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La chronique des arts et de la curiosité — 1868

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Nr. 52 (27 Décembre 1868)
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https://doi.org/10.11588/diglit.26660#0247
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N° 52.

DIMANCHE 27 DÉCEMBRE.

1868.

ABONNEMENTS.

Paris.Un an : 15 fr

—.. Six mois : 8 fr

Départements . .

Un numéro
Pour F

Administration, 55. rue Vivienne

Rédaction, 55,, rue Vivienne.

ABONNEMENTS.

Paris.Un an : 15 fr.

—. . Six mois : 8 fr.

Départements .... Un an : 18 fr.

— .... Six mois : 10 fr.

Un numéro : 20 cent.

Pour l’étranger, le port en sus.

Comptes rendus et annonces des ventes
publiques de tableaux, dessins, estampes,
bronzes, ivoires, médailles, livres rares,
autographes, émaux, porcelaines, armes,
objets de curiosité, etc.

Revue des Arts industriels.

CHRONIQUE

DES ARTS ET DE LA CURIOSITÉ

GUIDE SPÉCIAL DES ARTISTES ET DES AMATEURS
PARAISSANT LE DIMANCHE

K

Correspondances étrangères. — Nouvelles
des galeries publiques, des ateliers. —
Bibliographie des livres, articles de revues
et estampes, publiés en France et à
l’Etranger.

Expositions de Province et de l’Etranger.

AVIS IMPORTANT.

Les abonnés à une année entière de
la Gazelle dés Beaux-Arts continueront
à recevoir, en 1869, la Chronique des
arts et l'.Art pour tous, sans avoir rien
autre à payer que les frais de poste et
de brochage fixés :

Pour Paris, à. 2 fr.

Pour la province, à.. 0 fr.

Pour l’étranger, à.. . Sfr.

Par suite d’un nouveau traité passé
avec M. Morel, la Gazette est en mesure
d’offrir à ses souscripteurs un nouvel
avantage considérable. Les abonnés qui
recevaient l’année dernière l'Art pour
tous et qui joindront à leur renouvelle-
ment 25 francs, en prenant l’engage-
ment de payer 25 francs le 1er avril,
25 francs le 1er juillet et 25 francs le
1er octobre, pourront faire retirer à la
Gazette des Beaux-Arts la collection
complète de l’Art pour tous, du 1er jan-
vier 1861 au 1er janvier 1868. Ils se
trouveront ainsi posséder, à la fin de
1869, pour 104 fr.; 8 volumes conte-
nant plus de 2,500 gravures, et dont le
prix en librairie sera de 212 fr. 50 c.

Les abonnés qui ne recevaient pas
l’année dernière l'Art pour tous et qui
voudraient en avoir la collection com-
plète, du 1er janvier 1861 au Ier janvier
1869, auront à joindre 25 fr. h leur
renouvellement et à payer 30 fr. le
1er avril, 30 fr. le 1er juillet, et 30 fr.
le 1er octobre.

Ainsi donc les abonnés à une année
entière de la Gazette des Beaux-Arts
qui désirent recevoir l’Art pour tous, du
1" janvier 1869 au 1er janvier 1870,
auront à payer, le 1er janvier 1869 :

Pour Paris. 42 fr.

Pour la province. 43 fr.

Pour l’étranger.. 45 fr.

(Pour la province et l’étranger les frais de
poste de la Gazelle en sus.)

Les abonnés qui désirent recevoir
l’Art pour tous pendant 1869 et en avoir
la collection complète, du 1er janvier
1861 au 1er janvier 1868, auront à
payer, le 1er janvier 1869 :

Pour Paris........ 67 fr.

Pour la province... 68 fr.

Pour l’étranger.... 70 fr.

(Pour la province et l’étranger les frais de
poste de la Gazelle en sus.)

Plus 75 francs en trois termes fixés
ci-dessus.

Les abonnés qui désirent avoir la
collection complète de l’Art pour tous,
du 1er janvier 1861 au 1er janvier 1870,
auront à payer, le 1er janvier 1869 :

Pour Paris. 67 fr.

Pour la province.. . 68 fr.

Pour l’étranger.... 70 fr.

(Pour la province et l’étranger ..les frais de
poste de la Gazette en sus.)

Plus 90 francs en trois termes fixés
ci-dessus.

Les frais de transport des collec-
tions seront à la charge des abonnés.

-—.

LES LIVRES

POUR LE NOUVEL AN.

» Ce n’est point chose facile que de se
hausser à recommander des livres de
nouvel an aux abonnés de la Gazette. A
quel titre nous est-il loisible de solliciter
leur attention ? S’ils sont pères de famille,
ils ont lu depuis plusieurs semaines, à la
quatrième page des journaux grands et
petits, l’annonce de toutes les Nouveau-
tés plus ou moins nouvelles et plus ou
moins illustrées, et le choix a été décidé
en conseil intime. S’ils sont purement
bibliophiles, il nous faut faire un retour
en arrière et leur rappeler les livres
d’élite parus au moins dans les der-
niers mois de l'année qui agonise. S’ils
sont exclusivement artistes, ils ne nous
sauront aucun gré de leur signaler ce qui
n’est point publication spéciale d’art...

Le cas est grave, et c’est avec un très-
réel embarras que nous allons réunir
quelques notes bibliographiques prises
au courant de la plume sur quelques pu-
blications récentes.

Rappelons tout d’abord cette biblio-
thèque des gens .de goût et de bourse
moyenne que M. Pierre Jannet a entre-
prise sous ce titre : Nouvelle collection
Jannet. "Villon, Malherbe, Régnier, La-
fontaine, Le Sage et bien d’autres y sont
réédités avec ce soin du texte et cette
érudition discrète qui avaient valu de si
chaudes sympathies à l’éditeur de la Bi-
bliothèque elzévirienne. Son Rabelais, en
six volumes, d’un prix bien modeste et
d’une exécution typographique excel-
lente, est le type des éditions qui s’adres-
sent à la masse de plus en plus compacte
des lecteurs délicats.

M. Alphonse Lemerre est aussi l’édi-
teur d’un Babelais remarquable. Les
fleurons, les culs-de-lampe, la propor-
tion des marges,«en font, en dehors d’un
respect scrupuleux du texte des éditions
originales, un livre de grande biblio-
thèque. Les exemplaires sur papier de
Chine sont des bijoux chèrement recher-
chés. M. Alphonse Lemerre publie un
nouveau tirage d’un Paul et Virginie,
accompagné de bois par M. de la Char-
lerie, qui avait paru l’an dernier. Nous
disions ici même , il y a quelques jours,
qu’il est l’éditeur du livre : Sonnets et
Eaux-fortes. Les 350 exemplaires de
cette curieuse publication, qui groupe
côte à côte les meilleurs aqua-fortistes
et le bataillon des jeunes poètes contem-
porains, étaient en partie souscrits avant
même la mise en vente.

Puisque nous citions à l’instant les Ba-
belais de MM. F.: Jafiffet et A. Lemerre,
rappelons aussi celui que MM. A. de Mon-
taiglon et L. Lacour ont fait sortir des
presses de M. D. Jouaust pour l’Acadé-
mie des Bibliophiles. Une ponctuation
d’un sentiment plus moderne et une di-
vision intelligente des alinéas en rend la
lecture plus facile, et, partant, plus at-
trayante aux personnes qui 11e sont pas
rompues aux fantaisies et aux obscurités
du texte primitif. M. D. Jouaust, impri-
meur et éditeur à la fois, nous donne,
dans une série qui prend le titre de
Homans classiques du XVII P siècle,

un Paul et Virginie orné de quatre
eaux-fortes par M. Valentin Foulquier.
Les eaux-fortes sont tirées à part' ét ne
sont jointes que sur demande au volume.
Elles sont de jolie proportion, agréable-
ment composées et d’une exécution pré-
cieuse, qui rappelle celles dont Tony
Johannot avait illustré la Fée aux miettes,
de Charles Nodier, ou le Werther. Nous
avions déjà de M. D. Jouaust un Régnier
et une Manon Lescaut.

M. V. Foulquier a également gravé
pour MM. Alfred Marne et fils, de Tours,
la série d’eaux - fortes qui ornent les
en-têtes des Oraisons funèbres deBossuet.
Son talent fin, spirituel et doux, était
peut-être plus à l’aise en commentant,
l’an dernier, les Caractères de Labruyère.
C’est avec un sentiment visible de timi-
dité qu’il a cherché les passages atten-
dris et intimes dans les Oraisons d’Hen-
riette d’Angleterre, ou d’Anne de Gon-
zague, ou de Marie-Thérèse d’Autriche.
Il semble que le ton superbe, la voix
altière, les éclats fulgurants du grand
orateur aient effrayé son crayon discret et
mesuré. Mais son «prince de Coudé » est
d’une tournure fort noble et vraisem-
blablement d’un héroïsme plus naturel
que ne le peignait Bossuet devant la cour
assemblée.— Dans un livre dont le texte
est d’une érudition facile et d’un style
coulant : Promenades pittoresques en
Touraine, l’abbé C. Chevalier a réuni
l’histoire et les légendes, les monuments
et les paysages de la Touraine. C’est faire
servir le présent à la renaissance du
passé; c’est surtout remettre sous les
yeux de la France, trop volontiers ou-
blieuse de ses propres gloires, les titres
pittoresques et artistiques d’une de ses
plus célèbres provinces. Fes paysages
ont été,- en grande partie , dessinés sur
bois par M. Français.

L’Histoire des Barberousse, pirates il-
lustres du xvie siècle, édifiée par M. Paul
Ducrocq, a servi de thème à notre colla-
borateur L. Flameng, pour croquer avec
une verve et une facilité singulières une
centaine de bois qui s’agencent à mer-
veille dans le texte. Dessinés à la pluihe
ou au qrayon dur, ils ont pu être gravés en
fac-similé littéral. Ils ont la finesse d’une
eau-forte et la légèreté d’un croquis ori-
ginal. 11 faut louer l’éditeur du choix de
 
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