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Supplement au Nr. 118
DOI article:La sculpture au Salon de 1908 des Artistes français, [7]
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L'ensemble de ses envois à l'Exposition
universelle de 1900 se voit attribuer le Grand
Prix en attendant que l'Institut lui ouvre
largement ses portes en 1905 et que le
ministre de l'Instruction publique le propose
pour la croix de commandeur de la Légion
d'honneur, distinction que vient de recevoir
cette année, comme le juste couronnement
de sa brillante carrière, cet artiste dont le
talent n'a d'égal que son excessive cour-
toisie.
Nous ne pouvons, clans une note aussi
courte, rappeler tous les travaux de Denys
Puech, et ceux que nous citerons ne sont-pas
choisis parmi les plus beaux, car tous méri-
teraient d'être indiqués; ils viennent seule-
ment au hasard des souvenirs.
Parmi les monuments élevés à la mémoire
do nos grands hommes, on peut admirer, sur
la place de l'Observatoire, celui du profes-
seur Tarnier, exécuté en collaboration avec
Scellier de Gisors, ainsi que ceux élevés à
Sainte-Beuve, Leconte de Lisle, Claretie, au
Luxembourg; la statue élevée en souvenir
de élèves de l'Ecole Centrale morts pour la
patrie ; le haut-relief du Centenaire de
VInternat, placé dans la cour de l'Hôtel-
Dieu et dont l'architecture est due au talent
du maître Pascal.
Ce sont encore les monuments à Francis
Garnier et à Armand Rousseau, avec
M. Vaudremer comme architecte; à Jules
Simon, avec Scellier deGisors; à, Gavarni,
avec H. Guillaume (1); à Pierre Fournier,
avec M. d'Espouis ; à Henri Germain, qui
sera inauguré en septembre et auquel a
collaboré M. Nènot; à Brouardel, auquel il
travaille actuellement avec le concours éga-
lement de M. Nènot; aux Travailleurs de
la ville de Paris, élevé au Père-Lachaise,
avec M. Dupré; à Manette Pacha, élevé au
Caire, avec M. Ambroise Baudry.
Citons encore, pour mémoire, d'autres tra-
vaux aussi importants qui font partie de la
bonne venue de l'artiste, tels que le Sommeil
de l'Etoile (1891); la Seine (1894); Saint
Antoine de Padoue (bas-relief, 1895);
VAurore (1901); la Pensée, portrait allégo-
rique en marbre polychrome (1902), puis,
enfin, les nombreux bustes dont nous ne
rappellerons que les principaux, savoir :
Mme Cauvin (Luxembourg), Jules Ferry (Sénat
et Instruction publique), Constans, cardinal
Bouret, Méline, de Hérédia, l'empereur
Nicolas II, M. Loubet, Gaston Paris (Sor-
bonne), Bardoux (Institut), Dr Debove, ancien
doyen de la faculté, Albert Motte (Roubaix),
Chaplain, Jules Lefèvre, Coquelin cadet;
ceux de Mmes la marquise de Beauvoir,
baronne A. Seillières, Julia Bartet, com-
tesse de Montalivet, Princesse Mathilde,
Mll0S Leygues et de Rothschild, sans compter
de nombreux bustes d'enfants.
M. Denys Puech expose cette année la
statue en marbre de S. A. S. le Prince de
Monaco, en même temps que le buste de
Mgr du Curel, évêque de Monaco.
PEYRONNET (Emile)
Né à Rougnac (Charente), est élève de
Thomas et Ingalbert, expose en 1898 un
Emile Peyronnet, statuaire
(1) Voir n° 86.
buste en pierre de Paysan charentais que
l'État achète pour le Musée d'Angoulême et
L'ensemble de ses envois à l'Exposition
universelle de 1900 se voit attribuer le Grand
Prix en attendant que l'Institut lui ouvre
largement ses portes en 1905 et que le
ministre de l'Instruction publique le propose
pour la croix de commandeur de la Légion
d'honneur, distinction que vient de recevoir
cette année, comme le juste couronnement
de sa brillante carrière, cet artiste dont le
talent n'a d'égal que son excessive cour-
toisie.
Nous ne pouvons, clans une note aussi
courte, rappeler tous les travaux de Denys
Puech, et ceux que nous citerons ne sont-pas
choisis parmi les plus beaux, car tous méri-
teraient d'être indiqués; ils viennent seule-
ment au hasard des souvenirs.
Parmi les monuments élevés à la mémoire
do nos grands hommes, on peut admirer, sur
la place de l'Observatoire, celui du profes-
seur Tarnier, exécuté en collaboration avec
Scellier de Gisors, ainsi que ceux élevés à
Sainte-Beuve, Leconte de Lisle, Claretie, au
Luxembourg; la statue élevée en souvenir
de élèves de l'Ecole Centrale morts pour la
patrie ; le haut-relief du Centenaire de
VInternat, placé dans la cour de l'Hôtel-
Dieu et dont l'architecture est due au talent
du maître Pascal.
Ce sont encore les monuments à Francis
Garnier et à Armand Rousseau, avec
M. Vaudremer comme architecte; à Jules
Simon, avec Scellier deGisors; à, Gavarni,
avec H. Guillaume (1); à Pierre Fournier,
avec M. d'Espouis ; à Henri Germain, qui
sera inauguré en septembre et auquel a
collaboré M. Nènot; à Brouardel, auquel il
travaille actuellement avec le concours éga-
lement de M. Nènot; aux Travailleurs de
la ville de Paris, élevé au Père-Lachaise,
avec M. Dupré; à Manette Pacha, élevé au
Caire, avec M. Ambroise Baudry.
Citons encore, pour mémoire, d'autres tra-
vaux aussi importants qui font partie de la
bonne venue de l'artiste, tels que le Sommeil
de l'Etoile (1891); la Seine (1894); Saint
Antoine de Padoue (bas-relief, 1895);
VAurore (1901); la Pensée, portrait allégo-
rique en marbre polychrome (1902), puis,
enfin, les nombreux bustes dont nous ne
rappellerons que les principaux, savoir :
Mme Cauvin (Luxembourg), Jules Ferry (Sénat
et Instruction publique), Constans, cardinal
Bouret, Méline, de Hérédia, l'empereur
Nicolas II, M. Loubet, Gaston Paris (Sor-
bonne), Bardoux (Institut), Dr Debove, ancien
doyen de la faculté, Albert Motte (Roubaix),
Chaplain, Jules Lefèvre, Coquelin cadet;
ceux de Mmes la marquise de Beauvoir,
baronne A. Seillières, Julia Bartet, com-
tesse de Montalivet, Princesse Mathilde,
Mll0S Leygues et de Rothschild, sans compter
de nombreux bustes d'enfants.
M. Denys Puech expose cette année la
statue en marbre de S. A. S. le Prince de
Monaco, en même temps que le buste de
Mgr du Curel, évêque de Monaco.
PEYRONNET (Emile)
Né à Rougnac (Charente), est élève de
Thomas et Ingalbert, expose en 1898 un
Emile Peyronnet, statuaire
(1) Voir n° 86.
buste en pierre de Paysan charentais que
l'État achète pour le Musée d'Angoulême et