CHAMBRE DES DÉPUTÉS. * '
■iû Que les tarifs de transport sur les voies ferrées du départe-
ment de Constantine, qui sont plus élevés que dans les dépar-
tements d'Alger et d'Oran, soient abaissés dans une notable
proportion ;
4° Que les améliorations apportées au service des paquebots,
entre Marseille et Alger, soient étendues au reste de l'Algérie.
Par contre, il a rejeté un vœu demandant que l'on puisse
choisir les juges de paix de l'Algérie parmi les personnes non
pourvues du diplôme de licencié en droit. Le conseil supérieur
a sans doute pensé, non sans raison, que ce n'est pas au
moment où l'on étend les attributions des juges de paix qu'il
convient de diminuer les garanties de savoir que l'on exige
d'eux.
CHAMBRE DES DÉPUTÉS
Dans sa séance du 20 janvier dernier, la Chambre des
députés a discuté la deuxième section du budget du ministère
de l'intérieur qui comprend les dépenses d'administration et les
dépenses de colonisation en Algérie. On sait que les autres
dépenses figurent aux budgets respectifs des autres ministères.
A cette occasion, M. Arnous s'est livré à une critique, très
modérée d'ailleurs, du budget algérien. Suivant lui, les dépenses
de notre colonie africaine s'élèvent, en y comprenant les
dépenses de l'armée d'occupation et de la marine, à 115 mil-
lions environ; les recettes pour l'exercice 1887 sont évaluées
à 43 millions en chiffres ronds, en sorte qu'il y a un écart de
72 millions entre les recettes et les dépenses. Si l'on ne tient
pas compte des dépenses de la guerre et de la marine, l'écart est
encore d'une vingtaine do millions. M. Arnous conclut en
demandant que l'on établisse en Algérie la contribution foncière
et l'impôt personnel et mobilier.
M. Etienne, rapporteur du budget de l'Algérie, a répondu
à M. Arnous. Il ne pouvait nier qu'il y a un écart assez consi-
dérable entre les recettes et les dépenses de l'Algérie. Mais il
convient de déduire de ces dépenses les dépenses de la guerre
■iû Que les tarifs de transport sur les voies ferrées du départe-
ment de Constantine, qui sont plus élevés que dans les dépar-
tements d'Alger et d'Oran, soient abaissés dans une notable
proportion ;
4° Que les améliorations apportées au service des paquebots,
entre Marseille et Alger, soient étendues au reste de l'Algérie.
Par contre, il a rejeté un vœu demandant que l'on puisse
choisir les juges de paix de l'Algérie parmi les personnes non
pourvues du diplôme de licencié en droit. Le conseil supérieur
a sans doute pensé, non sans raison, que ce n'est pas au
moment où l'on étend les attributions des juges de paix qu'il
convient de diminuer les garanties de savoir que l'on exige
d'eux.
CHAMBRE DES DÉPUTÉS
Dans sa séance du 20 janvier dernier, la Chambre des
députés a discuté la deuxième section du budget du ministère
de l'intérieur qui comprend les dépenses d'administration et les
dépenses de colonisation en Algérie. On sait que les autres
dépenses figurent aux budgets respectifs des autres ministères.
A cette occasion, M. Arnous s'est livré à une critique, très
modérée d'ailleurs, du budget algérien. Suivant lui, les dépenses
de notre colonie africaine s'élèvent, en y comprenant les
dépenses de l'armée d'occupation et de la marine, à 115 mil-
lions environ; les recettes pour l'exercice 1887 sont évaluées
à 43 millions en chiffres ronds, en sorte qu'il y a un écart de
72 millions entre les recettes et les dépenses. Si l'on ne tient
pas compte des dépenses de la guerre et de la marine, l'écart est
encore d'une vingtaine do millions. M. Arnous conclut en
demandant que l'on établisse en Algérie la contribution foncière
et l'impôt personnel et mobilier.
M. Etienne, rapporteur du budget de l'Algérie, a répondu
à M. Arnous. Il ne pouvait nier qu'il y a un écart assez consi-
dérable entre les recettes et les dépenses de l'Algérie. Mais il
convient de déduire de ces dépenses les dépenses de la guerre