Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Revue de l'Afrique française — Paris, 5(Sixième Année).1887

DOI issue:
Nr. 28 (Août 1887)
DOI article:
Geoffroy, Auguste: Chronique tunisienne et algérienne
DOI issue:
Nr. 31 (Novembre 1887)
DOI article:
Rochaïd, A.: Correspondance
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.19134#0319

DWork-Logo
Overview
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
chronique tunisienne et algérienne 263

M. Pascaud, ingénieur civil, ancien élève de l'école des arts et
métiers d'Aix, et constructeur à Oran, est resté adjudicataire des divers
lots avec un rabais de 31 à 37 0/0.

Port de Bém-Saf. — On se plaint, dans cette localité, que le dra-
gage du port ne s'opère pas conformément aux conditions imposées a
la Compagnie par le cahier des charges.

La jetée ouest, réservée au commerce, serait complètement ensablée
et il devient impossible aux navires de l'accoster et de manœuvrer aux
abords.

La Compagnie minière de Béni-Saf sait pourtant bien qu'elle n'a
pas le droit de laisser ensabler le port dont elle n'est pas propriétaire,
mais simplement concessionnaire, et cela à des conditions définies,
prévues et nettement déterminées.

Quant aux ports algériens, ils vont être l'objet d'entreprises considé-
rables. Récemment, le projet relatif au port d'Oran était adopté ; pour
l'ensemble des autres, nous ne saurions mieux faire que d'emprunter
quelques lignes à VAkbav. Les renseignements que donne cet excellent
organe des intérêts algériens sont pleins d'intérêt et d'actualité.

Plusieurs sociétés financières sont actuellement en instance pour
obtenir l'autorisation de construire quelques-uns des ports de la côte
algérienne, dans les conditions qui avaient été proposées par le Conseil
supérieur.

La Compagnie de l'Est-Algérien offre de construire le port de
Bougie, auquel accède la ligne de Beni-Mansour, en faisant l'avance
du capital nécessaire à cette entreprise, dont elle se rembourserait par
la perception, pendant une période à déterminer, de taxes de quai et
autres, que devraient acquitter les navires.

Une compagnie financière, qui demande la concession de la cons-
truction d'un chemin de fer de Tletncem à Rascbgoun, propose de
créer un port dans les mêmes conditions que le précédent, de façon à
mettre la région extrême du département d'Oran, sur la frontière maro-
caine, en communication avec la mer par la route la plus courte, ainsi
que le demandent instamment les populations.

Le port de Djidjelli pourra s'exécuter d'une façon identique, surtout
si l'on construit la ligne projetée de Djidjelli àSétif, qui a chance d'être
substituée à celle de Bougie-Sétif qui semble abandonnée.

Le port de Philippeville est terminé, ou à peu près, à l'aide des sub
ventions antérieures de l'État et des avances de la Chambre de com-
merce.
 
Annotationen