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Houdoy, Jules: Les musées de province, [5]: études sur le Musée de Lille - Donvé
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.16907#0252
e Musée de Lille possède certains portraits, œuvres d'un peintre
contemporain de Boilly, qui, bien que doué d'un véritable talent,
n'eut jamais qu'une célébrité provinciale. 11 habita pourtant Paris
pendant quelques années, et il fut 1 élève, puis l'ami de Greuzc, dont
il s'assimila la manière d'une façon si complète qu'à première vue
ses portraits font penser à ce maître, et que plus d'un, sans doute,
lui ont été attribués.
Lettre au chevalier é. a. Petitot, Parmi les portraits peints par Donvé, c'est le nom de l'artiste
en question, que possède le Musée de Lille nous citerons tout d'abord
celui qui représente Sauvage, membre de l'Académie royale, et que F Art a fait reproduire.
Sauvage, Piat-Joseph, né à Tournay le 19 janvier 1747, étudia d'abord dans l'atelier de
Geeraerts, d'Anvers, le peintre de grisailles, dont il adopta le genre; d'Anvers il alla se fixer à
Paris et, en 1774, il faisait partie de l'Académie de Saint-Luc. 11 envoya neuf tableaux à
l'exposition que cette rivale jalouse de l'Académie royale organisa dans les salons de l'hôtel
Jabach. Parmi ces neuf tableaux, dont la plupart étaient des « bas-reliefs imitant le marbre, la
terre cuite, le bronze et le cuivre fumé, » figurait son morceau de réception à l'Académie de
Saint-Luc; il représentait, dit le livret, « la Mort de Germanicus, bas-relief imitant le
marbre » {} pieds de haut sur 4 pieds de large). Nous citerons aussi : « la Marchande
d'amour, bas-relief clans le genre du bronze antique, d'après une peinture d'Herculanum. »
Deux ans plus tard, Sauvage se fît recevoir de Y Académie des Arts, qui avait été créée à
Lille en 1775", et peignit pour son morceau de réception la Peinture et la Sculpture protégées par
Minerve,, que possède le Musée de Lille. En 1781, il fut agréé par l'Académie royale et prit part
1. Voir l'Art, 50 année, tome IV, pages %7, 61, 6j et 81.
contemporain de Boilly, qui, bien que doué d'un véritable talent,
n'eut jamais qu'une célébrité provinciale. 11 habita pourtant Paris
pendant quelques années, et il fut 1 élève, puis l'ami de Greuzc, dont
il s'assimila la manière d'une façon si complète qu'à première vue
ses portraits font penser à ce maître, et que plus d'un, sans doute,
lui ont été attribués.
Lettre au chevalier é. a. Petitot, Parmi les portraits peints par Donvé, c'est le nom de l'artiste
en question, que possède le Musée de Lille nous citerons tout d'abord
celui qui représente Sauvage, membre de l'Académie royale, et que F Art a fait reproduire.
Sauvage, Piat-Joseph, né à Tournay le 19 janvier 1747, étudia d'abord dans l'atelier de
Geeraerts, d'Anvers, le peintre de grisailles, dont il adopta le genre; d'Anvers il alla se fixer à
Paris et, en 1774, il faisait partie de l'Académie de Saint-Luc. 11 envoya neuf tableaux à
l'exposition que cette rivale jalouse de l'Académie royale organisa dans les salons de l'hôtel
Jabach. Parmi ces neuf tableaux, dont la plupart étaient des « bas-reliefs imitant le marbre, la
terre cuite, le bronze et le cuivre fumé, » figurait son morceau de réception à l'Académie de
Saint-Luc; il représentait, dit le livret, « la Mort de Germanicus, bas-relief imitant le
marbre » {} pieds de haut sur 4 pieds de large). Nous citerons aussi : « la Marchande
d'amour, bas-relief clans le genre du bronze antique, d'après une peinture d'Herculanum. »
Deux ans plus tard, Sauvage se fît recevoir de Y Académie des Arts, qui avait été créée à
Lille en 1775", et peignit pour son morceau de réception la Peinture et la Sculpture protégées par
Minerve,, que possède le Musée de Lille. En 1781, il fut agréé par l'Académie royale et prit part
1. Voir l'Art, 50 année, tome IV, pages %7, 61, 6j et 81.