DOI Heft:
Supplement au Nr. 112
DOI Artikel:La sculpture au Salon de 1908 des Artistes français, [1]
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fait un devoir do ne donner nous-mêmé
aucune appréciation.
Tout récemment, M. Crénicr a partagé avec
M. Louis Bolle, peintre, le prix Stillmann de
2,000 francs.
M. Camille Crënier, slaluaire.
BOISSEAU (Emile)
Né à Varzy (Nièvre), élève de Dumont et
Bonassieux, débute en se faisant embaucher
dans un chantier do restaurai ion de-la cathé-
drale de Bourges, où il acquit Le goût de l'ar-
chitecture et le culte-du passé, puis il gagne
Paris pour entrer à l'école dos Beaux:Arts,
où l'envoyait une décision du Conseil géné-
ral de la Nièvre.
En 18(18, le statuaire débute au. Salon par
le modèle de la statue élevée à Dupin aîné
sur la place de Va-rzy et obtient une mention
honorable. Nous ne pouvons énumérer ici
tous les groupes produits dans sa carrière
si laborieuse et nous nous bornerons à
signaler les œuvres dont le succès a été le
plus notoire.
C'est d'abord Figaro, qui obtient en 1875 le
premier prix au concours ouvert pour la
décoration de l'hôtel du journal du même
nom; le Crépuscule, au Salon de 1883, qui lui
vaut une médaille et a l'honneur de figurer
dans un des salons de réception de l'Elysée;
la. Défense du Foyer en 1887, qui orne le
square de l'Hôtel des Invalides; les Fruits de
la guerre en 1895, acheté par la ville et
exposé au Petit-Palais; Biogène en 1899,
auquel fut décernée la médaille d'honneur
du Salon; la statue de Beaumarchais, sur
une des façades de l'hôtel de ville; la grande
statue décorative de la salle dos fêtes de ce
même hôtel.
Nommé chevalier de la Légion d'honneur
en 1886, M. Boisseau a été promu officier en
1900,à l'occasion de l'Exposition,et depuis do
nombreuses années il a. été appelé dans le
comité d'administration de la, Société dos
A. F. aux délicates fonctions de trésorier.
Le projet de monument que M. Boisseau
expose cette année est destiné à l'hôtel de
ville do Paris, en vue de servir de support et
de cadre à, l'inscription que la Société cen-
trale des Architectes français proposait, il y
'a (rois ans, au Conseil municipal, de placer
dans le Palais, pour rappeler les origines
françaises de l'édifice de la Ronnaissance,
faussement attribué, jusqu'en ces derniers
temps, a un architecte étranger, Dominique
M. Boiseau, slaluaire.
de Cortonne, dit le Boccador, alors que
l'auteur véritable est Pierre Chamjbiges
fait un devoir do ne donner nous-mêmé
aucune appréciation.
Tout récemment, M. Crénicr a partagé avec
M. Louis Bolle, peintre, le prix Stillmann de
2,000 francs.
M. Camille Crënier, slaluaire.
BOISSEAU (Emile)
Né à Varzy (Nièvre), élève de Dumont et
Bonassieux, débute en se faisant embaucher
dans un chantier do restaurai ion de-la cathé-
drale de Bourges, où il acquit Le goût de l'ar-
chitecture et le culte-du passé, puis il gagne
Paris pour entrer à l'école dos Beaux:Arts,
où l'envoyait une décision du Conseil géné-
ral de la Nièvre.
En 18(18, le statuaire débute au. Salon par
le modèle de la statue élevée à Dupin aîné
sur la place de Va-rzy et obtient une mention
honorable. Nous ne pouvons énumérer ici
tous les groupes produits dans sa carrière
si laborieuse et nous nous bornerons à
signaler les œuvres dont le succès a été le
plus notoire.
C'est d'abord Figaro, qui obtient en 1875 le
premier prix au concours ouvert pour la
décoration de l'hôtel du journal du même
nom; le Crépuscule, au Salon de 1883, qui lui
vaut une médaille et a l'honneur de figurer
dans un des salons de réception de l'Elysée;
la. Défense du Foyer en 1887, qui orne le
square de l'Hôtel des Invalides; les Fruits de
la guerre en 1895, acheté par la ville et
exposé au Petit-Palais; Biogène en 1899,
auquel fut décernée la médaille d'honneur
du Salon; la statue de Beaumarchais, sur
une des façades de l'hôtel de ville; la grande
statue décorative de la salle dos fêtes de ce
même hôtel.
Nommé chevalier de la Légion d'honneur
en 1886, M. Boisseau a été promu officier en
1900,à l'occasion de l'Exposition,et depuis do
nombreuses années il a. été appelé dans le
comité d'administration de la, Société dos
A. F. aux délicates fonctions de trésorier.
Le projet de monument que M. Boisseau
expose cette année est destiné à l'hôtel de
ville do Paris, en vue de servir de support et
de cadre à, l'inscription que la Société cen-
trale des Architectes français proposait, il y
'a (rois ans, au Conseil municipal, de placer
dans le Palais, pour rappeler les origines
françaises de l'édifice de la Ronnaissance,
faussement attribué, jusqu'en ces derniers
temps, a un architecte étranger, Dominique
M. Boiseau, slaluaire.
de Cortonne, dit le Boccador, alors que
l'auteur véritable est Pierre Chamjbiges