DOI Heft:
Supplement au Nr. 124
DOI Artikel:Les abrasifs et les produits à polir, [4]
DOI Artikel:Le travail du marbre par les outils pneumatiques, [4]
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191
Parmi les corps dont la dureté surpasse
encore celle du verre, nous signalerons
aussi le siliciure de chrome, Si2Cr3, et le sili-
ciure de manganèse, SiMn2. Le premier s'ob-
tient en chauffant dans un creuset de char-
bon, à la température de l'arc électrique, un
mélange correspondant à, 100 grammes de
siliciure de cuivre à, 12 p. c. et 4 grammes
de chrome. Le second se prépare en chauf-
fant, à l'aide d'un courant de 400 ampères
sous 70 volts, un mélange comprenant
100 grammes d'un alliage de cuivre et de
manganèse titrant 22.35 p. c. de manganèse
et 10 grammes de silicium cristallisé.
Le verre, qui, h l'état de fragments ou de
poussière collés sur du bristol, donne les
différents papiers de verre, est très utilisé
dans le commerce pour le nettoyage et le
polissage de nombreux objets usuels, tels
que : outils en fer et en acier, moules en
fonte, objets divers en bois (1). Dans le gros
travail du bois, tel que le réalisent les menui-
siers, le passage au papier de verre rend de
grands services, car, outre qu'il donne à
celui-ci une surface absolument unie, il
rend facile l'application sur le bois d'une
couche de cire, de vernis ou de peinture.
La potée d'étain est une poudre blanc jau-
nâtre, formée de bioxyde d'étain. Elle prend
naissance lorsqu'on fait fondre l'étain dans
un récipient en présence de l'air; il se
forme sur le métal liquide une pellicule qui,
par une chauffe prolongée, donne la potée
d'étain. Celle-ci sert à, de nombreux usages :
à, la préparation des plaques métallogra-
phiques, au polissage de la mosaïque et du
marbre. On l'emploie généralement disposée
sur un tampon de linge et à l'état de poudre
impalpable.
Le travail du marbre par
Une légère erreur s'est glissée dans notre compte
rendu du résultat des essais de forage. Page 173,
n° 122 du 20 novembre, deux derniers alinéas: Les
forages ont été exécutés par la maison Albert Fran-
(i) L'Électricien, 12 octobre 1907, p/240.
On donne le nom de tellurine à un com-
posé naturel formé en majeure partie d'acide
tellureux et qui sert au polissage du marbre.
Elle est jaunâtre et se dissout dans l'acide
sulfurique.
Mentionnons enfin, comme substance ren-
dant actuellement d'utiles services par sa
dureté, Y acier, qui possède une grande rési-
stance à l'usure. Certains aciers, en particu-
lier les aciers au chrome et au tungstène,
sont capables de déchirer des plaques
épaisses de métal de la même façon qu'un
outil de menuisier entame une planche de
bois. Certains outils en acier à coupe rapide
peuvent percer saus réaffûtage, dans une
plaque d'acier doux de65 millimètres d'épais-
seur, près de 8,000 trous de 25 millimètres
de diamètre, c'est-à-dire traverser dans un
métal particulièrement pénible à attaquer,
une épaisseur atteignant près de 550 mètres.
L'acier « Unor », fabriqué à Sheffield,
possède la propriété de supporter la trempe
et la détrempe un nombre de fois illimité,
sans perdre aucune de ses qualités. C'est
ainsi que des trous dellrom5de diamètre et
de 47 millimètres de profondeur peuvent
être percés en vingt-quatre secondes par ce
métal. Une mèche de 20 millimètres de dia-
mètre peut percer dans ce même acier des
trous de 20 centimètres en une demi-heure
sans être émoussée et en fonctionnant avec
une grande vitesse.
Pour travailler certaines roches très dures,
le granit par exemple, on substitue avanta-
geusement à la- scie en acier des globules
d'acier, c'est-a-dire de petits fragments
d'acier que l'on introduit le long de la scie
de la même façon que les grains de sable
dont nous avons parlé précédemment.
les outils pneumatiques
çois dans du marbre Florence, au lieu du Saint-Remy
renseigné.
La firme Ingersoll-Rand nous prie de constater
que, dansjun essai supplémentaire, elle a exécuté, en
six minutes, un forage de 48 centimètres avec son
marteau non rotatif, fleurets en étoile de 35 et32mil-
limètres de diamètre, dans du Florence.
Dont acte.
Parmi les corps dont la dureté surpasse
encore celle du verre, nous signalerons
aussi le siliciure de chrome, Si2Cr3, et le sili-
ciure de manganèse, SiMn2. Le premier s'ob-
tient en chauffant dans un creuset de char-
bon, à la température de l'arc électrique, un
mélange correspondant à, 100 grammes de
siliciure de cuivre à, 12 p. c. et 4 grammes
de chrome. Le second se prépare en chauf-
fant, à l'aide d'un courant de 400 ampères
sous 70 volts, un mélange comprenant
100 grammes d'un alliage de cuivre et de
manganèse titrant 22.35 p. c. de manganèse
et 10 grammes de silicium cristallisé.
Le verre, qui, h l'état de fragments ou de
poussière collés sur du bristol, donne les
différents papiers de verre, est très utilisé
dans le commerce pour le nettoyage et le
polissage de nombreux objets usuels, tels
que : outils en fer et en acier, moules en
fonte, objets divers en bois (1). Dans le gros
travail du bois, tel que le réalisent les menui-
siers, le passage au papier de verre rend de
grands services, car, outre qu'il donne à
celui-ci une surface absolument unie, il
rend facile l'application sur le bois d'une
couche de cire, de vernis ou de peinture.
La potée d'étain est une poudre blanc jau-
nâtre, formée de bioxyde d'étain. Elle prend
naissance lorsqu'on fait fondre l'étain dans
un récipient en présence de l'air; il se
forme sur le métal liquide une pellicule qui,
par une chauffe prolongée, donne la potée
d'étain. Celle-ci sert à, de nombreux usages :
à, la préparation des plaques métallogra-
phiques, au polissage de la mosaïque et du
marbre. On l'emploie généralement disposée
sur un tampon de linge et à l'état de poudre
impalpable.
Le travail du marbre par
Une légère erreur s'est glissée dans notre compte
rendu du résultat des essais de forage. Page 173,
n° 122 du 20 novembre, deux derniers alinéas: Les
forages ont été exécutés par la maison Albert Fran-
(i) L'Électricien, 12 octobre 1907, p/240.
On donne le nom de tellurine à un com-
posé naturel formé en majeure partie d'acide
tellureux et qui sert au polissage du marbre.
Elle est jaunâtre et se dissout dans l'acide
sulfurique.
Mentionnons enfin, comme substance ren-
dant actuellement d'utiles services par sa
dureté, Y acier, qui possède une grande rési-
stance à l'usure. Certains aciers, en particu-
lier les aciers au chrome et au tungstène,
sont capables de déchirer des plaques
épaisses de métal de la même façon qu'un
outil de menuisier entame une planche de
bois. Certains outils en acier à coupe rapide
peuvent percer saus réaffûtage, dans une
plaque d'acier doux de65 millimètres d'épais-
seur, près de 8,000 trous de 25 millimètres
de diamètre, c'est-à-dire traverser dans un
métal particulièrement pénible à attaquer,
une épaisseur atteignant près de 550 mètres.
L'acier « Unor », fabriqué à Sheffield,
possède la propriété de supporter la trempe
et la détrempe un nombre de fois illimité,
sans perdre aucune de ses qualités. C'est
ainsi que des trous dellrom5de diamètre et
de 47 millimètres de profondeur peuvent
être percés en vingt-quatre secondes par ce
métal. Une mèche de 20 millimètres de dia-
mètre peut percer dans ce même acier des
trous de 20 centimètres en une demi-heure
sans être émoussée et en fonctionnant avec
une grande vitesse.
Pour travailler certaines roches très dures,
le granit par exemple, on substitue avanta-
geusement à la- scie en acier des globules
d'acier, c'est-a-dire de petits fragments
d'acier que l'on introduit le long de la scie
de la même façon que les grains de sable
dont nous avons parlé précédemment.
les outils pneumatiques
çois dans du marbre Florence, au lieu du Saint-Remy
renseigné.
La firme Ingersoll-Rand nous prie de constater
que, dansjun essai supplémentaire, elle a exécuté, en
six minutes, un forage de 48 centimètres avec son
marteau non rotatif, fleurets en étoile de 35 et32mil-
limètres de diamètre, dans du Florence.
Dont acte.