DOI issue:
Supplement au Nr. 120
DOI article:Biographies, [3]: MM. D. Gourdain et J.-G. Achard
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.17230#0162
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quelques détails sommaires sur les auteurs,
sachant très bien que l'élite du monde artis-
tique qui nous lit n'a pas besoin que nous
lui forgions une opinion sur la valeur d'un
travail d'architecture ou sur la beauté d'un
motif de sculpture.
GOURDA1N (Diogène)
Né à Bordeaux, ne 1877, entre en 1893 à
l'école municipale des Beaux-Arts de Bor-
deaux, où il obtient successivement chaque
année plusieurs prix, jusqu'en 1897, époque
à laquelle il en sort avec neuf nominations,
dont le 2e prix de concours en loge que lui
vaut son sujet : Un théâtre pour une ville de
second ordre. Pendant ces quatre années,
M. Gourdain se distingue en obtenant suc-
cessivement les trois médailles que la Société
des Architectes de Bordeaux et du Sud-
Ouest décerne chaque année aux élèves
architectes de la ville, à la suite des con-
cours qu'elle organise.
Venu à Paris à la fin de 1897, il entre à
l'École des Beaux-Arts avec une pension que
lui avait votée sa ville natale; il est admis au
premier examen d'avril 1898 le onzième sur
cinq cents concurrents et entre dans l'atelier
de Léon Ginain, qui mourut la même année.
C'est à la suite de ce décès qu'il suivit les
cours de Scellier de Gisors jusqu'en 1904,
époque à laquelle il obtient le diplôme d'ar-
chitecture grâce à son Hôtel déjeunes artistes
au Quartier-Latin.
Pendant son séjour à l'école, tout en pré-
parant les examens dont il devait sortir vic-
torieux, M. Gourdain avait collaboré à divers
travaux, maisons de rapports, cafés, restau-
rants, hôtels, etc., etc., exécutés sous la
direction de plusieurs maîtres. Puis, ayant
conquis le diplôme qui le consacrait archi-
tecte, il se fixait définitivement à Paris et, en
1905, envoyait à l'Exposition internationale
des Beaux-Arts un projet de Grand magasin
de nouveautés à Paris, étudié en collabora-
tion avec M. Léger et qui valut à ses auteurs
la médaille d'or.
La plupart des journaux de cette époque
ont reproduit ce travail et ceux qui ne l'ont
pas fait en ont parlé dans des termes
élogieux qui se justifiaient par la valeur du
projet.
Immeuble rue de Bagnolet
MM. Gourdain et Meunier, M. Langlois,
architectes sculpteur
Expose aux Salons des Artistes français de
1905 et 1900 et se fait inscrire comme socié-
taire en 1905, ayant déjà adhéré à la Société
des A. D. G. l'année précédente. Il est
nommé expert près la justice de paix du
IXe arrondissement fin 1906 et reçoit les
palmes d'officier d'Académie en janvier 1907.
M. Gourdain a déjà exécuté de nombreux
travaux à Paris, parmi lesquels nous citerons
la maison de rapport 24, rue de Bagnolet,
que nous reproduisons et qui fut exécutée
quelques détails sommaires sur les auteurs,
sachant très bien que l'élite du monde artis-
tique qui nous lit n'a pas besoin que nous
lui forgions une opinion sur la valeur d'un
travail d'architecture ou sur la beauté d'un
motif de sculpture.
GOURDA1N (Diogène)
Né à Bordeaux, ne 1877, entre en 1893 à
l'école municipale des Beaux-Arts de Bor-
deaux, où il obtient successivement chaque
année plusieurs prix, jusqu'en 1897, époque
à laquelle il en sort avec neuf nominations,
dont le 2e prix de concours en loge que lui
vaut son sujet : Un théâtre pour une ville de
second ordre. Pendant ces quatre années,
M. Gourdain se distingue en obtenant suc-
cessivement les trois médailles que la Société
des Architectes de Bordeaux et du Sud-
Ouest décerne chaque année aux élèves
architectes de la ville, à la suite des con-
cours qu'elle organise.
Venu à Paris à la fin de 1897, il entre à
l'École des Beaux-Arts avec une pension que
lui avait votée sa ville natale; il est admis au
premier examen d'avril 1898 le onzième sur
cinq cents concurrents et entre dans l'atelier
de Léon Ginain, qui mourut la même année.
C'est à la suite de ce décès qu'il suivit les
cours de Scellier de Gisors jusqu'en 1904,
époque à laquelle il obtient le diplôme d'ar-
chitecture grâce à son Hôtel déjeunes artistes
au Quartier-Latin.
Pendant son séjour à l'école, tout en pré-
parant les examens dont il devait sortir vic-
torieux, M. Gourdain avait collaboré à divers
travaux, maisons de rapports, cafés, restau-
rants, hôtels, etc., etc., exécutés sous la
direction de plusieurs maîtres. Puis, ayant
conquis le diplôme qui le consacrait archi-
tecte, il se fixait définitivement à Paris et, en
1905, envoyait à l'Exposition internationale
des Beaux-Arts un projet de Grand magasin
de nouveautés à Paris, étudié en collabora-
tion avec M. Léger et qui valut à ses auteurs
la médaille d'or.
La plupart des journaux de cette époque
ont reproduit ce travail et ceux qui ne l'ont
pas fait en ont parlé dans des termes
élogieux qui se justifiaient par la valeur du
projet.
Immeuble rue de Bagnolet
MM. Gourdain et Meunier, M. Langlois,
architectes sculpteur
Expose aux Salons des Artistes français de
1905 et 1900 et se fait inscrire comme socié-
taire en 1905, ayant déjà adhéré à la Société
des A. D. G. l'année précédente. Il est
nommé expert près la justice de paix du
IXe arrondissement fin 1906 et reçoit les
palmes d'officier d'Académie en janvier 1907.
M. Gourdain a déjà exécuté de nombreux
travaux à Paris, parmi lesquels nous citerons
la maison de rapport 24, rue de Bagnolet,
que nous reproduisons et qui fut exécutée