FRESQUES
PARETI
□3 posasi
In una camera della così delta casa
omerica * ch’è il più bel monumento
privato che siasci pervenuto dall’antichi-
tà, esiste l’affresco che produco. Una
pittura per se stessa mediocre esistente
nel Tabiino, fe’imporre a qucsl’abilazio-
neilnomedicasa del Poeta E’tulta perin-
tiero divisa a compartimenti rossi c gialli;
e in mezzo a graziose grottesche cam-
mina il fregio, in cui maestrevolmente è
effigiata la guerra delle Amazzoni, si-
mile à bassirilievi scoverti a Figaiia. Esse
sono ne’carri : i guerrieri a piedi ; cosa
singolare! Spiritosissima è la tenzone per
le mosse variate, terribili, pronte; la vit-
toria sembra decidersi per le prime.Sotto
tal fregio vedesi una Nereide giovane e
nuda appoggiata ad un toro marino, al
quale sembra far carezze; così Bonucci.
Non è ivi espresso Giove cangiato in
Toro, allorché passa il mare con Europa
dolce sua preda ? Così de Jorio **. Di
contro è Elle che dall’Ariate casca in ma-
rei e di lato oravi un dipinto osceno pru-
dentemente ricoperto da un tavolato. I
Pompejaai facean situare queste rappre-
sentazioni ne’ luoghi i più esposti; tanto la
loro morale era diversa dalla nostra ***
A’ lati de’quadri sono puttini volanti che
portano ornamenti muliebri e sopra di
Frisso e Elle scorgesi una donna con
putto alato, che fra le mani sostiene un
globo. Esse pitture sono ragguardevoli
più per essere spiritose e quasi eseguite
a capriccio, che diligenti, neper l’ese-
cuzione sono tra le più belle della casa
omerica.
* Detta casa rinvennesi da’ 10 novembre del
1824 a marzo del 1825.
Fu detta omerica da più fatti dell’ Iliade trovati
dipinti nell'atrio.
** De Jorio (André) : pian de Pompei et re-
marques sur ses édifices. Naples, 1828.
*“ Properzio deplora questo fatai costume, e
invoca la maledizione del cielo contro il primo, che
ardi offerire agli sguardi ingenui delle caste con-
zelle i monumenti della lascivia e dell’ infamia.
3 0 a 2,33 O0&3 0 3 o p a tk
Cette peinture à fresque se voit dans
une chambre de la maison homérique *,
qui est le plus beau de tous les monu-
ments privés que nous ail laissés l’anti-
quité. Un tableau, d’un travail médiocre,
trouvé dans le Tablmium, salle d’entrée,
fit donner à cette habitation le nom de
maison du Poète. Ces murs sont divisés en
compartiments rouges et jaunes ; et au
milieu de fort jolies peintures d’un style
grotesque, règne une frise où se trouve
représentéavecart un combat des Ama-
zones, tel qu’on le voit sur les bas-reliefs
découverts à Figalia.
Les Amazones sont montées sur des
chars et, chose remarquable, les guer-
riers sont à pied. L’ardeur de la mêlée
est parfaitement exprimée par la variété,
la promptitude et Timpétuosilé des mou-
vements. La victoire semble se pronon-
cer en faveur des Amazones. Au-dessous
de cette frise, on remarque unejeune Né-
réide toute nue, appuyée sur un taureau
marin qu’elle paraît caresser. Telle est
du moins l’opinion de Bonucci. Jorio **
pense que c’est Jupiter, sous la forme
d’un taureau, franchissant la mer avec
Europe, qu’il vient d’enlever. Vis-à-vis est
Relié, qui tombe de l’Ariate dans la mer.
Il y avait à côté une peinture obscène
qu’on a cachée sous une boiserie. Les
Pompéiens plaçaient ces sujets, réprou-
vés par la pudeur, dans les endroits les
plus apparents, tant leurs idées sur la
morale différaient des nôtres***. De côté
et d’autre de ces tableaux sont des en-
fants portant des ornements de femme.
Au dessus de Phryxus et d’Relié, est une
femme avec un enfantailé, qui tient un
globe dans ses mains. Ces peintures ne
sont curieuses que par l’ingénieuse et
bizarre expression des sujets ; car, sous
le rapport de l’exécution, elles ne méri-
tent pas decompterparmi les beaux orne-
ments de la maison homérique.
* Cetle maison fut découverte du 10 novem-
bre 1824 au mois de mars 1825.
Elle fut appelée homérique, parce qu’on trouva
dans la cour plusieurs peintures représentant des
sujets de l’Iliade.
** André de Jorio : plan de Pompeï et remar-
ques sur ses édifices. (Naples 1828.)
*** Properce déplore celte coutume funeste et
appelle la malédiction du ciel sur le peintre qui,
le premier, osa exposer aux regards ingénus des
jeunes filles le spectacle delà dissolution et de l’in-
famie.
PAINTINGS
This in fresco is painted on the walls
of a room in Homer’s house* which is the
finest private monument that antiquity
has leftus. Apictureindifferently execu-
ted found in the Tablinium entrance
hall, gave to this habitation the name
of the Poet’s house, these walls are divi-
ded intored and yellow compartments
and in the midst of grotesque paintings
is a frize on which is represented a com-
bat of Amazons such as that of the basso-
relievo discovered at Figalia.
The Amazons are mounted on cha-
riots and what is remarkable the wariors
are on foot, the ardour of the fight is
perfectly expressed by the variety,
promptitude, and impetuosity of move-
ment, victory seems to pronounce in fa-
vor of the amazons, above this frize is
remarked a you ng Nereid naked and learn-
ing on a sea bull which she appears to
caress, such is at least the opinion of Bo-
nucci. Jorio ** thinks that under the
form of the bull is represented Jupiter,
crossing the sea with Europa whom he
has carried off; opposite is Helle falling
from the ram into the sea.
By the side was an obscene painting
which has been concealed by a wainscot,
the inhabitants of Pompei placed these
subjects repulsed by modesty, in the most
conspicuous places, so widely did their
ideas of morals differ from ours***. On
both sides of this picture are children
bearing female ornaments, and above
Phryxus and Helle, is a woman with a
winged infant, who holds a globe in his
hands, these paintings are curious only
from the ingenious and whimsical ex-
pression of the subjects, for with respect
to their éxecution they do not merit to
be ranked among the beautiful ornaments
of the house of Homer.
* The discovery of this house took place be-
tween the, of month november 4824 and that
of march 1825 it was named casa omerico because
several paintings representing subjects from the
Iliad were found in the vestibule.
** Andrew di Jorio , plan of Pompei and re-
marks on its edifices Naples, 1828.
*** Properce deplores this fatal custom and calls
down the malediction of heaven, on the pain-
ter who first dared expose to the engenuous re-
gard ot youth, the spectacle of dissoluteness and
infamy.
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PARETI
□3 posasi
In una camera della così delta casa
omerica * ch’è il più bel monumento
privato che siasci pervenuto dall’antichi-
tà, esiste l’affresco che produco. Una
pittura per se stessa mediocre esistente
nel Tabiino, fe’imporre a qucsl’abilazio-
neilnomedicasa del Poeta E’tulta perin-
tiero divisa a compartimenti rossi c gialli;
e in mezzo a graziose grottesche cam-
mina il fregio, in cui maestrevolmente è
effigiata la guerra delle Amazzoni, si-
mile à bassirilievi scoverti a Figaiia. Esse
sono ne’carri : i guerrieri a piedi ; cosa
singolare! Spiritosissima è la tenzone per
le mosse variate, terribili, pronte; la vit-
toria sembra decidersi per le prime.Sotto
tal fregio vedesi una Nereide giovane e
nuda appoggiata ad un toro marino, al
quale sembra far carezze; così Bonucci.
Non è ivi espresso Giove cangiato in
Toro, allorché passa il mare con Europa
dolce sua preda ? Così de Jorio **. Di
contro è Elle che dall’Ariate casca in ma-
rei e di lato oravi un dipinto osceno pru-
dentemente ricoperto da un tavolato. I
Pompejaai facean situare queste rappre-
sentazioni ne’ luoghi i più esposti; tanto la
loro morale era diversa dalla nostra ***
A’ lati de’quadri sono puttini volanti che
portano ornamenti muliebri e sopra di
Frisso e Elle scorgesi una donna con
putto alato, che fra le mani sostiene un
globo. Esse pitture sono ragguardevoli
più per essere spiritose e quasi eseguite
a capriccio, che diligenti, neper l’ese-
cuzione sono tra le più belle della casa
omerica.
* Detta casa rinvennesi da’ 10 novembre del
1824 a marzo del 1825.
Fu detta omerica da più fatti dell’ Iliade trovati
dipinti nell'atrio.
** De Jorio (André) : pian de Pompei et re-
marques sur ses édifices. Naples, 1828.
*“ Properzio deplora questo fatai costume, e
invoca la maledizione del cielo contro il primo, che
ardi offerire agli sguardi ingenui delle caste con-
zelle i monumenti della lascivia e dell’ infamia.
3 0 a 2,33 O0&3 0 3 o p a tk
Cette peinture à fresque se voit dans
une chambre de la maison homérique *,
qui est le plus beau de tous les monu-
ments privés que nous ail laissés l’anti-
quité. Un tableau, d’un travail médiocre,
trouvé dans le Tablmium, salle d’entrée,
fit donner à cette habitation le nom de
maison du Poète. Ces murs sont divisés en
compartiments rouges et jaunes ; et au
milieu de fort jolies peintures d’un style
grotesque, règne une frise où se trouve
représentéavecart un combat des Ama-
zones, tel qu’on le voit sur les bas-reliefs
découverts à Figalia.
Les Amazones sont montées sur des
chars et, chose remarquable, les guer-
riers sont à pied. L’ardeur de la mêlée
est parfaitement exprimée par la variété,
la promptitude et Timpétuosilé des mou-
vements. La victoire semble se pronon-
cer en faveur des Amazones. Au-dessous
de cette frise, on remarque unejeune Né-
réide toute nue, appuyée sur un taureau
marin qu’elle paraît caresser. Telle est
du moins l’opinion de Bonucci. Jorio **
pense que c’est Jupiter, sous la forme
d’un taureau, franchissant la mer avec
Europe, qu’il vient d’enlever. Vis-à-vis est
Relié, qui tombe de l’Ariate dans la mer.
Il y avait à côté une peinture obscène
qu’on a cachée sous une boiserie. Les
Pompéiens plaçaient ces sujets, réprou-
vés par la pudeur, dans les endroits les
plus apparents, tant leurs idées sur la
morale différaient des nôtres***. De côté
et d’autre de ces tableaux sont des en-
fants portant des ornements de femme.
Au dessus de Phryxus et d’Relié, est une
femme avec un enfantailé, qui tient un
globe dans ses mains. Ces peintures ne
sont curieuses que par l’ingénieuse et
bizarre expression des sujets ; car, sous
le rapport de l’exécution, elles ne méri-
tent pas decompterparmi les beaux orne-
ments de la maison homérique.
* Cetle maison fut découverte du 10 novem-
bre 1824 au mois de mars 1825.
Elle fut appelée homérique, parce qu’on trouva
dans la cour plusieurs peintures représentant des
sujets de l’Iliade.
** André de Jorio : plan de Pompeï et remar-
ques sur ses édifices. (Naples 1828.)
*** Properce déplore celte coutume funeste et
appelle la malédiction du ciel sur le peintre qui,
le premier, osa exposer aux regards ingénus des
jeunes filles le spectacle delà dissolution et de l’in-
famie.
PAINTINGS
This in fresco is painted on the walls
of a room in Homer’s house* which is the
finest private monument that antiquity
has leftus. Apictureindifferently execu-
ted found in the Tablinium entrance
hall, gave to this habitation the name
of the Poet’s house, these walls are divi-
ded intored and yellow compartments
and in the midst of grotesque paintings
is a frize on which is represented a com-
bat of Amazons such as that of the basso-
relievo discovered at Figalia.
The Amazons are mounted on cha-
riots and what is remarkable the wariors
are on foot, the ardour of the fight is
perfectly expressed by the variety,
promptitude, and impetuosity of move-
ment, victory seems to pronounce in fa-
vor of the amazons, above this frize is
remarked a you ng Nereid naked and learn-
ing on a sea bull which she appears to
caress, such is at least the opinion of Bo-
nucci. Jorio ** thinks that under the
form of the bull is represented Jupiter,
crossing the sea with Europa whom he
has carried off; opposite is Helle falling
from the ram into the sea.
By the side was an obscene painting
which has been concealed by a wainscot,
the inhabitants of Pompei placed these
subjects repulsed by modesty, in the most
conspicuous places, so widely did their
ideas of morals differ from ours***. On
both sides of this picture are children
bearing female ornaments, and above
Phryxus and Helle, is a woman with a
winged infant, who holds a globe in his
hands, these paintings are curious only
from the ingenious and whimsical ex-
pression of the subjects, for with respect
to their éxecution they do not merit to
be ranked among the beautiful ornaments
of the house of Homer.
* The discovery of this house took place be-
tween the, of month november 4824 and that
of march 1825 it was named casa omerico because
several paintings representing subjects from the
Iliad were found in the vestibule.
** Andrew di Jorio , plan of Pompei and re-
marks on its edifices Naples, 1828.
*** Properce deplores this fatal custom and calls
down the malediction of heaven, on the pain-
ter who first dared expose to the engenuous re-
gard ot youth, the spectacle of dissoluteness and
infamy.
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