236 ASSOCIATION DE L'AFRIQUE DU NORD
« Ce textile, d'une qualité supérieure, est exploité courageusement
par le concessionnaire, M. Artigues, qui n'a pas craint de s'installer
bien avant la certitude qu'une ligne ferrée, passant à proximité de son
exploitation, pourrait lui assurer le transport à la mer dans des condi-
tions à peu près favorables.
« L'administration supérieure devrait surtout se préoccuper de la
création de quelques villages dans les environs de Soukahras. Divers
emplacements remplissant toutes les conditions d'hygiène et de prospé-
rité ont été depuis longtemps signalés; mais les soucis de la politique,
et peut-être la maigreur de notre budget font négliger cette partie essen-
tielle du programme de colonisation.
« B. Denave. »
ASSOCIATION DE L'AFRIQUE DU NORD
L'Association de l'Afrique du Nord ayant été autorisée par arrêté
ministériel du 12 niai 1887 s'est réunie, le 44 juin, dans l'une des
salles de l'hôtel Continental pour procéder à sa constitution définitive.
La séance a été ouverte à 5 h. 4o, sous la présidence de M. Béquet,
conseiller d'État, l'un des vice-présidents.
Étaient présents : MM. Hondas, Colin, Renier, Chabert, de Mau-
beuge, Favrot, Wahl, Lestiboudois, Alb. Rey, Déglise, Longo,
Cotelle (Em.), Ocolïroy, Massigli, Bernard (Ant.), Deroste (E.),
Broussais, Rousseau, Chassériau, Boutet, Olivaint, l'oinssot, Bclvey,
Rourlier, Sarlande, Choupot, Parodi, Rey (E.), Stieldorff, Maté,
Stora, etc.
M. Béquet prononce l'allocution suivante :
« JIessieuiis,
<( Le but que nous poursuivons vous dit de quels éléments se
compose et doit se composer l'Association que nous constituons aujour-
d'hui. Voulant faire une France algérienne cl une Algérie française,
nous n'avons pas d'autre drapeau que celui de la France, nous n'avons
pas d'autre préoccupation que celle de sa grandeur, et à nos portes
nous laissons se briser le flot des passions politiques, des croyances
religieuses et des ambitions individuelles. Nous n'avons pas voulu
« Ce textile, d'une qualité supérieure, est exploité courageusement
par le concessionnaire, M. Artigues, qui n'a pas craint de s'installer
bien avant la certitude qu'une ligne ferrée, passant à proximité de son
exploitation, pourrait lui assurer le transport à la mer dans des condi-
tions à peu près favorables.
« L'administration supérieure devrait surtout se préoccuper de la
création de quelques villages dans les environs de Soukahras. Divers
emplacements remplissant toutes les conditions d'hygiène et de prospé-
rité ont été depuis longtemps signalés; mais les soucis de la politique,
et peut-être la maigreur de notre budget font négliger cette partie essen-
tielle du programme de colonisation.
« B. Denave. »
ASSOCIATION DE L'AFRIQUE DU NORD
L'Association de l'Afrique du Nord ayant été autorisée par arrêté
ministériel du 12 niai 1887 s'est réunie, le 44 juin, dans l'une des
salles de l'hôtel Continental pour procéder à sa constitution définitive.
La séance a été ouverte à 5 h. 4o, sous la présidence de M. Béquet,
conseiller d'État, l'un des vice-présidents.
Étaient présents : MM. Hondas, Colin, Renier, Chabert, de Mau-
beuge, Favrot, Wahl, Lestiboudois, Alb. Rey, Déglise, Longo,
Cotelle (Em.), Ocolïroy, Massigli, Bernard (Ant.), Deroste (E.),
Broussais, Rousseau, Chassériau, Boutet, Olivaint, l'oinssot, Bclvey,
Rourlier, Sarlande, Choupot, Parodi, Rey (E.), Stieldorff, Maté,
Stora, etc.
M. Béquet prononce l'allocution suivante :
« JIessieuiis,
<( Le but que nous poursuivons vous dit de quels éléments se
compose et doit se composer l'Association que nous constituons aujour-
d'hui. Voulant faire une France algérienne cl une Algérie française,
nous n'avons pas d'autre drapeau que celui de la France, nous n'avons
pas d'autre préoccupation que celle de sa grandeur, et à nos portes
nous laissons se briser le flot des passions politiques, des croyances
religieuses et des ambitions individuelles. Nous n'avons pas voulu