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Journal de la marbrerie et de l'art décoratif: bimensuel — 5.1908 (Nr. 101-124)

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Supplement au Nr. 115
DOI article:
Une transformation utile dans les coutumes des industries de bâtiment
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https://doi.org/10.11588/diglit.17230#0127

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mer le prix et en contrôler l'exécution.

On réclame d'eux une partie de la science
de l'ingénieur pour calculer la résistance
des matériaux, évaluer le travail et connaître
la valeur des fers, bois, maçonneries, pierres,
carrelages, menuiseries, marbrerie, plafon-
nage, parquetage, vitreries, que savons-nous
encore! Bref, représenter l'encyclopédie du
bâtiment.

d'esprits, demeurer à la charge de l'architecte.

Vienne, en plus, un nouveau mode de
construction, tel que le béton armé. A peine
lancé, il faudrait que l'architecte fût à
même d'en connaître à fond les avantages et
les défectuosités, et sache contrôler le trai-
tement des matériaux mis en œuvre.

Sans compter l'art, dont nous parlions
tantôt, de la décoration ! !

Pour les questions de prix ils ont, il est
vrai, les fameuses séries de prix élaborées
par des commissions qui s'efforcent de res-
sembler à des trusts.

Mais il reste la question d'exécution et
de contrôle, capitale, et pour laquelle toute
la responsabilité devrait, dans beaucoup

Alors nous assistons à ce spectacle bizarre :
les fournisseurs directs ou indirects des
architectes font un secret de leur métier, se
refusent à en divulguer les principes et les
bases, et entachent tout d'un mystère qu'ils
s'efforcent de rendre impénétrable.

Nous le disions au début de cet article,
cette forme bizarre d'offrir une marchandise
fait tout craindre, met l'acheteur en méfiance.
 
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