DOI Artikel:
Guiffrey, Jules: Lettres inédites d'Eugène Delacroix, [2]
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.16907#0080
LETTRES INÉDITES D'EUGÈNE DELACROIX. 67
« Je profite de cette occasion pour vous remercier de votre
souvenir et vous prier d'agre'er l'expression de ma haute considé-
ration et de mon de'voument.
« Eue. Delacroix. »
Delacroix a peint plusieurs fois des lions. Il a également
laissé des dessins à la plume et des lithographies où il a su rendre
merveilleusement la noblesse, la force tranquille et majestueuse
du roi des déserts africains.
En 1848, il envoyait à l'exposition un Lion dans son antre et
un Lion dévorant une chèvre ; tous deux ont été reproduits par la
gravure. Mais c'est un peu plus tard, en 1853, qu'il écrivait à son
M É D É E.
Fac-similé d'un dessin d'Eugène Delacroix, croquis préliminaire pour son tableau. (Musée de Lille.)
fournisseur ordinaire de toiles et de couleurs, M. Thomas, la
lettre suivante. Les Lions dont il est ici parlé ne furent pas ex-
posés en 1853. Que sont-ils devenus? Il serait bien difficile de les
reconnaître sur les indications très-vagues que donne l'artiste, à
moins qu'ils ne fussent datés.
La lettre porte l'adresse suivante : « Monsieur Thomas, —
marchand de tableaux modernes, — rue du Bac, près la rue de
Verneuil. »
XV
« Ce jeudi } mars.
« Monsieur la bordure que vous m'avez envoyée pour les
lions couvre beaucoup trop le tableau. Je ne conçois pas comment
1. Ce billet nous appartient. La date, que Delacroix indiquait bien rarement, est donnée par le cachet de la poste.
« Je profite de cette occasion pour vous remercier de votre
souvenir et vous prier d'agre'er l'expression de ma haute considé-
ration et de mon de'voument.
« Eue. Delacroix. »
Delacroix a peint plusieurs fois des lions. Il a également
laissé des dessins à la plume et des lithographies où il a su rendre
merveilleusement la noblesse, la force tranquille et majestueuse
du roi des déserts africains.
En 1848, il envoyait à l'exposition un Lion dans son antre et
un Lion dévorant une chèvre ; tous deux ont été reproduits par la
gravure. Mais c'est un peu plus tard, en 1853, qu'il écrivait à son
M É D É E.
Fac-similé d'un dessin d'Eugène Delacroix, croquis préliminaire pour son tableau. (Musée de Lille.)
fournisseur ordinaire de toiles et de couleurs, M. Thomas, la
lettre suivante. Les Lions dont il est ici parlé ne furent pas ex-
posés en 1853. Que sont-ils devenus? Il serait bien difficile de les
reconnaître sur les indications très-vagues que donne l'artiste, à
moins qu'ils ne fussent datés.
La lettre porte l'adresse suivante : « Monsieur Thomas, —
marchand de tableaux modernes, — rue du Bac, près la rue de
Verneuil. »
XV
« Ce jeudi } mars.
« Monsieur la bordure que vous m'avez envoyée pour les
lions couvre beaucoup trop le tableau. Je ne conçois pas comment
1. Ce billet nous appartient. La date, que Delacroix indiquait bien rarement, est donnée par le cachet de la poste.