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La chronique des arts et de la curiosité — 1868

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Nr. 5 (2 Février)
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https://doi.org/10.11588/diglit.26660#0027
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LA CHRONIQUE DES ARTS.

19

comprennent la puissance et les bienfaits de l’associa-
tion, qui veulent aider à la réalisation d'une œuvre
utile, s’empressent d’envoyer leur adhésion à M. G.
Mayer, secrétaire-trésorier de la Société des artistes
sculpteurs éditeurs, rue Sedaine, n° 8, qui fournira
tous les renseignements qu’on pourrait désirer.

A. R.

NOUVELLES.

*** La section d’architecture a présenté à l’Acadé-
mie des Beaux-Arts, dans sa séance du 25 janvier, la
liste suivante de candidats pour la place de M. Le
Bas : 1° M. Vaudoyer; 2° M. Questel; 3° M. Ballu ;
4° M. Lequeux.

L’Académie a ajouté à ces noms ceux de MM. Cler-
get, Garnier, Godebœuf, Lacroix.

W Les candidats pour remplacer M. Kastner, dé-
cédé, à la place de membre libre de l'Académie des
Beaux-Arts sont: MM. Charles Blanc, Arsène Iloussaye,
Yinet et M. le comte Waleski.

.** On lit dans le Moniteur :

« Dans son numéro du 22 janvier courant, 1 e Figaro
s’est fait complaisamment l’écho de « deux jeunes
sculpteurs qui auraient cherché en vain, sur la fa-
çade de l’ancienne résidence de Mme de Sévigné, les
deux immortels masques de' satyres par Jean Goujon,
formant autrefois les clefs des deux grandes baies
du premier étage de chaque côté de la porte cochère,
et dont le milliard de la Banque ne pourrait rempla-
cer la perte ! »

« Il faut que ces deux sculpteurs soient bien jeu-
nes L en effet, pour ignorer que les deux ailes de
l’hôtel Carnavalet ont été reconstruites par Mansard,
et que les mascarons dont on déplore la disparition et
qu’on proclame « deux chefs-d’œuvre fouillés par l’il-
lustre artiste de Henri II comme un bijou de Benve-
nuto Cellini » sont dus, non pas à Jean Goujon, mais
à un sculpteur du xvne siècle.

« Quant aux « deux morceaux de pierre » préparés,
dit-on, pour recevoir les copies des têtes de satyres,
dont l’architecte aurait fait disparaître les originaux,
il leur eût été facile de s’assurer qu’ils ont été rap-
portés pour remplacer ceux que le tassement avait
cassés; qu’ils n’offrent point assez de saillie pour être
sculptés en ronde bosse, et que l’on a ménagé, au
devant, l’espace nécessaire pour réintégrer à leur an-
cienne baie les originaux des mascarons.

« Au reste, la Ville ne fait point une transforma-
tion de l’hôtel Carnavalet, mais bien une restitution,
aussi fidèle que possible. Elle a confié ce travail déli-
cat h un architecte plein de respect pour les grands
maîtres et dont le savoir éprouvé offre toutes garan-
ties. La commission des monuments historiques, éta-
blie près le ministère de la Maison de l’Empereur et
des Beaux-Arts, a pris connaissance de ses plans, et
après un examen approfondi, elle les a unanimement
approuvés. »

A* S. M. le roi de Prusse, Guillaume Ier, vient de
faire don à la ville de Paris de son buste exécuté en
marbre par le sculpteur Robert Cauer.

S. M. le roi Louis Ier, de Bavière, a également fait
don du buste en marbre de feu S. M. Maximilien II,
en 1 honneur duquel une fête avait été donnée en
J 857.

Ces deux bustes vont prendre place dans un des
principaux salons, où est formée une galerie des sou-
verains qui ont honoré l’Hôtel de ville de leur pré-
sence.

E Ce mot, qui n’appartenait jusqu’à ce jour, dans cette
acception, qu’au langage familier, est écrit ainsi en ita-
liques dans le journal officie].

*** L’Assassinat de l’évêque de Liège et Y Allée
de Châtaigniers, d’Eugène Delacroix et de Théodore
Rousseau, ont été acquis, à la vente Ivkalil-Bey, par
MM. Brame et Durand-Ruel pour eux et non, comme
le bruit en avait couru, pour le compte d’un amateur
américain.

Les achats faits à l’Exposition universelle pour le
compte du musée céramique de Limoges s’élèvent au-
jourd’hui à 9,000 francs. Les dons de porcelaines et
faïences artistiques faits à ce même musee par les
fabriques françaises et étrangères s’élèvent à la somme
de 50,000 francs. Le conseil municipal de Limoges
vient de nommer une commission pour rechercher
les moyens d’approprier un nouveau local digne de
ces richesses céramiques.

*** Les écoles gratuites de dessin des arts appli-
qués à l’industrie ont été inaugurées, à Limoges, par
le conseil d’administration, le 13 janvier 1868. Le di-
recteur est M. A Lafond. MUc Dupuv est professeur-
adjoint. Une place de professeur de modelage est
vacante ; elle pourrait être recherchée et tenue avec
succès par un sculpteur de Paris ayant déjà travaillé
pour l’industrie qui, aux appointements probables
de 2,000 francs donnés par l’administration des
écoles, pourrait travailler pour les fabriques de por-
celaines et arriver ainsi à de beaux profits. Le nombre
des élèves inscrits s’élève à 300.

Pierre Gavarni a trouvé dans les papiers de son
père, admirablement rangés et, ordonnés avec le soin
le plus curieux, des manuscrits, un journal de sa vie,
plus de deux cents légendes inédites pour des dessins
qu’il n’a jamais faits.

*** Le comité directeur de la Société des amis des
arts de Bordeaux s’est adressé à Mme Duchâtel pour
obtenir la Source, d’Ingres, pour l’exposition qui va
s’ouvrir. Nous applaudissons à cette haute pensée et
nous espérons qu'elle sera favorablement accueillie.
Les chefs-d’œuvre de ce genre doivent être une pro-
priété en quelque sorte nationale. '

„.** La municipalité bordelaise, ayant fait restaurer
cette année la façade de l’hôtel de ville, vient de confier
à M. Prévôt, ancien pensionnaire de la ville de Bor-
deaux à Paris, l’exécution de deux statues en pierre
destinées à occuper les deux niches qui sont à droite
et à gauche de la grande porte d’entrée. Ces statues
représenteront le génie du commerce et celui des
arts. Elles sont payées 7,000 francs, la ville se char-
geant de fournir la pierre.

Le 29 de ce mois, M. Charles Blanc a fait, à
Chartres, une conférence. L’éminent écrivain a parlé
de Léonard de Vinci. En applaudissant à cette excel-
lente pensée, nous nous étonnons qu’elle ne frappe
pas des villes intelligentes comme Lyon, Marseille, Bor-
deaux, Rouen, Limoges, etc.

*** La librairie académique Didier et Ce vient de
publier le dernier volume de notre très-regretté colla-
borateur Lagrange : Pierre Puget. La plus grande
partie de cet ouvrage a paru dans la Gazette des
Beaux-Arts.

En vente à la même librairie, quai des Augustins,
35 : Joseph Vernet et la peinture au xvnr siècle,
du même auteur; les Chefs d’École de la peinture
au xixc siècle; l’Art et les artistes modernes en
France et en Angleterre, par M. Chesneau; la
Sculpture grecque et moderne, par MM. L. et R.
Ménard.

*** M. Charles Mannheim, expert, a transféré son
domicile de la rue de la Paix, J0, à la rue Saint-
Georges, n® 7.

BIBLIOGRAPHIE.

Le Constitutionnel, 14, 21 et 30 janvier. L’Art ja-
ponais. Trois articles par M. Ernest Cheneau.

Le Temps, l’Art industriel à l’Exposition univer-
selle. 16 et 22 novembre: les Meubles; 4 janvier:
les Cristaux, l’Orient, les Tapisseries, les Vitraux;
9 janvier : la Céramique, l’Orfèvrerie, les Bronzes,
par M. Joly Grangedor.

Le Temps, 23 janvier. De la Curiosité et des cu-
rieux. Chefs-ci’couvre des arts industriels, par M. Ph.
Burtv, par M. Charles Blanc.

* TABLEAU

DES

VENTES DE LA SEMAINE.

Dimanche 2 février 1SC8.

A l'hôtel Drouot.

Exposition publique (salle n°3), de tableaux et objets
d’art formant la collection de feu M. Vidal.

- (salle n° 8), de 1 heure à 5 heures, de tableaux

anciens et modernes composant la collection
P. Demidoff

--- (salle n° 7) d’une collection de monnaies fran-
çaises.

Lundi 3.

A l’hôtel Drouot.

Vente (salle n° 3) de tableaux et objets d’art formant
la collection de feu M. Vidal, Me Ch. Pillet,
commissaire-priseur; MM. Febvre, Charvet et
Lavigne, experts.

- (salle n° 8) des tableaux anciens et modernes

composant le collection P.Demidoff, MeEscribe,
commissaire-priseur ; M. F. Petit, expert.

- (salle n° 7) d’une collection de monnaies fran-
çaises, Me Delbergue-Cormont, commissaire-
priseur.

Exposition publique (salle n0 4), de 1 heure à 5 heures,
de tableaux anciens.

A la salle Sylvestre (28, rue des Bons-Enfants).

Vente de livres rares, manuscrits et autographes
(Cette vente sera continuée les 4, 5 et 6 février.)

- de lettres autographes.

Mardi h.

A l'hôtel Drouot.

Vente (salle n° 4) de tableaux anciens, Me Ph. Léchai,
commissaire-priseur; M. Feral-Cussac, expert.

Suite de la vente Vidal (salle n° 3).

Suite delà vente de monnaies.

Mercredi 5.

A l’hôtel Drouot.

Exposition particulière ( salle n° 8 ) de tableaux an-
ciens.

Suite de la vente Vidal (salle n° 3).

Fin de la vente des monnaies (salle n° 7).

A la salle Sylvestre (28, rue des Bons-Enfants).

Vente de livres composant la bibliothèque de feu
M. Taillandier, Me Delbergue-Cormont, com-
missaire-priseur; M. L. Potier, expert. (Conti-
nuation de la vente les 6. 7 et 8 février.)

Jeudi G.

A l’hôtel Drouot.

Exposition publique (salle n° 8) de tableaux anciens

Suite de la vente Vidal (salle n° 3).

Vendredi 7.

A l’hôtel Drouot.

Vente (salle n° 8) de tableaux anciens, Mc Ch. Pillet,
commissaire-priseur; M. Carie Delange, expert.

Suite de la vente Vidal (salle n° 3).

Samedi S.

A l'hôtel Drouot.

Exposition particulière (sahe n° 8) d U06 Collection de
tableaux modernes.

Le Directeur : Émile Galiciion.
 
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