant on voit la base de deux môles, absolument ruinés
et sans forme ; ce sont les seuls fragments qui restent d'un monument, qui
aujourd'hui a du moins le grand avantage de servir comme de jalons pour
mesurer monumentalement l'extension de Thebes.

A midi, nous arrivâmes à Kous, où nous apprîmes que les Mekkains
avoient passé par les mains de tous nos détachements, et en fuyant avoient
passé à Tata sous le sabre de notre cavalerie, qui, pour la tranquillité du
pays, avoit exterminé tout ce qui en restoit ; leurs besoins les avoient
rendus un véritable fléau, et les propriétaires les poursuivoient comme des
bêtes féroces.

Les habitants de Kous, toujours bien intentionnés, et qui nous avoient
accueillis lors même qu'ils croyoient que nous marchions à une perte cer-
taine, vinrent au-devant de nous, et nous reçurent comme des triomphateurs.

Le chérif de la Mekke avoit envoyé au général Desaix pour protester

contre
 
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