y8 L'ART.
Nous ne citons pas tout.
Il va sans dire que nous ne nous portons pas garant de l'authenticité de ces vénérables
restes, qui d'ailleurs au point de vue artistique offrent moins d'intérêt que les reliquaires qui les
enchâssent.
En nous occupant tout d'abord des reliques du Saint-Empire romain, nous avons suivi l'ordre
historique, mais au point de vue des installations, c'était mettre la charrue avant les bœufs.
Cette collection est placée en effet au fond de la dernière des salles affectées au Trésor.
On pénètre dans ces salles par un vestibule où se trouvent, dans des armoires le long des
murs, des costumes de hérauts, — parmi lesquels de splendides spécimens de broderie héral-
Dragon en cristal de roche, formant surtout de table1.
(Trésor impérial de Vienne.) — Fac-similé d'un dessin de L. Lenain.
dique, — les insignes du grand veneur et du maître fauconnier, l'enseigne du juge du camp et
la bannière héréditaire de la maison d'Autriche. On remarque dans ce vestibule les deux cassettes
en argent dans lesquelles, le 10 juin 1867, conformément à un antique usage, la députation
hongroise a présenté les dons de couronnement à Leurs Majestés Impériales et Royales, qui en
ont réparti le montant, 100,000 ducats, entre les Honveds, et non loin de là un coffret d'ébène
avec incrustations d'ivoire, et surmonté d'une statuette de l'Autriche en argent repoussé; c'est
dans ce coffret que sont gardées les clefs des cercueils des ancêtres de la famille impériale et
royale qui reposent dans la crypte de l'église des Capucins.
I. Sur une plaque à laquelle sont attachées quatre roulettes en cristal. La monture en vermeil avec incrustations d'émail. xvne siècle.
Hauteur, jusqu'à la lête du dragon, o™,)().
Nous ne citons pas tout.
Il va sans dire que nous ne nous portons pas garant de l'authenticité de ces vénérables
restes, qui d'ailleurs au point de vue artistique offrent moins d'intérêt que les reliquaires qui les
enchâssent.
En nous occupant tout d'abord des reliques du Saint-Empire romain, nous avons suivi l'ordre
historique, mais au point de vue des installations, c'était mettre la charrue avant les bœufs.
Cette collection est placée en effet au fond de la dernière des salles affectées au Trésor.
On pénètre dans ces salles par un vestibule où se trouvent, dans des armoires le long des
murs, des costumes de hérauts, — parmi lesquels de splendides spécimens de broderie héral-
Dragon en cristal de roche, formant surtout de table1.
(Trésor impérial de Vienne.) — Fac-similé d'un dessin de L. Lenain.
dique, — les insignes du grand veneur et du maître fauconnier, l'enseigne du juge du camp et
la bannière héréditaire de la maison d'Autriche. On remarque dans ce vestibule les deux cassettes
en argent dans lesquelles, le 10 juin 1867, conformément à un antique usage, la députation
hongroise a présenté les dons de couronnement à Leurs Majestés Impériales et Royales, qui en
ont réparti le montant, 100,000 ducats, entre les Honveds, et non loin de là un coffret d'ébène
avec incrustations d'ivoire, et surmonté d'une statuette de l'Autriche en argent repoussé; c'est
dans ce coffret que sont gardées les clefs des cercueils des ancêtres de la famille impériale et
royale qui reposent dans la crypte de l'église des Capucins.
I. Sur une plaque à laquelle sont attachées quatre roulettes en cristal. La monture en vermeil avec incrustations d'émail. xvne siècle.
Hauteur, jusqu'à la lête du dragon, o™,)().