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du Sénat avait rétabli cette subvention jusqu'à concurrence d'une
somme de 21,000 francs, par le motif» que les directeurs de ces
théâtres ayanl traité avec les municipalités pour la saison théâtrale
qui commence, en octobre pour se terminer en mai, avaient dû
compter sur la partie de la subvention afférente aux cinq premiers
mois, de niai 1887, dont deux douzièmes sont d'ailleurs actuelle-
ment payés en vertu du décret de répartition des crédits provisoires
ouverts par la loi du 18 décembre 1886. »
Conformément à la décision de sa Commission, le Sénat a vote
la subvention ainsi réduite. Mais lorsque le projet de budget lui a
été soumis de nouveau, la Chambre n'a pas cru devoir revenir sur
sa précédente décision et le crédit a été définitivement rejeté.
CHRONIQUE DE LA PROVINCE D'ORAN
L'escadre espagnole à Oran. — Le bordj de Djenien llou Jiesrj. — La frontière
marocaine.
Il y a quelques jours, on signalait dans le port d'Alger la pré-
sence de l'escadre espagnole composée du cuirassé la Numancia
et des frégates Castilla et Germa. Elle avait été précédée par. la
Jilanca, frégate-école d'application des cadets ou aspirants de la
marine.
Cette escadre, primitivement dirigée sur Catane (Sicile), où
viennent d'être constatés quelques cas d'épidémie cholérique, avait
reçu contre-ordre et devait rentrer à Mahon, après avoir visité les
ports d'Alger et d'Oran. ('/est ce qui nous a valu sa visite. La
frégate-école la lilanca arrivée, tout d'abord à Oran, y séjourna
48 heures ancrée dans lavant-port, à côté de l'aquarium Sainte-
Thérèse.
La colonie espagnole, tout à la joie de revoir des compatriotes,
na cessé de visiter le navire el de témoigner sa sympathie au
personnel de l'équipage.
Enfin, le mercredi 10 mars, vers trois heures du soir, les autres
navires de l'escadre étaient en vue.
Une foule curieuse et impatiente encombrait les jetées, les quais,
les gradins de la promenade Létang.
La musique civile — fa Lyrû maritime — jd'Oraa, composée en
du Sénat avait rétabli cette subvention jusqu'à concurrence d'une
somme de 21,000 francs, par le motif» que les directeurs de ces
théâtres ayanl traité avec les municipalités pour la saison théâtrale
qui commence, en octobre pour se terminer en mai, avaient dû
compter sur la partie de la subvention afférente aux cinq premiers
mois, de niai 1887, dont deux douzièmes sont d'ailleurs actuelle-
ment payés en vertu du décret de répartition des crédits provisoires
ouverts par la loi du 18 décembre 1886. »
Conformément à la décision de sa Commission, le Sénat a vote
la subvention ainsi réduite. Mais lorsque le projet de budget lui a
été soumis de nouveau, la Chambre n'a pas cru devoir revenir sur
sa précédente décision et le crédit a été définitivement rejeté.
CHRONIQUE DE LA PROVINCE D'ORAN
L'escadre espagnole à Oran. — Le bordj de Djenien llou Jiesrj. — La frontière
marocaine.
Il y a quelques jours, on signalait dans le port d'Alger la pré-
sence de l'escadre espagnole composée du cuirassé la Numancia
et des frégates Castilla et Germa. Elle avait été précédée par. la
Jilanca, frégate-école d'application des cadets ou aspirants de la
marine.
Cette escadre, primitivement dirigée sur Catane (Sicile), où
viennent d'être constatés quelques cas d'épidémie cholérique, avait
reçu contre-ordre et devait rentrer à Mahon, après avoir visité les
ports d'Alger et d'Oran. ('/est ce qui nous a valu sa visite. La
frégate-école la lilanca arrivée, tout d'abord à Oran, y séjourna
48 heures ancrée dans lavant-port, à côté de l'aquarium Sainte-
Thérèse.
La colonie espagnole, tout à la joie de revoir des compatriotes,
na cessé de visiter le navire el de témoigner sa sympathie au
personnel de l'équipage.
Enfin, le mercredi 10 mars, vers trois heures du soir, les autres
navires de l'escadre étaient en vue.
Une foule curieuse et impatiente encombrait les jetées, les quais,
les gradins de la promenade Létang.
La musique civile — fa Lyrû maritime — jd'Oraa, composée en