DOI Heft:
Supplement au Nr. 114
DOI Artikel:La sculpture au Salon de 1908 des Artistes français, [3]
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\S7
ourna) Marbrerie
et de VArt décoratif
Supplément au n" 114 du 20 juillet 1908 de la Revue Générale de la Construction
La sculpture au Salon de 1908 des Ertistes français
(suite) (1)
CAMUS (Jean-Marie) en effet, juchés sur le rocher sous lequel
Byblis pleure pudiquement ses péchés
dont nous disions, lors du Salon de 1907, véniels (oh! combien!), et nous retrouvons en
qu'il aimait les faunes-enfants, a, depuis l'an eux la grâce quelque peu plus vagabonde et
dernier..., continué. On aurait grand tort de plus nerveuse du petit faune de l'an dernier
du groupe, alors en plâtre : Le Rire dans les
bois, figurant en marbre au Salon de cette
année.
: En voyant Byblis pleure, qui a valu à
M. Camus une médaille de 2e classe, nos
lecteurs ont compris qu'il s'agissait d'une
fontaine; l'auteur nous l'indique lui-même,
puisqu'il nous dit que d'avoir tant pleuré,
Ce fut ainsi que Byblis fut changée en fontaine.
Ce gracieux groupe en marbre blanc a été
acquis par l'État, qui ne manquera pas de
le placer au bon endroit, bien en vue, d'un
de nos parcs fréquentés, où il sera du meilleur
effet.
La biographie de M. Camus publiée ici
même l'an dernier était incomplète, puis-
que nous n'avions pu, pour des raisons par-
ticulières, donner les traits de cet artiste en
même temps que nous retracions les intéres-
lui reprocher d'insister sur des sujets qu'il sants travaux qui le mettent sur le chemin,
traite avec auta-nt d'esprit. Nous en voyons, déjà partiellement parcouru, des plus légi-
_ times succès ; nous réparons maintenant cette
(i) voir les n" 112 et 113. omission involontaire.
M. J.-M. Camus, statuaire
ourna) Marbrerie
et de VArt décoratif
Supplément au n" 114 du 20 juillet 1908 de la Revue Générale de la Construction
La sculpture au Salon de 1908 des Ertistes français
(suite) (1)
CAMUS (Jean-Marie) en effet, juchés sur le rocher sous lequel
Byblis pleure pudiquement ses péchés
dont nous disions, lors du Salon de 1907, véniels (oh! combien!), et nous retrouvons en
qu'il aimait les faunes-enfants, a, depuis l'an eux la grâce quelque peu plus vagabonde et
dernier..., continué. On aurait grand tort de plus nerveuse du petit faune de l'an dernier
du groupe, alors en plâtre : Le Rire dans les
bois, figurant en marbre au Salon de cette
année.
: En voyant Byblis pleure, qui a valu à
M. Camus une médaille de 2e classe, nos
lecteurs ont compris qu'il s'agissait d'une
fontaine; l'auteur nous l'indique lui-même,
puisqu'il nous dit que d'avoir tant pleuré,
Ce fut ainsi que Byblis fut changée en fontaine.
Ce gracieux groupe en marbre blanc a été
acquis par l'État, qui ne manquera pas de
le placer au bon endroit, bien en vue, d'un
de nos parcs fréquentés, où il sera du meilleur
effet.
La biographie de M. Camus publiée ici
même l'an dernier était incomplète, puis-
que nous n'avions pu, pour des raisons par-
ticulières, donner les traits de cet artiste en
même temps que nous retracions les intéres-
lui reprocher d'insister sur des sujets qu'il sants travaux qui le mettent sur le chemin,
traite avec auta-nt d'esprit. Nous en voyons, déjà partiellement parcouru, des plus légi-
_ times succès ; nous réparons maintenant cette
(i) voir les n" 112 et 113. omission involontaire.
M. J.-M. Camus, statuaire