LES CHEMINS DE FER D'iNTÉRÊT LOCAL
131
Dans les diverses communes de l'Algérie il peut être établi, pour
renseignement des indigènes:
Des écoles ordinaires, dirigées par des instituteurs ou institutrices
français ;
Des écoles principales ou de centre, confiées à des directeurs
français ;
Des écoles préparatoires ou de section confiées à des adjoints,
moniteurs ou auxiliaires indigènes ;
Des écoles enfantines pour les enfants des deux sexes de 4 à
7 ans;
En outre, des écoles manuelles d'apprentissage et des écoles pri-
maires supérieures et professionnelles pourront être Créées;
Enfin les écoles privées Israélites et musulmanes sont désormais
soumises au contrôle de l'autorité académique.
La plupart de ces dispositions sont empruntées au décret du 13
lévrier 1883. La principale innovation consiste dans l'obligation
que le recteur d'Académie d'Alger propose d'imposer partout où
l'existence d'écoles suffisantes le permettra. Cette disposition res-
tera malheureusement encore dans beaucoup d'endroits à l'état de
lettre morte. Dans la commune mixte d'Azeffoun, par exemple,
qui compte près de 3,000 garçons en âge d'aller à l'école, il n'y a
qu'une seule école au lieu de 20 qui seraient nécessaires,
Pour répondre aux besoins les plus urgents, il y aurait actuel-
lement à créer 165 écoles et 122 classes, soit au total 287 emplois.
Or les crédits alloués pour cet objet ne permettent pas de les créer.
Celle lamentable situation mérite d'appeler tout particulièrement
l'attention du ministre de l'Instruction publique et nous avons tout
lieu d'espérer qu'il saura y mettre un terme.
A. Be*.
LES CHEMINS DE FER D'INTÉRÊT LOCAL
Dans sa séance du 29 octobre 1886, le Conseil général d'Alger
a voté l'exécution d'un réseau de chemins de fer d'intérêt local
composé des lignes suivantes :
9
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Dans les diverses communes de l'Algérie il peut être établi, pour
renseignement des indigènes:
Des écoles ordinaires, dirigées par des instituteurs ou institutrices
français ;
Des écoles principales ou de centre, confiées à des directeurs
français ;
Des écoles préparatoires ou de section confiées à des adjoints,
moniteurs ou auxiliaires indigènes ;
Des écoles enfantines pour les enfants des deux sexes de 4 à
7 ans;
En outre, des écoles manuelles d'apprentissage et des écoles pri-
maires supérieures et professionnelles pourront être Créées;
Enfin les écoles privées Israélites et musulmanes sont désormais
soumises au contrôle de l'autorité académique.
La plupart de ces dispositions sont empruntées au décret du 13
lévrier 1883. La principale innovation consiste dans l'obligation
que le recteur d'Académie d'Alger propose d'imposer partout où
l'existence d'écoles suffisantes le permettra. Cette disposition res-
tera malheureusement encore dans beaucoup d'endroits à l'état de
lettre morte. Dans la commune mixte d'Azeffoun, par exemple,
qui compte près de 3,000 garçons en âge d'aller à l'école, il n'y a
qu'une seule école au lieu de 20 qui seraient nécessaires,
Pour répondre aux besoins les plus urgents, il y aurait actuel-
lement à créer 165 écoles et 122 classes, soit au total 287 emplois.
Or les crédits alloués pour cet objet ne permettent pas de les créer.
Celle lamentable situation mérite d'appeler tout particulièrement
l'attention du ministre de l'Instruction publique et nous avons tout
lieu d'espérer qu'il saura y mettre un terme.
A. Be*.
LES CHEMINS DE FER D'INTÉRÊT LOCAL
Dans sa séance du 29 octobre 1886, le Conseil général d'Alger
a voté l'exécution d'un réseau de chemins de fer d'intérêt local
composé des lignes suivantes :
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