DOI article:
Champfleury: Essai de bibliographie céramique, [2]
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.16907#0060
ESSAI
DE
BIBLIOGRAPHIE CÉRAMIQUE1 à
III
ne bibliographie des ouvrages ayant trait aux arts céramiques, quelque
méthodique qu'elle soit, nécessite un classement différent de celui des
ouvrages de même nature relatifs aux lettres; aussi, tout en appréciant
la méthode des grandes bibliographies générales, ne m'en suis-je que
peu préoccupé, commandé par la mise en ordre de traités spéciaux,
dont nul essai de classement n'avait été tenté jusqu'ici.
Tout d'abord deux divisions s'imposèrent, la technique et l'esthé-
tique, qui ne peuvent marcher l'une sans l'autre, et qui cependant diffèrent essentiellement
par les résultats qu'en attend l'industrie ou l'art.
A prendre pour exemple les ouvrages traitant des argiles, des tuiles, briques de
constructions et des poteries grossières, pouvaient-ils faire partie de la classe des publica-
tions relatives aux majoliques, aux œuvres des Palissy, des Délia Robbia, des ateliers des
Médicis ou de la fabrique d'Oiron ?
Si le trait d'union de la cuisson rapproche les produits industriels des pièces artis-
tiques, ce trait d'union ne détermine pas moins le classement à part des Traités, Manuels,
Précis, sous peine de leur faire faire une ingrate figure en regard des histoires célébrant
les splendeurs des arts céramiques. Le musée du Conservatoire des Arts-et-Métiers, annexé
aux galeries du Louvre, paraîtrait forcément aride et pauvre.
11 est rare qu'une table de matières de grandes publications périodiques réponde abso-
lument aux besoins immédiats des érudits. A suivre le système alphabétique, le plus géné-
ralement usité, le nom de l'auteur d'un livre ne donne pas la clef des matières contenues
dans son ouvrage. Par contre, le classement par ordre de matières ne fait pas connaître
i. Voir l'Art, j° année, tome IV, page }. Voir aussi l'Art, i" année, tome [I, page 407.
DE
BIBLIOGRAPHIE CÉRAMIQUE1 à
III
ne bibliographie des ouvrages ayant trait aux arts céramiques, quelque
méthodique qu'elle soit, nécessite un classement différent de celui des
ouvrages de même nature relatifs aux lettres; aussi, tout en appréciant
la méthode des grandes bibliographies générales, ne m'en suis-je que
peu préoccupé, commandé par la mise en ordre de traités spéciaux,
dont nul essai de classement n'avait été tenté jusqu'ici.
Tout d'abord deux divisions s'imposèrent, la technique et l'esthé-
tique, qui ne peuvent marcher l'une sans l'autre, et qui cependant diffèrent essentiellement
par les résultats qu'en attend l'industrie ou l'art.
A prendre pour exemple les ouvrages traitant des argiles, des tuiles, briques de
constructions et des poteries grossières, pouvaient-ils faire partie de la classe des publica-
tions relatives aux majoliques, aux œuvres des Palissy, des Délia Robbia, des ateliers des
Médicis ou de la fabrique d'Oiron ?
Si le trait d'union de la cuisson rapproche les produits industriels des pièces artis-
tiques, ce trait d'union ne détermine pas moins le classement à part des Traités, Manuels,
Précis, sous peine de leur faire faire une ingrate figure en regard des histoires célébrant
les splendeurs des arts céramiques. Le musée du Conservatoire des Arts-et-Métiers, annexé
aux galeries du Louvre, paraîtrait forcément aride et pauvre.
11 est rare qu'une table de matières de grandes publications périodiques réponde abso-
lument aux besoins immédiats des érudits. A suivre le système alphabétique, le plus géné-
ralement usité, le nom de l'auteur d'un livre ne donne pas la clef des matières contenues
dans son ouvrage. Par contre, le classement par ordre de matières ne fait pas connaître
i. Voir l'Art, j° année, tome IV, page }. Voir aussi l'Art, i" année, tome [I, page 407.