Journal de la marbrerie et de l'art décoratif: bimensuel (5.1908 (Nr. 101-124))

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vous envoie » disait M. Lequeux, présage qui
devait trouver sa réalisation en 1877.

Nous n'insisterons pas sur le passage
d'Henri Nénot à- l'armée ; les souvenirs que
nous rappellerait l'époque troublée pendant
laquelle il conquit la médaille militaire sont
trop tristes pour que nous soyions tenté de
raviver une plaie encore mal cicatrisée.

En 1875, en collaboration avec Oudiné, le
fils du graveur en médailles, il prend part au

Emmanuel et l'Unité italienne. Deux cent
quarante projets furent exposés en 1882 ;
de tous les pays des chefs-d'œuvre furent
envoyés et Nénot apprit un beau matin qu'il
avait remporté le prix de 50,000 francs pour
un projet dont l'exécution fut confiée à un
Italien.

Enfin, en 1882, étant âgé de 29 ans, il
hasarde le concours public pour l'érection de
la Sorbonne. Vingt-huit projets furent pré-

concours ouvert par la ville de Huy (Belgique)
pour la construction d'une école normale et
d'un collège, et les deux artistes ont la joie
de remporter le premier prix avec l'exécution
des travaux.

Mis un peu au défi par déjeunes confrères,
il prit part au concours de la ville de Rome,
qui voulait par un monument glorifier Victor-

sentés, presque tous par des architectes de
valeur. Il fut reconnu que dix de ces projets
méritaient d'être primés et celui de Nénot fut
mis au premier rang, de l'avis unanime du
jury, que présidait M. Alphand.

La question s'étant posée de savoir si l'on
confierait à un artiste aussi jeune des tra-
vaux de cette importance, Charles Garnier,