DOI issue:
Supplement au Nr. 120
DOI article:Les abrasifs et les produits à polir, [2]
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.17230#0166
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médiaire entre celles de ces deux derniers de fer percée de soixante ouvertures envi-
minéraux, ron, dans lesquelles passent des électrodes
Dans les appareils qui servent actuelle- de 75 centimètres de longueur et de 75 milli-
ment à fabriquer cette substance, les ma- mètres de côté. L'intervalle compris entre
tières employées sont : le coke pulvérisé toutes ces tiges est rempli de graphite forte-
(vingt parties), le sable (vingt-neuf par- ment tassé, de façon que le tout forme une
ties), le sel marin (cinq parties) et la seule masse àlaquelle on amène le courant par
sciure de bois (trois parties). Le four élec- quatre câbles de grande section réunis à la
trique qui sert à cette préparation se com- plaque de fer. Les autres côtés du four sont
pose d'un immense parallélépipède ayant également construits en briques réfractai-
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ res; après chaque opération on les démolit,
I car, pendant la fabrication, il s'est formé des
H incrustations à la surface des briques, les-
■ quelles produisent une dérivation de cou-
rant en raison de leur conductibilité (1).
Pour mettre l'appareil en marche, on com-
mence par remplir le four aux 4/5 avec le
mélange indiqué plus haut, en ayant bien
soin de réserver, au moyen de plaques de
tôle, une rigole entre les deux électrodes;
dans cette rigole, on place environ 400 kilo-
grammes de coke granulé et l'on achève de
remplir le four avec le mélange à traiter ; la
partie centrale est haussée en forme de dos
d'âue, de telle façon que la hauteur défini-
tive soit, au centre, de 2m4 environ; le coke
constitue ainsi une âme semi-conductrice de
4m2 de longueur et de 0m55 de diamètre
• ^ WK "Wl% moyen.
Bfcfc^/ wf-\ m l>«'x que le four commence à chauffer par
R^jPPjE^ '«I I le passage du courant, on voit se dégager de
BM^Jp-"" ' k^B H l'oxyde de carbone par toutes les fissures, el
g^J/^tfl-;. " " ^kjj I celui-ci vient brûler au contact de l'air : il a
BB^2^^2- i ■ pris naissance dans la réduction de la silice
par le charbon. Lorsque cette réduction est
complète, c'est-à-dire quand l'opération esi
WÊ^^^^^^êÊÊÊÊ I terminée, on détache les câbles conducteurs
de la plaque de fer et l'on met aussitôt en
marche le four suivant pendant qu'on laisse
S. M. Nicolas II inspiré par la Paix reçoit les Hommages refroidir celui qui vient de fonctionner; on
de l'Industrie et du Commerce Français démolit alors ce dernier, on enlève les ma-
M. J.-O. Achard, statuaire tières n'ayant pas servi, puis la couche de
carborandum cristallisé; le coke constituant
environ 6 mètres de longueur, lm75 de lar- l'âme a changé d'aspect et s'est partielle-
geur et lm50 de hauteur. Ses petits cô- ment transformé en graphite. Autour de
tés sont construits une fois pour toutes l'âme se trouvent des cristaux de carboran-
et composés de briques réfractaires formant dum.
une épaisseur de 60 centimètres. Au centre de
ChaCUn de Ces murs est dlSpOSee Une plaque (,) Le Carborandum(yoiT%a. Lumière électrique du-7 mars 19(18).
médiaire entre celles de ces deux derniers de fer percée de soixante ouvertures envi-
minéraux, ron, dans lesquelles passent des électrodes
Dans les appareils qui servent actuelle- de 75 centimètres de longueur et de 75 milli-
ment à fabriquer cette substance, les ma- mètres de côté. L'intervalle compris entre
tières employées sont : le coke pulvérisé toutes ces tiges est rempli de graphite forte-
(vingt parties), le sable (vingt-neuf par- ment tassé, de façon que le tout forme une
ties), le sel marin (cinq parties) et la seule masse àlaquelle on amène le courant par
sciure de bois (trois parties). Le four élec- quatre câbles de grande section réunis à la
trique qui sert à cette préparation se com- plaque de fer. Les autres côtés du four sont
pose d'un immense parallélépipède ayant également construits en briques réfractai-
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ res; après chaque opération on les démolit,
I car, pendant la fabrication, il s'est formé des
H incrustations à la surface des briques, les-
■ quelles produisent une dérivation de cou-
rant en raison de leur conductibilité (1).
Pour mettre l'appareil en marche, on com-
mence par remplir le four aux 4/5 avec le
mélange indiqué plus haut, en ayant bien
soin de réserver, au moyen de plaques de
tôle, une rigole entre les deux électrodes;
dans cette rigole, on place environ 400 kilo-
grammes de coke granulé et l'on achève de
remplir le four avec le mélange à traiter ; la
partie centrale est haussée en forme de dos
d'âue, de telle façon que la hauteur défini-
tive soit, au centre, de 2m4 environ; le coke
constitue ainsi une âme semi-conductrice de
4m2 de longueur et de 0m55 de diamètre
• ^ WK "Wl% moyen.
Bfcfc^/ wf-\ m l>«'x que le four commence à chauffer par
R^jPPjE^ '«I I le passage du courant, on voit se dégager de
BM^Jp-"" ' k^B H l'oxyde de carbone par toutes les fissures, el
g^J/^tfl-;. " " ^kjj I celui-ci vient brûler au contact de l'air : il a
BB^2^^2- i ■ pris naissance dans la réduction de la silice
par le charbon. Lorsque cette réduction est
complète, c'est-à-dire quand l'opération esi
WÊ^^^^^^êÊÊÊÊ I terminée, on détache les câbles conducteurs
de la plaque de fer et l'on met aussitôt en
marche le four suivant pendant qu'on laisse
S. M. Nicolas II inspiré par la Paix reçoit les Hommages refroidir celui qui vient de fonctionner; on
de l'Industrie et du Commerce Français démolit alors ce dernier, on enlève les ma-
M. J.-O. Achard, statuaire tières n'ayant pas servi, puis la couche de
carborandum cristallisé; le coke constituant
environ 6 mètres de longueur, lm75 de lar- l'âme a changé d'aspect et s'est partielle-
geur et lm50 de hauteur. Ses petits cô- ment transformé en graphite. Autour de
tés sont construits une fois pour toutes l'âme se trouvent des cristaux de carboran-
et composés de briques réfractaires formant dum.
une épaisseur de 60 centimètres. Au centre de
ChaCUn de Ces murs est dlSpOSee Une plaque (,) Le Carborandum(yoiT%a. Lumière électrique du-7 mars 19(18).