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Revue de l'Afrique française — Paris, 5(Sixième Année).1887

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Nr. 21 (Janvier 1887)
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La dernière session du Conseil Supérieur
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https://doi.org/10.11588/diglit.19134#0028

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5>2 LA DERNIÈRE SESSION DU CONSEIL SUPÉRIEUR.

si l'on-y ajoute 55 millions environ demandés pour la guerre el
la marine. Les recettes prévues s'élèvent à 43 millions en
chiffres ronds.

La session du conseil supérieur s'ouvre généralement par un
discours du gouverneur général ; c'est là un usage traditionnel
qui permet de résumer à. grands traits la situation et d'exposer
les vues de l'administration supérieure. M. Tirman n'a eu garde
d'y manquer. Son discours, plein de faits intéressants, annonce
la présentation au conseil supérieur d'un projet de réforme
immobilière et hypothécaire, l'application à environ 100.000
individus de la loi constituant l'état civil des indigènes; il rend
compte des mesures prises pour défendre le vignoble algérien
contre l'invasion du phylloxéra-, partout où le terrible insecte
a été constaté, la destruction des vignes atteintes a été effectuée,
et le fléau peut être considéré comme arrêté dans sa marche
envahissante. La confiance des colons n'a pas été ébranlée, et
l'on peut évaluer à 80.Û00 hectares la superficie actuellement
plantée en vignes.

Notre réseau de chemins de fera été augmenté, par la loi du
31 juillet 1886, de la ligne de Blidah à Berrouaghia et de
Mécheria à Ain-Setra. La ligne de Tizi à Mascara a été livrée à
la circulation : la construction de la ligne Beni-Mansour-Bounio
se poursuit activement; la ligne de Menervillc à Tizi-Ouzou est
terminée jusqu'à Haussonvillers ; enfin — et c'est là un l'ait
capital dans l'histoire économique de l'Algérie — la voie ferrée
d'Alger à Constantine est achevée, et Tunis est réuni à la fron-
tière du Maroc par une ligne ininterrompue de près de 1.400
kilomètres de développement.

L'impôt arabe, dont le rendement avait considérablement
diminué, a atteint, en 1886; en principal et centimes addition-
nels, près de 20 millions, en sorte 'que les départements algériens
qui tirent leurs principales ressources de cet impôt, ont vu leur
situation considérablement améliorée. Il en a été de même de
l'assistance publique : des subventions importantes ont pu être
accordées pour la reconstruction des hôpitaux algériens et l'ac-
quisition du matériel qui leur faisait défaut.

L'octroi de mer qui forme la plus importante source de reve-
 
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