làia®
(Eon Barro a ravakioni.*
Bacco fanciullo stà a cavalcioni su gli
omeri d’un Fauno, ch’alza il volto a con-
templarlo con sorriso di vera compia-
cenza ; è corrisposto con affezione dal
figliuol di Semele. Stan carolando con
modi si vivaci e fra lor contraposti, che
producono il più grato effetto ; può sup-
porsi in Nisa. Lo scherzevole Dio a soste-
nersi in iscorcio acciuffa al seguace di
Sileno con la sinistra l’irta chioma,
mentre con la dritta gli mostra un grap-
polo d’uva. Ma, glielo dà o glielo nega ?
— E si equivoca l’espressione che non
lascia a decidere. Il nume, di gaie puerili
forme, hail capo coronato d’edera, pianta
ad esso consecrata, perchè le ninfe di
Nisa ne copriron la culla, quando Virata
Guinone cercavaio per dargli morte **.
Il Fauno atteggia le mani a percuotere i
cembali, mentre i talloni tiene sollevati
dal suolo; suona e danza. E di bellissime
forme : duna sorprendente sveltezza : le
basse estremità son fuselate ; è un felice
prodotto delle arti greche. Tutto è bello !
fin gli accessori che alcuna volta si trus-
curano a contemplazione del principale
soggetto. Su di un tronco neglettamente
stà gittata là nebride : appeso vi pende
il pedo : la pampinosa vite in tortuosi
giri s’innalza ; la siringa ivi espressa è
rarissima. Montfauconin un quasi simile
gruppo opina, che la siringa per essere di
nove tubi sia oltremodo singolare lamia
ne ha undici, per cui in essa ingigantisce
il pregio sommo di rarità.
* Gruppo in marmo greco alto palmi 7 1|2
proveniente dalla collezione Farnesiana.
** Bacco insegnò a que’ ch’ei rendeva furiosi a
coronarsene, poiché l’edera avea la virtù d’impedire
l’ubbriachezza, cosi Plutarco. D’edera s’incorona-
vano anche i poeti, perchè essi sono consacrati a
Bacco e sono suscettibili d’entusiasmo; così Noël.
L’edera adoperavasi eziandio nelle feste d’Osiride;
cosi Apulejo.
Mwm.
Storte à ralifourrlpn par un faune. *
Bacchus, enfant, est monté à califour-
chon sur les épaules d’unFaune. Celui-ci
lève la tête et le contemple avec un sou-
rire de complaisance ; le fils de Sémélé y
répond par un regard affectueux. Le
Faune danse, serait-il ivre? et ses mou-
vements d’une vive cadence forment un
singulier contraste avec ceux de Bacchus,
enfant folâtre, qui se cramponne de la
main gauche à l’épaisse chevelure du
compagnon de Silène, tandis que de la
droite il lui montre une grappe de raisin.
Mais est-ce pour la lui donner? il serait
difficile de le dire, tant le geste est équi-
voque. Le dieu, aux formes enfantines et
au visage riant, a la tête couronnée de
lierre**, plante qui lui était dédiée,
parce que les nymphes de Nisa en cou-
vrirent son berceau lorsque Junon,
poussée par une fureur jalouse, le cher-
chait pour lui donner la mort. Le Faune
s’élève sur l’extrémité des pieds et agite
les bras pour frapper les cymbales ; il
joue et danse à la fois. — Formes, lé-
gèreté du corps, justes proportions des
extrémités inférieures, tout se trouve
dans ce groupe, qu’on peut regarder
comme un chef-d’œuvre du ciseau grec.
Il n’est pas jusqu’aux accessoires, sou-
vent négligés pour faire ressortir l’objet
principal, qui ne méritent l’attention.
Voyez en effet la nèbride jetée négli-
gemment sur un tronc d’arbre; la hou-
lette et le chalumeau qui y sont suspen-
dus; la vigne chargée de pampres et de
grappes , qui s’y entrelacent ; tout est
d’une exécution admirable! Montfaucon,
en parlant d’un groupe à peu près sembla-
ble, dit que le chalumeau de Pan, à neuf
tubes, était rare; celui-ci en a onze. Cette
particularité le rend très précieux.
* Groupe en marbre grec, haut de 1 mètre
80 centimètres environ, de la collection Farnèse.
** Bacchus apprit à ceux qui suivaient son culte
à se couronner de lierre, parce que cette plante
avait la propriété d’empêcher l’ivresse. Les poètes
s’en couronnaient aussi en l’honneur de Bacchus
auquel ils se consacraient, et qui leur inspirait l’en-
thousiasme. (Voyez Noël.)
Le lierre entrait aussi dans les mystères d’isis,
(Voyez Apulée.)
barrirà on tlje oljoulàrro of a fatiti *
Bacchus is mounted on the shoulders
of a Faun who raises his head, and con-
templates the child with complacency :
the son of Semele answers by an affec-
tionale regard. The Faun dances and
the vivacity of his movements form a
singular contrast wilh those of the play-
ful infant Baccchus who clings with the
left hand to the thick hair of the com-
panion of Silenus, while wilh the right
he shows him a bunch of grapes, but
whether with the intention of giving it
or not would be difficult to say his ges-
ture is so equivocal I The god with in-
fantine forms and a smiling countenance
is crowned with ivy ** a plant dedica-
ted to him, because the nymphs of Nisa
covered his cradle with it when Juno in
her jealous fury, sought him, to takehis
life. The faun is on tiptoe agitating his
arms to strike the cymbals, he plays and
dances at the same time. The Forms, the
lightness of body, and just proportions
of the lower extremities, are remarkable
in this group, which may be looked
upon as a masterpiece of the greek chisel,
here even the accessories, so often ne-
glected to render the principal object
more conspicuous, merit attention, the
nebride negligently thrown on the trunk
of a tree ; the crook and pipe suspended
to it; the vine surcharged with grapes
and leaves intwined, are all admirably
executed. Montfaucon in speaking of a
group nearly resembling this, says that
the pipe of Pan had seven tubes, that, here
represented has eleven, a particularity
which renders it extremely precions.
* Group in grecian marble height 7 1|2 palms,
from the Farnesian collection.
** Bacchus taught those who worshipped him,
to wear crowns of ivy because this plant had the
property of preventing intoxication. Poets were also
crowned with it in honor of Bacchus to whom they
consecrated themselues and who inspired them
with enthusiasm. (SeeNoël.)
The ivy had also a part in the mysteries of
Issus. (See Apulijo.)
(Eon Barro a ravakioni.*
Bacco fanciullo stà a cavalcioni su gli
omeri d’un Fauno, ch’alza il volto a con-
templarlo con sorriso di vera compia-
cenza ; è corrisposto con affezione dal
figliuol di Semele. Stan carolando con
modi si vivaci e fra lor contraposti, che
producono il più grato effetto ; può sup-
porsi in Nisa. Lo scherzevole Dio a soste-
nersi in iscorcio acciuffa al seguace di
Sileno con la sinistra l’irta chioma,
mentre con la dritta gli mostra un grap-
polo d’uva. Ma, glielo dà o glielo nega ?
— E si equivoca l’espressione che non
lascia a decidere. Il nume, di gaie puerili
forme, hail capo coronato d’edera, pianta
ad esso consecrata, perchè le ninfe di
Nisa ne copriron la culla, quando Virata
Guinone cercavaio per dargli morte **.
Il Fauno atteggia le mani a percuotere i
cembali, mentre i talloni tiene sollevati
dal suolo; suona e danza. E di bellissime
forme : duna sorprendente sveltezza : le
basse estremità son fuselate ; è un felice
prodotto delle arti greche. Tutto è bello !
fin gli accessori che alcuna volta si trus-
curano a contemplazione del principale
soggetto. Su di un tronco neglettamente
stà gittata là nebride : appeso vi pende
il pedo : la pampinosa vite in tortuosi
giri s’innalza ; la siringa ivi espressa è
rarissima. Montfauconin un quasi simile
gruppo opina, che la siringa per essere di
nove tubi sia oltremodo singolare lamia
ne ha undici, per cui in essa ingigantisce
il pregio sommo di rarità.
* Gruppo in marmo greco alto palmi 7 1|2
proveniente dalla collezione Farnesiana.
** Bacco insegnò a que’ ch’ei rendeva furiosi a
coronarsene, poiché l’edera avea la virtù d’impedire
l’ubbriachezza, cosi Plutarco. D’edera s’incorona-
vano anche i poeti, perchè essi sono consacrati a
Bacco e sono suscettibili d’entusiasmo; così Noël.
L’edera adoperavasi eziandio nelle feste d’Osiride;
cosi Apulejo.
Mwm.
Storte à ralifourrlpn par un faune. *
Bacchus, enfant, est monté à califour-
chon sur les épaules d’unFaune. Celui-ci
lève la tête et le contemple avec un sou-
rire de complaisance ; le fils de Sémélé y
répond par un regard affectueux. Le
Faune danse, serait-il ivre? et ses mou-
vements d’une vive cadence forment un
singulier contraste avec ceux de Bacchus,
enfant folâtre, qui se cramponne de la
main gauche à l’épaisse chevelure du
compagnon de Silène, tandis que de la
droite il lui montre une grappe de raisin.
Mais est-ce pour la lui donner? il serait
difficile de le dire, tant le geste est équi-
voque. Le dieu, aux formes enfantines et
au visage riant, a la tête couronnée de
lierre**, plante qui lui était dédiée,
parce que les nymphes de Nisa en cou-
vrirent son berceau lorsque Junon,
poussée par une fureur jalouse, le cher-
chait pour lui donner la mort. Le Faune
s’élève sur l’extrémité des pieds et agite
les bras pour frapper les cymbales ; il
joue et danse à la fois. — Formes, lé-
gèreté du corps, justes proportions des
extrémités inférieures, tout se trouve
dans ce groupe, qu’on peut regarder
comme un chef-d’œuvre du ciseau grec.
Il n’est pas jusqu’aux accessoires, sou-
vent négligés pour faire ressortir l’objet
principal, qui ne méritent l’attention.
Voyez en effet la nèbride jetée négli-
gemment sur un tronc d’arbre; la hou-
lette et le chalumeau qui y sont suspen-
dus; la vigne chargée de pampres et de
grappes , qui s’y entrelacent ; tout est
d’une exécution admirable! Montfaucon,
en parlant d’un groupe à peu près sembla-
ble, dit que le chalumeau de Pan, à neuf
tubes, était rare; celui-ci en a onze. Cette
particularité le rend très précieux.
* Groupe en marbre grec, haut de 1 mètre
80 centimètres environ, de la collection Farnèse.
** Bacchus apprit à ceux qui suivaient son culte
à se couronner de lierre, parce que cette plante
avait la propriété d’empêcher l’ivresse. Les poètes
s’en couronnaient aussi en l’honneur de Bacchus
auquel ils se consacraient, et qui leur inspirait l’en-
thousiasme. (Voyez Noël.)
Le lierre entrait aussi dans les mystères d’isis,
(Voyez Apulée.)
barrirà on tlje oljoulàrro of a fatiti *
Bacchus is mounted on the shoulders
of a Faun who raises his head, and con-
templates the child with complacency :
the son of Semele answers by an affec-
tionale regard. The Faun dances and
the vivacity of his movements form a
singular contrast wilh those of the play-
ful infant Baccchus who clings with the
left hand to the thick hair of the com-
panion of Silenus, while wilh the right
he shows him a bunch of grapes, but
whether with the intention of giving it
or not would be difficult to say his ges-
ture is so equivocal I The god with in-
fantine forms and a smiling countenance
is crowned with ivy ** a plant dedica-
ted to him, because the nymphs of Nisa
covered his cradle with it when Juno in
her jealous fury, sought him, to takehis
life. The faun is on tiptoe agitating his
arms to strike the cymbals, he plays and
dances at the same time. The Forms, the
lightness of body, and just proportions
of the lower extremities, are remarkable
in this group, which may be looked
upon as a masterpiece of the greek chisel,
here even the accessories, so often ne-
glected to render the principal object
more conspicuous, merit attention, the
nebride negligently thrown on the trunk
of a tree ; the crook and pipe suspended
to it; the vine surcharged with grapes
and leaves intwined, are all admirably
executed. Montfaucon in speaking of a
group nearly resembling this, says that
the pipe of Pan had seven tubes, that, here
represented has eleven, a particularity
which renders it extremely precions.
* Group in grecian marble height 7 1|2 palms,
from the Farnesian collection.
** Bacchus taught those who worshipped him,
to wear crowns of ivy because this plant had the
property of preventing intoxication. Poets were also
crowned with it in honor of Bacchus to whom they
consecrated themselues and who inspired them
with enthusiasm. (SeeNoël.)
The ivy had also a part in the mysteries of
Issus. (See Apulijo.)