Journal de la marbrerie et de l'art décoratif: bimensuel (5.1908 (Nr. 101-124))

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qu'ils se rendent compte que l'art moderne
n'était pas une chose de mode, mais bien
l'art de l'avenir, l'art qui se développera
peu à peu comme se sont développés tous
les autres styles. En un mot, que c'était

UN STYLE.

Puis, ayant compris tout cela, il fallait
qu'ils missent à la disposition de l'innovateur
le précieux concours de leur compétence et

Salon des artistes décorateurs.
Pontes d'art

ds leurs ressources financières et indus-
trielles.

Parmi les usines de France d'où sortent les
fontes de bâtiment, très peu ont eu le courage
d'affronter cette lutte nouvelle contre les pro-
ductions plus ou moins artistiques que nous
voyons depuis que les maisons ont des orne-

ments en fonte, et, parmi ces rares pionniers
de l'art moderne dans l'industrie, il convient
de citer les Fonderies de Saint-Dizier, qui ont
été à peu près les seules à s'imposer les lourds
sacrifices qui devaient produire des pièces
comme celles dont nous donnons ici la repro-
duction.

D'autres industries paraissent disposées à
suivre ce mouvement de marche en avant et,

Hector Guimakd, architecte.

si elles sont rares, il convient de les signaler
prestement à l'attention du lecteur, afin qu'il
sache à qui il pourra être redevable du progrès
artistique auquel il aspire.

Le Salon des artistes décorateurs a pu
heureusement réunir les plus méritants du
pays dans cet ordre d'idées. Nous en reparle-
rons dans.notre prochain numéro.

(A suivre.)

Rectification. — M. Fr. Van Dyk nous prie de signaler que M. J. J. Winders, architecte
à Anvers, est l'auteur, en collaboration avec lui, du Musée des Beaux-Arts d'Anvers.