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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 3.1877 (Teil 4)

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Chronique française
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Nécrologie
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https://doi.org/10.11588/diglit.16907#0059

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48 L'ART.

allumer un cigare, et on passe maintenant par le feu pour
montrer que c'est de ce côté que l'on va prendre un sorbet ! »

L'hôtel Carnavalet. — La collection des fragments d'ar-
chitecture de'pose's à l'hôtel Carnavalet vient de s'enrichir d'un
certain nombre de morceaux des plus remarquables.

Parmi ces précieux débris, nous signalerons des monuments
funéraires enfouis aux environs de la basilique de Saint-Germain-
des-Prés, lors de la dévastation du monastère; l'une des gracieu-
ses fontaines que le cardinal de Bissy fit élever en 1715 au
moment de l'ouverture de la rue Childebert ; des débris du vieil
Hôtel-Dieu ; les assises du Petit-Pont; des pierres de la chapelle
d'Oudart de Mocreux ; des fragments des constructions de saint
Louis, etc., etc.

Une statue de Jeanne d'Arc. — Le Nouvelliste de Rouen
a annoncé, il v a quelques jours, la découverte, dans une ferme

de Moïse, entre autres : Dieu apparaissant dans un buisson
ardent, sujet qu'il répéta chez M"10 de Tonnay-Charente, rue
Neuve-Saint-Merry.

Les ruines du Puy-de-Dôme. — M. B. Aubé, qui a fait
récemment l'ascension du Puy-de-Dôme, raconte, dans le Jour-
nal officiel, l'état actuel des ruines importantes trouvées, en
1874, lorsqu'on établit les fondements de l'Observatoire météo-
rologique, et sur lesquelles un membre de l'Académie de Cler-
mont, M. P. P. Mathieu, a publié un intéressant travail : Le
Puy-de-Dôme, ses ruines, Mercure et les Matrones, avec carte,
plan, photographies et dessins.

On a trouvé sur ces hauteurs, comme nos lecteurs le savent,
des décombres entassés au hasard, des pierres descellées, des
restes de murailles, des débris de dallages, des ouvertures de
portes, des salles en hémicycle adossées comme de petites cha-

du village de Toussaint, près Fécamp, dune statue en pierre, j pelies, des sections de pilastres et de moulures de modèle antique,
sur le piédestal de laquelle se trouve l'inscription textuelle sui- [ £n un mot Jes Jébris imposants qui révèlent en cet endroit

l'existence d'un temple, dédié, paraît-il, à Mercure Arverne.
« Avait-il été élevé par Auguste, par Tibère ou par Claude? dit
M. Aubé. Nous l'ignorons. Était-ce sur son sommet que l'illustre

vante : Jeanne Darcques, dite la Pucelle d'Orléans.

Une couche de chaux ou de plâtre recouvrait cette statue,
qui paraît remonter à une époque lointaine. La maison où elle

a été trouvée est elle-même très-ancienne. | statuajre Zénodore avait érigé) après un travaii de dlx ans, la

L'hôtel La Valette, situé quai des Célestins, va, comme fameuse colonne qu-on lui pava quatrc cent mine sesterces, et

les anciens hôtels d'Ormesson, de Saint-Fargeau.de Guéménée, qui excka ,a jalousic de Nt!ron? Nou< l'ignorons également,

servir désormais d'asile aux écoliers : il a été acheté par les Ora- Dgns v4m dcs fouilIcs et des dc;couvertes auxquelles

toriens, qui ne pouvaient plus loger leurs pensionnaires trop à ! ^ ont donné Heu, il paraît prématuré de rien affirmer de

l'étroit dans leur maison de la rue de Turenne. positif à ce sujet. »

L'hôtel La Valette est un des plus célèbres de Paris. Il

, . f • ,,, . , ,,■ , . . . , , t.. , L'Exposition rétrospective de Lyon dont la clôture avait
s appelait autrefois 1 hôtel rieubet. « L hôtel de rieubet, nous

dit Germain Brice en ,685, du dessin de Hardouin Mansart, étê fixdc au septembre restera ouverte jusqu'au 5, octobre,

appartient au seigneur de Fieubet, conseiller d'État ordinaire j nous écrit-on. Plusieurs des objets d'art qu'on y a admirés ont été

, , , . ti > : „ j, 1 „ ,__j • repris par leurs propriétaires; mais on lésa remplacés par de

de la reine desrunte. 11 n y a rien de plus propre pour les dedans v v 11 ' 11

, , u . . ■ • , e . , ■ '11 _ nouveaux, de moindre valeur, il est vrai, mais qui méritent

et pour les dehors. L escalier est tort clair et orne de bustes sur ' : ' ■

, 1 * ' t ... *: encore l'attention,
les trumeaux entre les croisées. Les appartements sont en enfi-
lade, comme on les demande à présent; d'un côté ils ont la vue

■— Nous avons reçu le catalogue de l'exposition organisée
sur les jardins et de l'autre sur la rivière. » par la Société des Amis des Arts de Reims dont M. Eugène Vé-

Lesueur avait décoré deux salons de cette somptueuse ron a fait connaître l'organisation à nos lecteurs ; il ne comprend
demeure. Au rez-de-chaussée il avait peint l'Histoire de Tobie, pas moins de 856 numéros. Ouvert le 15 septembre, le Salon
et dans le salon du premier étage divers épisodes de l'histoire rémois sera fermé le ; 1 octobre.

w

NECROLOGIE

— Le 7 septembre est mort M. Joseph Lionel Wil- | succès. Il est aussi l'auteur du livret de Hans Heiling, mu-
liams, peintre et graveur sur bois qui a été pendant long- sique de Marschner, qui est encore au répertoire en Alle-
temps un des principaux collaborateurs artistiques de
1''Illustrated London News.

— Une dépêche de Carlsruhe annonce la mort de
M. Edouard Devrient, acteur, auteur et historien dra-

magne. Mais Edouard Devrient doit surtout sa réputation à
ses études critiques et historiques sur le théâtre tant en
France qu'en Allemagne, pour la plupart réunies sous le
titre général de Dramatische uni dramaturgische Schrif-
matique allemand. Édouard-Philippe Devrient, né à Berlin j ten, six volumes publiés à Leipzig, et à son histoire de l'art
le 1 1 août 1801, appartenait à une famille qui a fourni à la dramatique allemand, Geschichte der deutschen Schau-

scène allemande plusieurs artistes éminents. Le chef de la
dynastie est Louis Devrient (mort en 1833), acteur célèbre
en son temps, le premier interprète de Shakespeare à l'épo-
que de la renaissance littéraire allemande, et le créateur du
rôle de Franz Moor dans les Brigands de Schiller. Louis
Devrient eut trois fils: Charles-Auguste , époux de
M1"0 Schroeder-Devrient, la célèbre tragédienne lyrique;
Ldouard qui vient de mourir, et Émile, le plus célèbre des

spielkunst (ibid., 4 vol.). On lui doit aussi un mémoire sur
la fondation d'une école de théâtre (Berlin, 1840), dont il
développa plus tard les idées dans un travail sur le théâtre
national de la nouvelle Allemagne (Leipzig, 1848). Il avait
étudié l'organisation des scènes françaises et résumé ses ob-
servations dans une série de « Lettres de Paris », publiées
à Berlin il y a quelque vingt-cinq ans.

— Le 15 septembre est mort M. Albert Magimel, peintre
trois, mort il y a quelques années. D'abord baryton d'o- d'histoire, né en 1798. C'était un artiste de mérite, père d'un

péra, puis attaché au théâtre de Berlin où pendant plu-
sieurs années il joua la comédie, directeur du théâtre de
Dresde de 1844 a 1846, Edouard écrivit plusieurs pièces
dont il interprétait le principal rôle, et qui obtinrent du

dès directeurs de la librairie Firmin-Didot. L'église de Saint-
Eustache possède de lui un tableau. Élevé favori d'Ingres,
il a publié sur l'œuvre de son maître, en 1851, une collection
gravée par Réveil qui est devenue à peu près introuvable.

Le Directeur-Gérant :

EUGÈNE VÉRON.
 
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