DOI Heft:
Nr. 25 (Mai 1887)
DOI Artikel:Bibliographie
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dibliograi'h'ië
BIBLIOGRAPHIE
.). Tissot. — Im Colonisation en Tunisie, br. in 8 de 34 pp.
(Demoflys, libraire-éditeur à Tunis).
La situation économique de la France, où 1rs deux grandes
sources de la prospérité publique, l'Agriculture et l'Industrie, s'é-
puisent dans une crise dont on ne peu! prévoir l'issue, mais à
laquelle on doit chercher des remèdes, tourne le couranl des idées
vers la colonisation. Le malaise des populations ouvrières, la ré-
clame, l'abondance des capitaux cl des bras disponibles y convient,
e( il faut applaudir aux hommes qui comme M. Tissot, s'ef-
forcent de, diriger ce courant vers noire Afrique française. Là seu-
lement en effet, sans quitter leur pairie, sans perdre leur nationa-
lité, sans trop s'éloigner des leurs, nos émigrants trouveronl des
terres aussi fertiles, un climat aussi doux cl des chances de réus-
site aussi grandes qu'en aucun autre poinl du globe.
Quant au système proposé par M. T., qui consiste en la créa-
lion d'une grande compagnie de colonisation chargée de cette
vaste entreprise, nous n'osons nous y rallier complètement. Nous
pensons que, par la multiplication dis efforts individuels on at-
teindra plus vite et plus sûremenl le but que l'on doil se propo-
ser : le peuplement de l'Afrique française par des Français.
Au reste, la brochure de M. T. est remplie d'observations très
justes, de détails très curieux et très intéressants sur l'agricul-
ture et l'industrie tunisienne, de renseignements sur son déve-
loppement économique, sur son avenir el sur les travaux <pii s'y
exécutent : nous ne pouvons qu'en recommander la lecture.
FtRMiM Delajsgle. — Noies et Croquis sur les peu/)/es de l'Islam.
Le Protectorat en Tunisie. Brochure iu-8" de 08 pages. Demoflys,
libraire-éditeur, à Tunis. — Dans celte brochure, M. Delangle, qui
parait forl bien connaître la société musulmane et les choses de la
Tunisie, combat, souvenl avec raison, mais quelquefois aussi avec
trop de vivacité, les théories exposées par M. Pascal, dans ses let-
tres à la Société des Études coloniales, sur la colonisation en Tu-
nisie. A son avis, les espérances que l'ancien préfet de la Gironde
dibliograi'h'ië
BIBLIOGRAPHIE
.). Tissot. — Im Colonisation en Tunisie, br. in 8 de 34 pp.
(Demoflys, libraire-éditeur à Tunis).
La situation économique de la France, où 1rs deux grandes
sources de la prospérité publique, l'Agriculture et l'Industrie, s'é-
puisent dans une crise dont on ne peu! prévoir l'issue, mais à
laquelle on doit chercher des remèdes, tourne le couranl des idées
vers la colonisation. Le malaise des populations ouvrières, la ré-
clame, l'abondance des capitaux cl des bras disponibles y convient,
e( il faut applaudir aux hommes qui comme M. Tissot, s'ef-
forcent de, diriger ce courant vers noire Afrique française. Là seu-
lement en effet, sans quitter leur pairie, sans perdre leur nationa-
lité, sans trop s'éloigner des leurs, nos émigrants trouveronl des
terres aussi fertiles, un climat aussi doux cl des chances de réus-
site aussi grandes qu'en aucun autre poinl du globe.
Quant au système proposé par M. T., qui consiste en la créa-
lion d'une grande compagnie de colonisation chargée de cette
vaste entreprise, nous n'osons nous y rallier complètement. Nous
pensons que, par la multiplication dis efforts individuels on at-
teindra plus vite et plus sûremenl le but que l'on doil se propo-
ser : le peuplement de l'Afrique française par des Français.
Au reste, la brochure de M. T. est remplie d'observations très
justes, de détails très curieux et très intéressants sur l'agricul-
ture et l'industrie tunisienne, de renseignements sur son déve-
loppement économique, sur son avenir el sur les travaux <pii s'y
exécutent : nous ne pouvons qu'en recommander la lecture.
FtRMiM Delajsgle. — Noies et Croquis sur les peu/)/es de l'Islam.
Le Protectorat en Tunisie. Brochure iu-8" de 08 pages. Demoflys,
libraire-éditeur, à Tunis. — Dans celte brochure, M. Delangle, qui
parait forl bien connaître la société musulmane et les choses de la
Tunisie, combat, souvenl avec raison, mais quelquefois aussi avec
trop de vivacité, les théories exposées par M. Pascal, dans ses let-
tres à la Société des Études coloniales, sur la colonisation en Tu-
nisie. A son avis, les espérances que l'ancien préfet de la Gironde