264 CHRONIQUE TUNISIENNE ET ALGERIENNE
Celui de Bône se construira avec les avances de la Chambre de
commerce, les dons et avances de la municipalité.
Le Gouvernement paraît plein de bonne volonté pour construire
également à bref délai celui de La Calle.
On peu{ donc considérer l'achèvement ou la construction des ports
de la côte algérienne comme assurés, sans avoir recours aux subven-
tions allouées annuellement par l'Etat, qui n'aurait plus que des
garanties d'intérêt à payer pour quelques-uns.
Comme il y a des propositions d'exécution sans que l'Etat ait rien
à débourser, la solution de cette question peut se produire à bref délai;
la place d'Alger avec les lignes ferrées qui y aboutissent aurait ainsi
des moyens d'embarquement et de débarquement des plus commodes
et complets.
Pour Dellys, le projet de construction d'un chemin de fer départe-
mental desservant la Kabylie et se dirigeant sur Boghari, avec prolon-
gements ultérieurs, a déjà provoqué des propositions de construction
d'un port dans des conditions beaucoup plus complètes que celui
auquel on travaillait depuis six ans. Au projet en cours d'exécution,
dont la dépense s'élevait à 635,000 francs, va venir s'ajouter un nou-
veau projet, complètement étudié, dont la dépense s'élèverait à
2,500,000 francs, et qu'une compagnie financière demande à cons-
truire dans les mêmes conditions que les précédentes.
Le port d'Arzew peut être construit dans des conditions identiques;
car des propositions de même nature avaient été faites à ce sujet, il y
a deux ans. Sa situation de tête de ligne du chemin de Saïda et pro-
longement rend probable une solution prochaine, à laquelle la Compa-
gnie franco-algérienne est très intéressée.
Le port de Mostaganem va être créé au moyen de l'emprunt que
réalise en ce moment la municipalité de cette ville.
Celui de Ténès se termine avec les subventions allouées par l'État ;
par conséquent, le chemin de fer d'O/iéansville à la mer, que ré-
clament avec instance les populations de l'arrondissement, aura sa
tête de ligne créée, quand il sera lui-même concédé et construit.
Des améliorations, nécessaires pour assurer la sécurité d'entrée des
navires et la. tranquillité de la nappe d'eau, sont en voie d'exécution
au port d'Alger ; et, d'autre part, des éludes complètes d'un projet de
création d'un arrière-port, dans la haie de Mustapha, ont été soumises
à l'approbation du ministre des travaux publics, et, en conséquence,
Celui de Bône se construira avec les avances de la Chambre de
commerce, les dons et avances de la municipalité.
Le Gouvernement paraît plein de bonne volonté pour construire
également à bref délai celui de La Calle.
On peu{ donc considérer l'achèvement ou la construction des ports
de la côte algérienne comme assurés, sans avoir recours aux subven-
tions allouées annuellement par l'Etat, qui n'aurait plus que des
garanties d'intérêt à payer pour quelques-uns.
Comme il y a des propositions d'exécution sans que l'Etat ait rien
à débourser, la solution de cette question peut se produire à bref délai;
la place d'Alger avec les lignes ferrées qui y aboutissent aurait ainsi
des moyens d'embarquement et de débarquement des plus commodes
et complets.
Pour Dellys, le projet de construction d'un chemin de fer départe-
mental desservant la Kabylie et se dirigeant sur Boghari, avec prolon-
gements ultérieurs, a déjà provoqué des propositions de construction
d'un port dans des conditions beaucoup plus complètes que celui
auquel on travaillait depuis six ans. Au projet en cours d'exécution,
dont la dépense s'élevait à 635,000 francs, va venir s'ajouter un nou-
veau projet, complètement étudié, dont la dépense s'élèverait à
2,500,000 francs, et qu'une compagnie financière demande à cons-
truire dans les mêmes conditions que les précédentes.
Le port d'Arzew peut être construit dans des conditions identiques;
car des propositions de même nature avaient été faites à ce sujet, il y
a deux ans. Sa situation de tête de ligne du chemin de Saïda et pro-
longement rend probable une solution prochaine, à laquelle la Compa-
gnie franco-algérienne est très intéressée.
Le port de Mostaganem va être créé au moyen de l'emprunt que
réalise en ce moment la municipalité de cette ville.
Celui de Ténès se termine avec les subventions allouées par l'État ;
par conséquent, le chemin de fer d'O/iéansville à la mer, que ré-
clament avec instance les populations de l'arrondissement, aura sa
tête de ligne créée, quand il sera lui-même concédé et construit.
Des améliorations, nécessaires pour assurer la sécurité d'entrée des
navires et la. tranquillité de la nappe d'eau, sont en voie d'exécution
au port d'Alger ; et, d'autre part, des éludes complètes d'un projet de
création d'un arrière-port, dans la haie de Mustapha, ont été soumises
à l'approbation du ministre des travaux publics, et, en conséquence,