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Journal de la marbrerie et de l'art décoratif: bimensuel — 5.1908 (Nr. 101-124)

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Supplement au Nr. 108
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Les séries de prix
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Rolland, Charles: La lutte des pierres en Belgique: vote de la Chambre Belge contre les pierres françaises
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https://doi.org/10.11588/diglit.17230#0066

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5'S

doit les influencer. A un autre point de vue.
si je suis vendeur, je n'aurai qu'un soucî :
vendre beaucoup et à prix rémunérateur ; je
chercherai à donner satisfaction à ma clien-
tèle pour me l'attacher; je serai empêché
de faire des prix exagérés par crainte de la
concurrence; je proposerai à mes acheteurs
des articles créés pour eux, et que je croirai
pouvoir leur plaire; je les leur ferai appré-
cier s'ils les ignorent.

Restons enfermés dans ces limites du com-
merce courant, et appliquons les mêmes
principes à la confection des séries.

L'acheteur, qui est l'architecte, doit
questionner le vendeur, qui est l'entrepre-
neur, lui demander des prix pouvant s'ap-
pliquer à presque tous les cas, de façon
â résoudre, par avance, tous les problèmes
courants de la construction; en un mot,
rédiger un questionnaire auquel l'entre-
preneur répondra nettement. Mais le principe
essentiel et intangible est que l'architecte
pose seul la, question et que l'entrepreneur
fait seul la réponse.

Si l'entrepreneur trouve que la question
manque de netteté, il lui est loisible de
subdiviser sa, réponse en envisageant chaque
cas. Il serait bon aussi que l'entrepreneur

demande à être questionné sur les prix
d'objets nouveaux que l'architecte peut
ignorer, mais ce serait à, l'architecte de
"' juger si la question peut se poser.

Il pourrait même proposer des solutions
nouvelles aux problèmes divers de la con-
struction; mais l'architecte aura toujours le
droit de retirer la, question s'il trouve que la
réponse est faite pour nuire â, l'intérêt de son
mandant.

Nous voudrions donc que la confection des
séries fût le résultat d'un entretien entre les
architectes d'une part, et les entrepreneurs
d'autre part, les uns et les autres étant
représentés par leurs associations les plus
autorisées.

Nous pensons que les prix doivent être cal-
culés pour les petites entreprises, et la con-
currence dira naturellement quelle est la
remise qui devra être consentie pour les gros
travaux. Seules, des séries établies ainsi en
collaboration, ont chance d'être a,dmises
d'une façon unanime, chacun restant dans
son rôle naturel.

En ce qui concerne la marbrerie, nous
nous proposons de revenir très prochaine-
ment sur le chapitre des séries, et de les
étudier à fond pour nos lecteurs.

ia lutte des pierres en JSelgique

Vote de la Chambre belge contre les pierres françaises
lin article de M. Ch. Rolland, président de la Chambre de commerce française, à Bruxelles

Cette lutte, dont nous avons surabondam-
ment entretenu nos lecteurs, va entrer dans
une phase nouvelle. Les députés belges (ils
sont partout les mêmes) ont voté un ordre
du jour probablement contraire aux intérêts
des ouvriers carriers et des carrières belges,
mais conforme à l'intérêt de certains de
leurs collègues qui ont mené la campagne.

Nous ne pouvons mieux résumer les débats
qu'en reproduisant l'étude de M. Charles
Rolland, le sympathique et érudit président

de la Chambre de commerce française de
lîruxelles, lequel avait mené le bon combat,
avec cette supériorité morale sur tous ses
adversaires, d'être complètement désinté-
ressé dans la question. C'est ce qui fait la
grande valeur de ses arguments. Nous
regrettons que l'importance de son étude
nous empêche de la reproduire in extenso.

Disons cependant d'abord qu'il ne nous
déplaît pas de savoir que la pierre d'Euville
ne sera pas employée en aussi grande quan-
 
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