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Der Sturm: Monatsschrift für Kultur und die Künste — 19.1928-1929

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Heft 4
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Ring, Thomas: Splitterwochenend
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Proteste
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https://doi.org/10.11588/diglit.47219#0063

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JUNGE platzt herein und zeigt auf das
Weltekel: Mensch, da ist ja der
romantische Christbaumständer, den
wir jetzt in der Schule haben.
SCHWIEGERSOHN: Junge, was meinst Du
zu der sexuellen Frage?
JUNGE: Meine Nutte, deine Nutte. Sie hat
so schön, sie hat so süß die Augen

aufgeschossen. Außerdem färbt der
Lippenstift ab.
SCHWIEGERSOHN und TOCHTER Hand
in Hand: Diese Jugend! Wir stabi-
lisieren uns.
Von oben herab senkt sich die Kulisse eines Himmel-
betts hinter beide, der Junge nimmt die Zeitung vom
Tisch und liest laut Sportnachrichten, das Weltekel ver-
wandelt sich in Amor und singt: Mit dem Pfeil
dem Bogen ....

Proteste

Monsieur et eher Confrere,
Vous m’obligeriez en signalant a l’occasion
le fait suivant ä propos du SURIDEALISME:
Le Mouvement Suridealiste n’est pas
recent.
Le Manifeste du Suridealisme a ete publie
par Emile Malespine, en Fevrier 1925,
dans le n° 7 de »Manometre«.
Je vous prierai d’en prendre note pour eviter
une confusion que pourraient creer quelques
jeunes personnes parisiennes qui viennent de
decouvrier le Suridealisme.
Avec mes sentiments bien confraternels,
bien votre
Emile MALESPINE.
AVIS
Nous protestons encore une fois contre
certaines manoeuvres dont l’origine remonte
aux premieres manifestations surrealistes en
Belgique. L’exposition des oeuvres anciennes
de Giorgio de CHIRICO ä la galerie »Le
Centauren ä Bruxelles se presente, et nous
ne pouvons pas croire que ce soit l’effet du

hasard, sous un jour tel que toutes les con-
fusions sont possibles. Cette exposition ne
peut en 1928 se justifier que par le deni
qu’elle inflige ä un peintre qui s’est arroge
le droit de trahir une pensee qui depuis
longtemps a cesse d’etre la sienne, au profit
de ceux-lä meine qui n’en ont jamais penetre
le mystere. Et il faut voir l’accueil qu’ä
force de bassesse il rencontre aujourd’hui.
II nous suffira donc d’etablir, en maniere
d’advertissement, et pour qu’il ne soit plus
necessaire de nous en expliquer encore, que
ces tentatives miserables qui ne tendent
qu’a faire glisser nos actes du plan od nous
les maintenons, ä celui des combinaisons
commerciales ou ä celui des considerations
sur les destinees de la peinture, nous trou-
veront resolus ä l’opposition la plus violente,
qui n’a plus desormais ä se justifier.
Louis ARAGON
Andre BRETON
Camille GOEMANS
Paul NOUGE

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