DOI Heft:
Supplement au Nr. 116
DOI Artikel:La sculpture au Salon de 1908 des Artistes français, [5]
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.17230#0129
Journal foh Marbrerie
et hc l' Art décoratif
Supplément au n' 116 du 20 août 1908 de la Revue Générale de la Construction
ïti sculpture au i>alon de 1908 des Artistes français
MORIA (M"e Blanche) puis professeur rte dessin dans les lycées de
Paris.
Née à Paris en 1859, élève rte Chapu, Dûs 1883, M1"' Moria expose au Salon et,
Mercié et Chaplain. Fille d'un industriel, depuis cette époque, on remarquait d'une
elle sortit de l'École normale et devint insti- façon toute spéciale son talent dont la note
tutrice rte la Seine, pour les cours d'adultes, dominante est la simplicité large et sculptu-
rale; elle s'inspire de la nature qu'elle tra-
duit en une forme d'un modernisme pondéré
ayant beaucoup de sentiment en même
temps qu'infiniment d'esprit.
Parmi les œuvres que l'on connaît de cet
artiste, nous devons citer Un Gavroche,
qu'on aperçoit dans un coin de son atelier;
l'Amour terrestre et l'Amour spirituel, évo-
cation frappante de ces deux sentiments,
l'Etemel Sphinx, étude d'enfant qui obtint
le prix Piot de l'Institut, dont le marbre
figure à Londres clans une importante' collec-
tion et dont on peut avoir une idée en exa-
minant encore l'atelier, dans un coin à
droite ; Vers l'infini, acheté par l'Etat pour
le musée de Nantes; le buste de Mme de
Sèvignè, place au lycée de Chambéry; les
plaquettes Au Village et L'Etude, éditées par
la Monnaie de Paris.
Ces œuvres ont été classées parmi les plus
importantes, mais M"° Moria en a produit un
certain nombre d'autres qui ont toutes une
valeur très appréciable et son talent fut
reconnu au Salon par une mention hono-
MUe Blanche Moria dans son atelier rable en 1892, àl'Exposition de 1900, par une
et hc l' Art décoratif
Supplément au n' 116 du 20 août 1908 de la Revue Générale de la Construction
ïti sculpture au i>alon de 1908 des Artistes français
MORIA (M"e Blanche) puis professeur rte dessin dans les lycées de
Paris.
Née à Paris en 1859, élève rte Chapu, Dûs 1883, M1"' Moria expose au Salon et,
Mercié et Chaplain. Fille d'un industriel, depuis cette époque, on remarquait d'une
elle sortit de l'École normale et devint insti- façon toute spéciale son talent dont la note
tutrice rte la Seine, pour les cours d'adultes, dominante est la simplicité large et sculptu-
rale; elle s'inspire de la nature qu'elle tra-
duit en une forme d'un modernisme pondéré
ayant beaucoup de sentiment en même
temps qu'infiniment d'esprit.
Parmi les œuvres que l'on connaît de cet
artiste, nous devons citer Un Gavroche,
qu'on aperçoit dans un coin de son atelier;
l'Amour terrestre et l'Amour spirituel, évo-
cation frappante de ces deux sentiments,
l'Etemel Sphinx, étude d'enfant qui obtint
le prix Piot de l'Institut, dont le marbre
figure à Londres clans une importante' collec-
tion et dont on peut avoir une idée en exa-
minant encore l'atelier, dans un coin à
droite ; Vers l'infini, acheté par l'Etat pour
le musée de Nantes; le buste de Mme de
Sèvignè, place au lycée de Chambéry; les
plaquettes Au Village et L'Etude, éditées par
la Monnaie de Paris.
Ces œuvres ont été classées parmi les plus
importantes, mais M"° Moria en a produit un
certain nombre d'autres qui ont toutes une
valeur très appréciable et son talent fut
reconnu au Salon par une mention hono-
MUe Blanche Moria dans son atelier rable en 1892, àl'Exposition de 1900, par une