Armoiries d'Abei.-François Poisson, marquis df. Marignv,
Conseiller du Roi en ses Conseils, Commandeur de Ses Ordres,
Directeur et Ordonnateur Général des Bâtiments, Jardins, Arts, Académies et Manufactures Royales.
PROMENADES
a u
MUSÉE DU LUXEMBOURG
n entrant dans un musée, le premier soin du visiteur, pour peu qu'il soit
sérieux ou veuille s'en donner l'air, est de se munir du catalogue. On le
consulte de temps à autre. On ne lit guère, et l'on a tort. L'introduction
que le conservateur du musée du Luxembourg1 a placée en tète de la
Notice des peintures, sculptures et dessins de l'école moderne exposés
dans les galeries de ce musée national mérite d'être lue, et nous deman-
dons la permission, non pas de la reproduire, mais de la résumer pour
rappeler les origines de l'institution, en préciser le but, et chercher dans
le principe qui a présidé à la création du musée la justification de cer-
taines observations que nous prendrons la liberté grande de soumettre au
lecteur.
« Le palais du Luxembourg, dit l'auteur de cette introduction, fut
dès sa fondation et n'a jamais cessé d'être un sanctuaire d'art. »
Après avoir énuméré les travaux qu'y fit exécuter la reine régente
Marie de Médicis, il rappelle, d'après M. Villot, un fait intéressant :
« M. Villot, en tête du catalogue qu'il a donné des trois expositions
du musée du Luxembourg, en 1852, i8f) et 1863, a raconté dans une
savante introduction l'histoire des diverses collections de tableaux qui occupèrent, depuis 1750,
les appartements du palais. 11 a recueilli les témoignages contemporains sur ce grand événement
des plus fameux tableaux du Cabinet du Roi, livrés pour la première fois au public, et qui fut
le précieux point de départ de notre galerie nationale. L'idée, toute simple qu'elle puisse nous
1. M. Ph. de Chennevières, directeur des beaux-arts. M. Paul Dubois n'est que conservateur suppléant.
2. Tirée de VAlfabeto insogno, exemplare per disegnare, di Giuseppe M* Mitelli, pittore Bolognese. MDCLXXXII1.
Tome XI. 38
Conseiller du Roi en ses Conseils, Commandeur de Ses Ordres,
Directeur et Ordonnateur Général des Bâtiments, Jardins, Arts, Académies et Manufactures Royales.
PROMENADES
a u
MUSÉE DU LUXEMBOURG
n entrant dans un musée, le premier soin du visiteur, pour peu qu'il soit
sérieux ou veuille s'en donner l'air, est de se munir du catalogue. On le
consulte de temps à autre. On ne lit guère, et l'on a tort. L'introduction
que le conservateur du musée du Luxembourg1 a placée en tète de la
Notice des peintures, sculptures et dessins de l'école moderne exposés
dans les galeries de ce musée national mérite d'être lue, et nous deman-
dons la permission, non pas de la reproduire, mais de la résumer pour
rappeler les origines de l'institution, en préciser le but, et chercher dans
le principe qui a présidé à la création du musée la justification de cer-
taines observations que nous prendrons la liberté grande de soumettre au
lecteur.
« Le palais du Luxembourg, dit l'auteur de cette introduction, fut
dès sa fondation et n'a jamais cessé d'être un sanctuaire d'art. »
Après avoir énuméré les travaux qu'y fit exécuter la reine régente
Marie de Médicis, il rappelle, d'après M. Villot, un fait intéressant :
« M. Villot, en tête du catalogue qu'il a donné des trois expositions
du musée du Luxembourg, en 1852, i8f) et 1863, a raconté dans une
savante introduction l'histoire des diverses collections de tableaux qui occupèrent, depuis 1750,
les appartements du palais. 11 a recueilli les témoignages contemporains sur ce grand événement
des plus fameux tableaux du Cabinet du Roi, livrés pour la première fois au public, et qui fut
le précieux point de départ de notre galerie nationale. L'idée, toute simple qu'elle puisse nous
1. M. Ph. de Chennevières, directeur des beaux-arts. M. Paul Dubois n'est que conservateur suppléant.
2. Tirée de VAlfabeto insogno, exemplare per disegnare, di Giuseppe M* Mitelli, pittore Bolognese. MDCLXXXII1.
Tome XI. 38