DOI Heft:
Supplement au Nr. 107
DOI Artikel:Notice au sujet des travaux de marbrerie, [2]
DOI Artikel:Le petit outillage marbrier: l'usine sans moteur
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.17230#0063
Il est connu que pour enlever les taches du
marbre blanc l'on réussit souvent en procé-
dant de même.
Mais lorsque le marbre blanc est posé, que
la cause de la coloration ne peut être détruite,
il faut agir avec la plus grande circonspec-
tion.
S'il s'agit de taches produites par l'oxyda-
tion du fer, l'enlèvement du marbre s'impose.
Il faut enrayer l'oxydation qui continue et
s'étend, et il est difficile de rendre au marbre
sa nuance primitive. Parfois, cependant,
lorsque le bâtiment a acquis un degré de sic-
cité complète, on peut obtenir un résultat
par des lavages superficiels et répétés. Super-
55
flciels, car il faut éviter que l'humidité, en
traversant le marbre, ne donne lieu à une
nouvelle recrudescence de l'oxydation.
S'il s'agit de taches amenées par des impu-
retés du sable, des lavages superficiels répétés
suffisent parfois.
S'il s'agit de taches amenées par le bois de
chêne, on doit suivre ce qui a été indiqué
pour les taches provenant du fer.
Mais il est généralement prudent de faire
un essai préalable.
Noticeadoptée enséancedulS février 1908.
Pour le Bureau :
Le Président,
A. De Bremaecker.
lie petit outillage marbrier. L'usine sans moteur
Nous disions, dans notre n" 103, qu'Armand
Jaspart, chercheur infatigable, avait eu la
généreuse idée de tendre aux petits indus-
triels une main secourable en mettant à
leur disposition les moyens de se passer
du puissant matériel mécanique que leurs
ressources réduites ne leur permettaient
pas d'acquérir; nous laissions entrevoir que
les petits marbriers allaient être dotés d'un
outil avec lequel ils pourront rivaliser avec
les grandes usines; nous disions enfin que
M. Jaspart était digne de l'attention de ceux
qui, détenant aujourd'hui le pouvoir, fleu-
rissent de rubans multicolores des bouton-
nières moins méritantes.
Nous allons expliquer cette fois pourquoi
notre curiosité avait eu raison de s'éveiller
et nous dirons combien nous avions raison
de supposer qu'en parlant de M. Jaspart
nous aurions forcément quelque chose d'inté-
ressant à en dire.
Nous aurions mal rempli la tâche que
notre rôle de reporter nous assigne si nous
n'avions cherché à connaître dans tous ses
détails le petit outil créé par le cerveau de ce
génial « gamin de Paris », vieilli dans l'ac-
complissement de cette double tâche : tra-
vailler toujours,et toujours travailler pour le
bien d'autrui.
Frotte .
Or, voici en quoi consiste la trouvaille
d'Armand Jaspart :
Prenant un bloc de fonte de la largeur
d'une moulure â exécuter, il donne à un des
côtés de ce bloc la forme inverse de cette
moulure, en ayant soin de ménager dans
l'épaisseur du bloc quatre encoches inclinées
deux par deux en sens contraire, ainsi qu'on
peut le voir dans la figure 2. Sur ce bloc de
Fi^f i. a..Mou]ure faite èila.Fro tte
marbre blanc l'on réussit souvent en procé-
dant de même.
Mais lorsque le marbre blanc est posé, que
la cause de la coloration ne peut être détruite,
il faut agir avec la plus grande circonspec-
tion.
S'il s'agit de taches produites par l'oxyda-
tion du fer, l'enlèvement du marbre s'impose.
Il faut enrayer l'oxydation qui continue et
s'étend, et il est difficile de rendre au marbre
sa nuance primitive. Parfois, cependant,
lorsque le bâtiment a acquis un degré de sic-
cité complète, on peut obtenir un résultat
par des lavages superficiels et répétés. Super-
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flciels, car il faut éviter que l'humidité, en
traversant le marbre, ne donne lieu à une
nouvelle recrudescence de l'oxydation.
S'il s'agit de taches amenées par des impu-
retés du sable, des lavages superficiels répétés
suffisent parfois.
S'il s'agit de taches amenées par le bois de
chêne, on doit suivre ce qui a été indiqué
pour les taches provenant du fer.
Mais il est généralement prudent de faire
un essai préalable.
Noticeadoptée enséancedulS février 1908.
Pour le Bureau :
Le Président,
A. De Bremaecker.
lie petit outillage marbrier. L'usine sans moteur
Nous disions, dans notre n" 103, qu'Armand
Jaspart, chercheur infatigable, avait eu la
généreuse idée de tendre aux petits indus-
triels une main secourable en mettant à
leur disposition les moyens de se passer
du puissant matériel mécanique que leurs
ressources réduites ne leur permettaient
pas d'acquérir; nous laissions entrevoir que
les petits marbriers allaient être dotés d'un
outil avec lequel ils pourront rivaliser avec
les grandes usines; nous disions enfin que
M. Jaspart était digne de l'attention de ceux
qui, détenant aujourd'hui le pouvoir, fleu-
rissent de rubans multicolores des bouton-
nières moins méritantes.
Nous allons expliquer cette fois pourquoi
notre curiosité avait eu raison de s'éveiller
et nous dirons combien nous avions raison
de supposer qu'en parlant de M. Jaspart
nous aurions forcément quelque chose d'inté-
ressant à en dire.
Nous aurions mal rempli la tâche que
notre rôle de reporter nous assigne si nous
n'avions cherché à connaître dans tous ses
détails le petit outil créé par le cerveau de ce
génial « gamin de Paris », vieilli dans l'ac-
complissement de cette double tâche : tra-
vailler toujours,et toujours travailler pour le
bien d'autrui.
Frotte .
Or, voici en quoi consiste la trouvaille
d'Armand Jaspart :
Prenant un bloc de fonte de la largeur
d'une moulure â exécuter, il donne à un des
côtés de ce bloc la forme inverse de cette
moulure, en ayant soin de ménager dans
l'épaisseur du bloc quatre encoches inclinées
deux par deux en sens contraire, ainsi qu'on
peut le voir dans la figure 2. Sur ce bloc de
Fi^f i. a..Mou]ure faite èila.Fro tte