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Denon, Dominique Vivant
Voyage dans la basse et la haute Égypte, pendant les campagnes du général Bonaparte (Band 1) — London, 1802

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https://doi.org/10.11588/diglit.3786#0335

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étions encore fut ce qui me parut le plus merveilleux, et ce qui peut
donner une idée de l'enthousiasme et des ressources de cette secte qui
affecte un extérieur si humble et si pauvre.

J'allai prendre congé du portique d'Esné, du fragment le plus pur
de l'architecture Egyptienne, et, j'ose le dire, d'un des monuments les
plus parfaits de l'antiquité ; je dessinai les variétés de ses chapiteaux, et
une partie des signes de son plafond ; je cherchai avec soin, et fus
surpris de n'y trouver aucune représentation du poisson Latus, dont la ville
portoit le nom.

Nous partîmes le 9 Juin à la pointe du jour ; nous passâmes devant
Asfun, à deux lieues et demie d'Esné : ce village est élevé sur de vastes
décombres ; il paroît plus naturel d'y chercher les ruines d'Aphrodilopolis,
Asphinis ou Asphunis, que de les trouver dans celles du temple que je
viens de décrire. Ce que Strabon dit de cette ville convient davantage
à l'éloignement de Latopolis, et l'affinité du nom d'Asfun à Asphunis,
affinité dont il y a nombre d'exemples en Egypte, me feroit encore pencher
pour cette opinion ; au reste Sofinis, à une demi-lieue plus loin, a aussi
ses éminences, mais moins considérables : ces deux villages sont dé-
pourvus de monuments. Quelques fouilles découvriront peut-être un jour
auquel des deux appartient l'honneur d'avoir été la ville de Vénus. Après
avoir marché tout le jour au soleil, nous arrivâmes rôtis à Hermontis ; la
chaleur de l'air étoit devenue moins étouffante, mais les rayons du soleil
n'étoient pas moins brûlants : on peut dire cependant que l'époque de la
croissance du Nil, où soufflent les vents du nord, est celle où la chaleur
de l'été en Egypte cesse d'être insupportable : il suffit de se garder des
rayons du soleil pendant six heures, c'est-à-dire depuis neuf heures jusqu'à
trois ; le reste du jour l'air est léger, et les nuits sont transparentes et
fraîches : mais l'objet de notre voyage avoit été une reconnoissance

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