la dernière session du conseil général. 21
de l'Etat, des Tamgout des Béni Djenmad et de Akfadou, ce
village deviendra industriel. L'agrandissement de Tamda se fera
par l'acquisition d'une certaine quantité de terrains, par voie
d'échanges au nord-est de ce centre déjà créé. Il est aussi ques-
tion de créer un village au marché de Tlita de Sidi libou Nab,
à 12 kilomètres au sud de Dra-bou-Khedda. sur la ligne ferrée
de Dellys à Boghni. Les travaux de cetta ligne sont déjà com-
mencés à Dellys et à Rébeval,
Rappelons, en terminant, que, comme nous l'avons dit dans
notre précédent numéro, la ligne de Gonstantine à Alger fonc-
tionne dès à présent. C'est là un fait économique dont l'impor-
tance considérable n'échappera à personne.
Augustin BERNARD.
LA DERNIÈRE SESSION DU CONSEIL SUPÉRIEUR
(15-30 Novembre 1886.)
On sait que le gouverneur général de l'Algérie est assisté
d'un conseil supérieur chargé de délibérer sur le budget général
de l'Algérie, l'assiette et la répartition des différents impôts.
Ce conseil est composé des hauts fonctionnaires de l'Algérie
et de dix-huit membres délégués par les conseils généraux des
trois départements.
Cette assemblée se réunit chaque année, après la session des
conseils généraux. Son rôle est purement consultatif, et on ne
saurait nier qu'il ne pourrait en être autrement; la plus grande
partie du budget de l'Algérie, celle qui relève directement des
ministres, n'est pas soumise à ses délibérations; si l'ensemble
du budget algérien était voté par le conseil supérieur, il en
résulterait cette anomalie que cette assemblée voterait des
dépenses, sans voter en même temps les recettes corrélatives. Il
y a lieu de remarquer, en effet, que les dépenses totales de
l'Algérie, prévues au budget de 1887, s'élèvent à 60 millions', si
l'on ne tient compte que des services civils, et à 115 millions
de l'Etat, des Tamgout des Béni Djenmad et de Akfadou, ce
village deviendra industriel. L'agrandissement de Tamda se fera
par l'acquisition d'une certaine quantité de terrains, par voie
d'échanges au nord-est de ce centre déjà créé. Il est aussi ques-
tion de créer un village au marché de Tlita de Sidi libou Nab,
à 12 kilomètres au sud de Dra-bou-Khedda. sur la ligne ferrée
de Dellys à Boghni. Les travaux de cetta ligne sont déjà com-
mencés à Dellys et à Rébeval,
Rappelons, en terminant, que, comme nous l'avons dit dans
notre précédent numéro, la ligne de Gonstantine à Alger fonc-
tionne dès à présent. C'est là un fait économique dont l'impor-
tance considérable n'échappera à personne.
Augustin BERNARD.
LA DERNIÈRE SESSION DU CONSEIL SUPÉRIEUR
(15-30 Novembre 1886.)
On sait que le gouverneur général de l'Algérie est assisté
d'un conseil supérieur chargé de délibérer sur le budget général
de l'Algérie, l'assiette et la répartition des différents impôts.
Ce conseil est composé des hauts fonctionnaires de l'Algérie
et de dix-huit membres délégués par les conseils généraux des
trois départements.
Cette assemblée se réunit chaque année, après la session des
conseils généraux. Son rôle est purement consultatif, et on ne
saurait nier qu'il ne pourrait en être autrement; la plus grande
partie du budget de l'Algérie, celle qui relève directement des
ministres, n'est pas soumise à ses délibérations; si l'ensemble
du budget algérien était voté par le conseil supérieur, il en
résulterait cette anomalie que cette assemblée voterait des
dépenses, sans voter en même temps les recettes corrélatives. Il
y a lieu de remarquer, en effet, que les dépenses totales de
l'Algérie, prévues au budget de 1887, s'élèvent à 60 millions', si
l'on ne tient compte que des services civils, et à 115 millions