DOI Heft:
Supplement au Nr. 113
DOI Artikel:La sculpture au Salon de 1908 des Artistes français, [2]
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L'exécution de cette œuvre avait été
confiée à Barbedienne, avec cette condition
Bas-relief du monument du prince Barbo Stirbey
M. Lecomle du Nouy, statuaire
que, devant figurer sur une des places prin-
cipales de Bucarest, et par conséquent être
une représentation permanente de l'art et de
l'industrie français, le soin le plus minutieux
devait être apporté à en faire une œuvre
capable de maintenir la suprématie que nous
avons su acquérir.
M. Lecomte du Nouy avait choisi le colla-
borateur qui devait comprendre son ambition
de vouloir qu'à l'étranger figurât un chef-
d'œuvre, et Barbedienne, pour prouver qu'on
est encore capable de faire de belles choses,
a fait un bronze qui est un véritable travail
de ciselure, tant dans la partie principale que
dans les détails.
M. Lecomte du Nouy, que les choses de
l'art préoccupent, est l'organisateur des
curieuses et intéressantes conférences qui
ont charmé de nombreux auditeurs pendant
la durée du Salon, et la liste que nous avons
donnée dans la première partie de notre
journal (n° 110) indique assez le succès
qu'elles ont obtenu, tant en raison de la
valeur des conférenciers qu'à cause de la
qualité des sujets traités.
SÉQOFFIN (Victor-Joseph)
Né à Toulouse en 1867, suit d'abord les
cours de l'Ecole des Beaux-Arts de sa ville
natale, vient ensuite à Paris, où il entre
dans l'atelier de Cavelier, de Barrias et de
Coutan; il obtient le grand Prix de Rome en
1897, après avoir été mentionné au Salon de
1894 avec le monument de Charles Ségoffin,
qui fut érigé à Courbevoie.
Le Semeur de mondes, qu'il exposait en
1896; lui valut la médaille de 3e classe;
VHomme et la Misère, clu Salon de 1903, celle
de 2e classe; la Danse sacrée, du Salon de
Bas-relief du monument du prince Barbo Stirbey
M. Lecomte du Nouy, statuaire
L'exécution de cette œuvre avait été
confiée à Barbedienne, avec cette condition
Bas-relief du monument du prince Barbo Stirbey
M. Lecomle du Nouy, statuaire
que, devant figurer sur une des places prin-
cipales de Bucarest, et par conséquent être
une représentation permanente de l'art et de
l'industrie français, le soin le plus minutieux
devait être apporté à en faire une œuvre
capable de maintenir la suprématie que nous
avons su acquérir.
M. Lecomte du Nouy avait choisi le colla-
borateur qui devait comprendre son ambition
de vouloir qu'à l'étranger figurât un chef-
d'œuvre, et Barbedienne, pour prouver qu'on
est encore capable de faire de belles choses,
a fait un bronze qui est un véritable travail
de ciselure, tant dans la partie principale que
dans les détails.
M. Lecomte du Nouy, que les choses de
l'art préoccupent, est l'organisateur des
curieuses et intéressantes conférences qui
ont charmé de nombreux auditeurs pendant
la durée du Salon, et la liste que nous avons
donnée dans la première partie de notre
journal (n° 110) indique assez le succès
qu'elles ont obtenu, tant en raison de la
valeur des conférenciers qu'à cause de la
qualité des sujets traités.
SÉQOFFIN (Victor-Joseph)
Né à Toulouse en 1867, suit d'abord les
cours de l'Ecole des Beaux-Arts de sa ville
natale, vient ensuite à Paris, où il entre
dans l'atelier de Cavelier, de Barrias et de
Coutan; il obtient le grand Prix de Rome en
1897, après avoir été mentionné au Salon de
1894 avec le monument de Charles Ségoffin,
qui fut érigé à Courbevoie.
Le Semeur de mondes, qu'il exposait en
1896; lui valut la médaille de 3e classe;
VHomme et la Misère, clu Salon de 1903, celle
de 2e classe; la Danse sacrée, du Salon de
Bas-relief du monument du prince Barbo Stirbey
M. Lecomte du Nouy, statuaire