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Revue de l'Afrique française — Paris, 5(Sixième Année).1887

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Nr. 27 ( Juillet 1887)
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Bernard, Antoine: Informations parlamentaires
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Geoffroy, Auguste: Chronique
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https://doi.org/10.11588/diglit.19134#0283

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chronique F"1.

d'ouverture de crédit de 186,000 francs pour la construction des
écoles supérieures d'Aigre ;

• Les dépenses de construction et d'installation de ces écoles ont été
évaluées à 3,200,000 francs. Il doit être pourvu à ces dépenses au
moyen de la vente d'immeubles domaniaux. Les ressources réalisées
ainsi s'élevaient, au 31 décembre dernier, à 2,836,680 fr. 08. Les
crédits ouverts, y compris les 173,872 fr. 62 dont le report est de-
mandé, permettront de faire emploi de la totalité des recettes encaissées;

5° D'une demande de 8,33 i francs pour la subvention aux théâtres
de l'Algérie pendant les,mois de janvier et février derniers;

6° D'une demande de crédit de 9,950 francs pour l'école d'appren-
tissage de Dellys.

Antoine Bernard.

CHRONIQUE

Le bulletin de l'Alliance française, dans son numéro de mai, donne
des détails fort intéressants sur l'état actuel de l'enseignement en Tu-
nisie, qui aurait fait depuis peu de sensibles progrès. L'importance :1e
cette constatation, pour ce que l'on peut appeler la dernière conquête
française, réside surtout en ceci : qu'instruction publique, au sens de
VAlliance française, veut dire d'abord extension de notre influence par
la propagation plus grande de notre langue. Il faut évidemment s'en
féliciter : quand bien même les indigènes ne tireraient de la fréquenta-
lion de nos écoles d'autre avantage que celui de rendre nos relations
avec eux plus aisées, et celui de préparer l'union des peuples, le résul-
tat serait suffisant. Ce sera l'œuvre du temps d'atténuer leurs vices
propres et de préparer l'assimilation.

D'après l'Alliance française, il n'est pas aujourd'hui une seule lo-
calité de la Régence, un peu importante, qui n'ait une ou deux écoles.
Européens, Israélites, indigènes envoient leurs enfants étudier notre
langue. Voici la situation scolaire de chacun des centres tunisiens, en
commençant aux frontières algériennes. Tabarka a une école mixte,
fréquentée par une cinquantaine, d'enfants; Bizerte en a deux, une
pour les garçons et l'autre pour les filles, comptant un ensemble de
cent cinquante enfants à elles deux. La Marsa a une école mixte de
 
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