:)0 SÉNAT.
Dans la même séance (28 janvier) est venu en discussion le
budget de 1887 pour les beaux-arts. Ce budget contenait un
crédit de 50.000 fr. affecté : 30.000 au théâtre d'Alger, et
10,000 fr. à chacun des théâtres de Constantine et d'Oran.
M. Carret a vivement attaqué ce crédit. L'Etat ne subventionne
pas en France les théâtres municipaux : l'honorable député de
la Savoie demande que l'on agisse de même pour les théâtres
algériens. A
M. Etienne, député d'Oran, et, après lui, M. Letellier, député
d'Alger, ont eu beau défendre la subvention au nom des in-
térêts des arts compromis par la suppression de la subvention,
des intérêts de l'armée, des fonctionnaires et de la population
civile qu'on a envoyée au-deià de la Méditerranée ou qui se sont
expatriés pour s'établir en Algérie et qui tiennent à conserver
quelque chose de la civilisation métropolitaine, ils n'ont pas
réussi à sauver le crédit qu'ils défendaient : après une courte
apparition de M. Lorois, député du Finistère, à la tribune,
l'allocation dont il s'agit a été supprimée.
S É N AT
La commission du Sénat, chargée d'examiner la proposition
de M. d'Haussonville et le projet du gouvernement sur la créa-
tion d'une Caisse de la Colonisation alimentée au moyen de
l'aliénation des immeubles domaniaux, poursuit activement ses
travaux. Son rapporteur sera prochainement nommé.
Dans une de ses dernières séances, elle a supprimé les excep-
tions proposées au principe de la vente aux enchères de lots de
colonisation.
Le Sénat est, en outre, saisi d'un projet de loi relatif à la
destruction des insectes, cryptogames, etc., nuisibles à la vigne.
L'économie de la loi consiste à faire prendre par les préfets,
sous la haute autorité des ministres, des arrêtés prescrivant les
mesures à prendre, mesures qui varieront suivant les dépar-
tements.
Dans la même séance (28 janvier) est venu en discussion le
budget de 1887 pour les beaux-arts. Ce budget contenait un
crédit de 50.000 fr. affecté : 30.000 au théâtre d'Alger, et
10,000 fr. à chacun des théâtres de Constantine et d'Oran.
M. Carret a vivement attaqué ce crédit. L'Etat ne subventionne
pas en France les théâtres municipaux : l'honorable député de
la Savoie demande que l'on agisse de même pour les théâtres
algériens. A
M. Etienne, député d'Oran, et, après lui, M. Letellier, député
d'Alger, ont eu beau défendre la subvention au nom des in-
térêts des arts compromis par la suppression de la subvention,
des intérêts de l'armée, des fonctionnaires et de la population
civile qu'on a envoyée au-deià de la Méditerranée ou qui se sont
expatriés pour s'établir en Algérie et qui tiennent à conserver
quelque chose de la civilisation métropolitaine, ils n'ont pas
réussi à sauver le crédit qu'ils défendaient : après une courte
apparition de M. Lorois, député du Finistère, à la tribune,
l'allocation dont il s'agit a été supprimée.
S É N AT
La commission du Sénat, chargée d'examiner la proposition
de M. d'Haussonville et le projet du gouvernement sur la créa-
tion d'une Caisse de la Colonisation alimentée au moyen de
l'aliénation des immeubles domaniaux, poursuit activement ses
travaux. Son rapporteur sera prochainement nommé.
Dans une de ses dernières séances, elle a supprimé les excep-
tions proposées au principe de la vente aux enchères de lots de
colonisation.
Le Sénat est, en outre, saisi d'un projet de loi relatif à la
destruction des insectes, cryptogames, etc., nuisibles à la vigne.
L'économie de la loi consiste à faire prendre par les préfets,
sous la haute autorité des ministres, des arrêtés prescrivant les
mesures à prendre, mesures qui varieront suivant les dépar-
tements.