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La sculpture au Salon de 1908 des Artistes français
TERROIR (Alphonse-Camille) « Dans les deux arts, celui de la peinture
et celui de la statuaire, M. Terroir nous
Né à Marly (Nord), en 1875, commence ses révèle un tempérament. »
études aux Académies de Valenciennes, sous Ces éloges s'adressaient aux deux marbres
la direction du professeur Maugendre, et les que nous retrouvons cette année au Salon :
termine à Paris à l'Ecole des Beaux-Arts, Adam et Ève, que M. Dujardin-Beaumetz,
dans les ateliers de Barrias et Coutan, dont reconnaissantles grandes qualités du groupe,
les leçons fructueuses valent au docile vient d'acquérir pour l'Etat, probablement
élève les plus hautes récompenses. pour en doter le Musée du Luxembourg, qui
Titulaire en 1902 du Grand Prix Rome, est sa place tout indiquée ; puis Seul dans
avec son envoi VUlysse, il expose cette la vie, qui trouverait très bien à se caser dans
M. Terroir, s lait
même année au Salon des Artistes Français
un bas-relief en plâtre, Seul dam la vie, qui
lui vaut une médaille de 2° classe.
Absent de Paris depuis cinq ans, M. Ter-
roir nous revient de Rome avec des travaux
très importants en peinture et en sculpture
qui furent exposés en juin 1907 àl'Ecole des
Beaux-Arts et dont l'Académie a su appré-
cier la valeur dans un rapport de M. Roujon
que nos lecteurs trouveront dans notre
n° 107 et dont nous ne reproduisons ici que
la conclusion :
ire, dans son, atelier
un de ces nombreux édifices hospitaliers que
notre sensibilité nous fait élever pour sou-
lager les misères humaines.
Un oeil indiscret nous a permis d'aperce-
voir un coin de l'atelier de M. Terroir dans
lequel on prépare un monument funéraire de
grand caractère qui doit être élevé dans un
cimetière du Nord et auquel collabore un
jeune élève de l'Ecole des Beaux-Arts,
.M. Lucien Gaugé, architecte, élève de Lam-
bert, diplômé du gouvernement depuis l'an-
née dernière.
La sculpture au Salon de 1908 des Artistes français
TERROIR (Alphonse-Camille) « Dans les deux arts, celui de la peinture
et celui de la statuaire, M. Terroir nous
Né à Marly (Nord), en 1875, commence ses révèle un tempérament. »
études aux Académies de Valenciennes, sous Ces éloges s'adressaient aux deux marbres
la direction du professeur Maugendre, et les que nous retrouvons cette année au Salon :
termine à Paris à l'Ecole des Beaux-Arts, Adam et Ève, que M. Dujardin-Beaumetz,
dans les ateliers de Barrias et Coutan, dont reconnaissantles grandes qualités du groupe,
les leçons fructueuses valent au docile vient d'acquérir pour l'Etat, probablement
élève les plus hautes récompenses. pour en doter le Musée du Luxembourg, qui
Titulaire en 1902 du Grand Prix Rome, est sa place tout indiquée ; puis Seul dans
avec son envoi VUlysse, il expose cette la vie, qui trouverait très bien à se caser dans
M. Terroir, s lait
même année au Salon des Artistes Français
un bas-relief en plâtre, Seul dam la vie, qui
lui vaut une médaille de 2° classe.
Absent de Paris depuis cinq ans, M. Ter-
roir nous revient de Rome avec des travaux
très importants en peinture et en sculpture
qui furent exposés en juin 1907 àl'Ecole des
Beaux-Arts et dont l'Académie a su appré-
cier la valeur dans un rapport de M. Roujon
que nos lecteurs trouveront dans notre
n° 107 et dont nous ne reproduisons ici que
la conclusion :
ire, dans son, atelier
un de ces nombreux édifices hospitaliers que
notre sensibilité nous fait élever pour sou-
lager les misères humaines.
Un oeil indiscret nous a permis d'aperce-
voir un coin de l'atelier de M. Terroir dans
lequel on prépare un monument funéraire de
grand caractère qui doit être élevé dans un
cimetière du Nord et auquel collabore un
jeune élève de l'Ecole des Beaux-Arts,
.M. Lucien Gaugé, architecte, élève de Lam-
bert, diplômé du gouvernement depuis l'an-
née dernière.