DOI Heft:
Supplement au Nr. 118
DOI Artikel:La sculpture au Salon de 1908 des Artistes français, [7]
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]41
La sculpture au Salon de 1908 des Artistes français
PUECH (Denys)
Né à Gavernac (Aveyron), en 1854, est
parmi les maîtres de la sculpture un de ceux
qui ont produit le plus d'oeuvres qui se dis-
tinguent par la grâce et la finesse, non seu-
lement clans les groupes ou dans les nom-
Denys Puech, statuaire
breuses figures et statues qu'il a exposés,
mais encore dans les monuments qui font là
gloire de nos places publiques ou de nos
musées et possèdent une expression de vérité
qui fait la base du talent de la statuaire.
Parmi les œuvres qui ont si justement
attiré l'attention, et procédant par ordre
chronologique, nous voyons que M. Denys
Puech ne fait pas un pas qui ne soit une
étape vers la gloire.
C'est d'abord en 1884 le Grand Prix de
Rome qui est attribué à un remarquable
Mèzence blessé, et, la même année, la
médaille de 3me classe attribuée par le jury
du Salon à l'Enfant au poisson, groupe en
marbre faisant bien augurer des talents
futurs du jeune artiste.
En 1888, la Muse de Chènier obtient la
seconde médaille et se trouve acquise par
l'Etat, qui en fait profiter le Musée du
Luxembourg, où se trouve également la
Sirène, qui valut à son auteur la médaille de
lre classe en 1890.
Cette marche rapide autantque triomphale
ne devait pas laisser ignorer M. Denys
Puech de nos gouvernants, car dès 1892 il
est nommé chevalier de la Légion d'hon-
neur, puis promu officier en 1898, en même
temps qu'il est nommé membre du conseil
supérieur de l'École des Beaux-Arts.
S. A. S. le Prince de Monaco
Denys Puech, statuaire
La sculpture au Salon de 1908 des Artistes français
PUECH (Denys)
Né à Gavernac (Aveyron), en 1854, est
parmi les maîtres de la sculpture un de ceux
qui ont produit le plus d'oeuvres qui se dis-
tinguent par la grâce et la finesse, non seu-
lement clans les groupes ou dans les nom-
Denys Puech, statuaire
breuses figures et statues qu'il a exposés,
mais encore dans les monuments qui font là
gloire de nos places publiques ou de nos
musées et possèdent une expression de vérité
qui fait la base du talent de la statuaire.
Parmi les œuvres qui ont si justement
attiré l'attention, et procédant par ordre
chronologique, nous voyons que M. Denys
Puech ne fait pas un pas qui ne soit une
étape vers la gloire.
C'est d'abord en 1884 le Grand Prix de
Rome qui est attribué à un remarquable
Mèzence blessé, et, la même année, la
médaille de 3me classe attribuée par le jury
du Salon à l'Enfant au poisson, groupe en
marbre faisant bien augurer des talents
futurs du jeune artiste.
En 1888, la Muse de Chènier obtient la
seconde médaille et se trouve acquise par
l'Etat, qui en fait profiter le Musée du
Luxembourg, où se trouve également la
Sirène, qui valut à son auteur la médaille de
lre classe en 1890.
Cette marche rapide autantque triomphale
ne devait pas laisser ignorer M. Denys
Puech de nos gouvernants, car dès 1892 il
est nommé chevalier de la Légion d'hon-
neur, puis promu officier en 1898, en même
temps qu'il est nommé membre du conseil
supérieur de l'École des Beaux-Arts.
S. A. S. le Prince de Monaco
Denys Puech, statuaire