DOI Heft:
Nr. 22 (Février 1887)
DOI Artikel:Chemin de fer algeriens
DOI Artikel:Bernard, Augustin: Chronique d'Alger
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.19134#0087
CHRONIQUE d'ALGER
première section fie la voie ferrée qui doit relier Constantiné à
Tebessa.
Les deux premiers lots oui été adjugés à MM. Craste et Weid-
knecht entrepreneurs des travaux de dérasemerit du Coudiat Àti.
Le 3e à M. Rinaud qui vient d'exécuter d'importants travaux
sur la route départementale d'Aïn Beïda à. Tebessa.
L'activité de ces entrepreneurs et la bonne organisation de leurs
chantiers permettent d'espérer que les travaux marcheront rapidement
et que ce tronçon sera peut-être achevé avant la ligne de Soukah-
ras à Tebessa, en construction depuis plus d'un an.
Le personnel de l'Est algérien, devenu disponible par l'achève-
ment du tronçon d'Aïn-Touta à El-Kantara, s'est transporté sur la
nouvelle ligne de Constantiné.
FRANCO-algérienne. — LIGNE d'arZEW* A méchéria ET AÏN-SEFRA
— Il résulte, d'autre part, des informations qui nous parviennent
d'Oran, que les travaux de construction du chemin de fer, entre
Mécheria et Aïn-Sefra, sont activement poussés. Les terrassements
sont terminés entre les points suivants : du 331° kilomètre au 367°,
du 369e au 373'' et du 376° au 383e ; le ballast est achevé entre le
331e et le 3oo° kilomètre. Enfin, la pose a été effectuée du 381e au
367e kilomètre. Tjpois puits ont été creusés le long de ce parcours.
1,830 ouvriers sont occupés sur les chantiers.
CHRONIQUE D'ALGER
Chaque hiver, une foule d'étrangers et de touristes, fuyant les
neiges et les frimas, viennent à Alger de tous les points du globe.
La beauté du ciel, la douceur du climat les attirent, les distractions
et les fêtes les retiennent, leur or enrichit le commerce, leur pré-
sence égaie la ville et contribue à sa prospérité.
Ce sont des hôtes que l'on s'efforce d'amuser. Un comité spécial
s'ingénie à leur donner des fêtes qui se succèdent plus brillantes
les unes que les autres pendant toute la saison. Le théâtre occupe
leurs soirées et Alger a toujours tenu à honneur d'avoir une scène
digne de la capitale du plaisir. Elle y parvenait, grâce à une sub-
vention de l'État, que le Parlement, en veine d'économie, a cru
première section fie la voie ferrée qui doit relier Constantiné à
Tebessa.
Les deux premiers lots oui été adjugés à MM. Craste et Weid-
knecht entrepreneurs des travaux de dérasemerit du Coudiat Àti.
Le 3e à M. Rinaud qui vient d'exécuter d'importants travaux
sur la route départementale d'Aïn Beïda à. Tebessa.
L'activité de ces entrepreneurs et la bonne organisation de leurs
chantiers permettent d'espérer que les travaux marcheront rapidement
et que ce tronçon sera peut-être achevé avant la ligne de Soukah-
ras à Tebessa, en construction depuis plus d'un an.
Le personnel de l'Est algérien, devenu disponible par l'achève-
ment du tronçon d'Aïn-Touta à El-Kantara, s'est transporté sur la
nouvelle ligne de Constantiné.
FRANCO-algérienne. — LIGNE d'arZEW* A méchéria ET AÏN-SEFRA
— Il résulte, d'autre part, des informations qui nous parviennent
d'Oran, que les travaux de construction du chemin de fer, entre
Mécheria et Aïn-Sefra, sont activement poussés. Les terrassements
sont terminés entre les points suivants : du 331° kilomètre au 367°,
du 369e au 373'' et du 376° au 383e ; le ballast est achevé entre le
331e et le 3oo° kilomètre. Enfin, la pose a été effectuée du 381e au
367e kilomètre. Tjpois puits ont été creusés le long de ce parcours.
1,830 ouvriers sont occupés sur les chantiers.
CHRONIQUE D'ALGER
Chaque hiver, une foule d'étrangers et de touristes, fuyant les
neiges et les frimas, viennent à Alger de tous les points du globe.
La beauté du ciel, la douceur du climat les attirent, les distractions
et les fêtes les retiennent, leur or enrichit le commerce, leur pré-
sence égaie la ville et contribue à sa prospérité.
Ce sont des hôtes que l'on s'efforce d'amuser. Un comité spécial
s'ingénie à leur donner des fêtes qui se succèdent plus brillantes
les unes que les autres pendant toute la saison. Le théâtre occupe
leurs soirées et Alger a toujours tenu à honneur d'avoir une scène
digne de la capitale du plaisir. Elle y parvenait, grâce à une sub-
vention de l'État, que le Parlement, en veine d'économie, a cru