DOI Heft:
Supplement au Nr. 122
DOI Artikel:La sculpture au Salon de 1908 des Artistes français, [8]
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de nos industries en même temps que la
consécration du talent de ceux qui les con-
çoivent.
DESRUELLES (Félix)
Né à Valenciennes, est un élève de l'atelier
Falguière et obtient, en 1891, le 2e second
Grand Prix de Rome avec Apollon charmant
des bergers et, en 1893, le 1er second Grand
Prix avec un bas-relief : L'Age d'or.
Le Salon de 1897 avait reçu de lui un haut-
relief, Pastorale, et une figure en marbre, Job,
qui valent à leur auteur une seconde médaille
M. Desruelles, statuaire
et le Prix National, puis l'Exposition de 1900
vit figurer YEnfant prodigue, que M. Des-
ruelles exécutait à. son retour de Rome.
Cette œuvre eut un succès très justifié et
qui fut consacré par une médaille d'or et la
croix de chevalier de la Légion d'honneur.
Cette année, M. Desruelles nous a montré
qu'il aimait la nature champêtre dans son
groupe allégorique du Printemps, que nous
reproduisons ici et dont nos lecteurs ne man-
queront pas d'apprécier la valeur au point de
vue surtout de la délicatesse d'exécution. Ce
groupe très important en pierre est destiné
au parc de Rambouillet.
Enfin M. Desruelles termine en ce moment
le monument de J.-B. Carpeaux pour la ville
de Valenciennes.
ALAPHILIPPE (Camille)
Né à Tours, en 1874, fait ses études dans sa
ville natale sous la direction de Félix Lau-
rent; puis vient, en 1894, à Paris, où il entra
à l'Ecole des Beaux-Arts dans l'atelier Barrias
pour passer ensuite dans celui de M. F. Si-
card.
Monté une première fois en loge en 1897,
M. Alaphilippe envoie d'abord la Consola-
trice, bas-relief en plâtre, puis une figure de
Pêcheur lançant son filet, et enfin un groupe
en marbre : Les Mystères douloureux.
Titulaire du Grand Prix de Rome en 1898,
nous retrouvons ce dernier groupe, en 1904,
au Salon des Artistes français, où, du reste,
M. Alaphilippe avait obtenu une mention
honorable en 1901 et devait obtenir une
médaille de 3e classe en 1905.
Entre-temps, on peut rappeler son Projet de
décoration pour une pouponnière, bas-relief
devant être exécuté en céramique ; depuis,
M. Alaphilippe s'est beaucoup consacré au
travail du grès vernissé, avec lequel il obtint
des effets tout particulièrement heureux, soit
avec les Mensonges, figurant au Salon de
1907, soit avec la Dame au singe, que nous
avons admirée cette année.
En même temps que cette dernière figure
en grès, M. Alaphilippe exposait un projet de
fontaine, Premier Miroir, que bien des châ-
telains seraient très heureux de posséder au
milieu de leurs verdoyantes pelouses. C'est
cette figure dont nous donnons la reproduc-
tion.
(3 \^
de nos industries en même temps que la
consécration du talent de ceux qui les con-
çoivent.
DESRUELLES (Félix)
Né à Valenciennes, est un élève de l'atelier
Falguière et obtient, en 1891, le 2e second
Grand Prix de Rome avec Apollon charmant
des bergers et, en 1893, le 1er second Grand
Prix avec un bas-relief : L'Age d'or.
Le Salon de 1897 avait reçu de lui un haut-
relief, Pastorale, et une figure en marbre, Job,
qui valent à leur auteur une seconde médaille
M. Desruelles, statuaire
et le Prix National, puis l'Exposition de 1900
vit figurer YEnfant prodigue, que M. Des-
ruelles exécutait à. son retour de Rome.
Cette œuvre eut un succès très justifié et
qui fut consacré par une médaille d'or et la
croix de chevalier de la Légion d'honneur.
Cette année, M. Desruelles nous a montré
qu'il aimait la nature champêtre dans son
groupe allégorique du Printemps, que nous
reproduisons ici et dont nos lecteurs ne man-
queront pas d'apprécier la valeur au point de
vue surtout de la délicatesse d'exécution. Ce
groupe très important en pierre est destiné
au parc de Rambouillet.
Enfin M. Desruelles termine en ce moment
le monument de J.-B. Carpeaux pour la ville
de Valenciennes.
ALAPHILIPPE (Camille)
Né à Tours, en 1874, fait ses études dans sa
ville natale sous la direction de Félix Lau-
rent; puis vient, en 1894, à Paris, où il entra
à l'Ecole des Beaux-Arts dans l'atelier Barrias
pour passer ensuite dans celui de M. F. Si-
card.
Monté une première fois en loge en 1897,
M. Alaphilippe envoie d'abord la Consola-
trice, bas-relief en plâtre, puis une figure de
Pêcheur lançant son filet, et enfin un groupe
en marbre : Les Mystères douloureux.
Titulaire du Grand Prix de Rome en 1898,
nous retrouvons ce dernier groupe, en 1904,
au Salon des Artistes français, où, du reste,
M. Alaphilippe avait obtenu une mention
honorable en 1901 et devait obtenir une
médaille de 3e classe en 1905.
Entre-temps, on peut rappeler son Projet de
décoration pour une pouponnière, bas-relief
devant être exécuté en céramique ; depuis,
M. Alaphilippe s'est beaucoup consacré au
travail du grès vernissé, avec lequel il obtint
des effets tout particulièrement heureux, soit
avec les Mensonges, figurant au Salon de
1907, soit avec la Dame au singe, que nous
avons admirée cette année.
En même temps que cette dernière figure
en grès, M. Alaphilippe exposait un projet de
fontaine, Premier Miroir, que bien des châ-
telains seraient très heureux de posséder au
milieu de leurs verdoyantes pelouses. C'est
cette figure dont nous donnons la reproduc-
tion.
(3 \^