Cartouche composé et gravé par Ducerceav.
CLX1
Salon illustré de 187g, comprenant deux cents dessins originaux et
sei-{e eaux-fortes, exécutés par les artistes d'après leurs propres
œuvres, et accompagnés de poésies inédites, par MM. Jean Aicard,
Th. hé Banville, E. Blémont, H. de Bornier, P. Bourget,
F. Combe, P. Demenv, A. Dézamy, Erckmann-Chatrian,
A. et E. des Essarts. A. et Ch. Frémine, Ch. Grandmoitgin,
E d'Hervilly, A. Houssaye, G. Lafenestre, P. Milliet,
M. Montégut, L. Paté, C. Pertus, A. Pigeon-, F. Pittié,
que les œuvres les plus importantes soient précisément celles
qu'il soit le plus difficile d'obtenir. Cette difficulté n'existerait pas
si nos artistes contemporains avaient conserve' la bonne habitude
de leurs prédécesseurs, de faire des études préliminaires. Mais il
n'y en a plus qu'un petit nombre qui consente à s'astreindre à
cette méthode plus sûre, mais plus longue. La plupart peignent
du premier coup sur la toile, préférant le mouvement et l'élan
de l'improvisation à la certitude peut-être plus froide des études
J. Richepin, G. Rivet, préliminaires. Ont-ils
A. Silvestre, A. Theu- ' V - -y< \ tort ou raison? C'est une
un Ulustré^"^ ^^^^ les'am^
succès de ce catalogue Laciat : Fm d'automne. aujourd'hui bien cher des
l'a décidé à essayer quel- Salons du xvmD siècle
si les peintres et les sculpteurs du temps, Vemet, Greuze, Bou-
cher, Chardin, Fragonard, La Tour, Houdon, Falconnet, Le
Moyne, etc., etc., y avaient joint des dessins originaux de leurs
œuvres.
C'est ce que fait l'Art depuis 1875, dans ses comptes rendus
illustrés du Salon, qu'il publie chaque année; c'est ce qu'entre-
prend cette année M. Dumas, dans la publication spéciale que
nous signalons en ce moment. Grâce à ce concours ou à cette
que chose de plus complet. Il est toujours très difficile
d'obtenir des artistes qu'ils interrompent leur travail pour
faire, avant le Salon, des croquis ou des dessins des œuvres
qu'ils destinent à l'exposition. Tous sont plus ou moins
pressés par le temps, et ils ont toujours peur de ne pas
arriver pour l'époque fixée. Un catalogue illustré publié
dans les conditions qui s'imposaient à M. Dumas est donc tou-
jours et forcément incomplet. Il y a même quelque raison pour
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Salon illustré de 187g, comprenant deux cents dessins originaux et
sei-{e eaux-fortes, exécutés par les artistes d'après leurs propres
œuvres, et accompagnés de poésies inédites, par MM. Jean Aicard,
Th. hé Banville, E. Blémont, H. de Bornier, P. Bourget,
F. Combe, P. Demenv, A. Dézamy, Erckmann-Chatrian,
A. et E. des Essarts. A. et Ch. Frémine, Ch. Grandmoitgin,
E d'Hervilly, A. Houssaye, G. Lafenestre, P. Milliet,
M. Montégut, L. Paté, C. Pertus, A. Pigeon-, F. Pittié,
que les œuvres les plus importantes soient précisément celles
qu'il soit le plus difficile d'obtenir. Cette difficulté n'existerait pas
si nos artistes contemporains avaient conserve' la bonne habitude
de leurs prédécesseurs, de faire des études préliminaires. Mais il
n'y en a plus qu'un petit nombre qui consente à s'astreindre à
cette méthode plus sûre, mais plus longue. La plupart peignent
du premier coup sur la toile, préférant le mouvement et l'élan
de l'improvisation à la certitude peut-être plus froide des études
J. Richepin, G. Rivet, préliminaires. Ont-ils
A. Silvestre, A. Theu- ' V - -y< \ tort ou raison? C'est une
un Ulustré^"^ ^^^^ les'am^
succès de ce catalogue Laciat : Fm d'automne. aujourd'hui bien cher des
l'a décidé à essayer quel- Salons du xvmD siècle
si les peintres et les sculpteurs du temps, Vemet, Greuze, Bou-
cher, Chardin, Fragonard, La Tour, Houdon, Falconnet, Le
Moyne, etc., etc., y avaient joint des dessins originaux de leurs
œuvres.
C'est ce que fait l'Art depuis 1875, dans ses comptes rendus
illustrés du Salon, qu'il publie chaque année; c'est ce qu'entre-
prend cette année M. Dumas, dans la publication spéciale que
nous signalons en ce moment. Grâce à ce concours ou à cette
que chose de plus complet. Il est toujours très difficile
d'obtenir des artistes qu'ils interrompent leur travail pour
faire, avant le Salon, des croquis ou des dessins des œuvres
qu'ils destinent à l'exposition. Tous sont plus ou moins
pressés par le temps, et ils ont toujours peur de ne pas
arriver pour l'époque fixée. Un catalogue illustré publié
dans les conditions qui s'imposaient à M. Dumas est donc tou-
jours et forcément incomplet. Il y a même quelque raison pour