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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 4.1878 (Teil 3)

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Chronique étrangère
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https://doi.org/10.11588/diglit.16910#0058

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CHRONIQUE

Après la vie de Giotto vient celle d'Agostino et dAgnolo,
peintres et sculpteurs de Sienne, morts le premier en 1350, et le
second en 1348. Une note qui traite de diverses œuvres de ces
artistes, a reçu une adjonction nouvelle (p. 432, n° 1) qui se
re'fère à Agostino, ou comme on l'appelait alors, Tino; je crois
devoir la citer : « Tino fit encore la sépulture de l'évèqueTedice
Aliotti, qu'on voit dans l'église de Santa Maria Novella, de Flo-
rence. Mais ses œuvres les plus importantes furent faites à
Naples, où il se trouva à la fin de 1324, et sculpta en 1325 le
tombeau de la reine Marie de Hongrie, femme de Charles II, roi
de Naples, placé dans l'église de Sainte-Marie, dite de domna
Regina; en 1352, celui de Mathilde, princesse d'Achaïe, et en
1338, celui de Charles, duc de Calabre, placé dans l'église du
Corpus Domini; enfin, la môme année, celui de Marie de Valois,
femme du précédent. Les écrivains napolitains ont jusqu'à
présent attribué ces ouvrages à d'autres maîtres de leur pays ;
mais la vérité, et les registres angevins en témoignent, est qu'ils
furent faits par Tino. Celui-ci, résidant à Naples, où il mourut
dans les derniers mois de 1339 (peut-être faut-il dire 1349, s'il

CHRONIQU

Allemagne. — Fidèle à son principe qui donne à la poésie
le pas sur la musique, Richard Wagner a publié il y a quelques
mois le poème de son nouvel opéra, Percival, inspiré comme
Lohengrin, dont il est la continuation, des romans chevale-
resques et mystiques classés dans l'histoire littéraire du moyen
âge, sous les rubriques de la Table-Ronde, du cycle d'Arthur et
du Saint-Graal. La partition est maintenant terminée. On assure
que le poëte-compositeur en destine le rôle principal au chan-
teur Jœger, du théâtre de Hambourg. Cette légende lyrique sera,
comme l'Anneau du Nibelung, exécutée au théâtre de Bayreuth.
On espère que les représentations pourront avoir lieu en 1880,
au mois d'août. Déjà les comités qui ont recueilli une partie des
fonds à l'aide desquels on a élevé le théâtre de Bayreuth et mis
en scène la trilogie du Nibelung, se sont reconstitués dans l'in-
térêt de Percival. Mais comme le théâtre est debout maintenant,
et comme il ne s'agit plus que d'un opéra au lieu de quatre,
dont un prologue, la cotisation demandée aux souscripteurs est
notablement réduite. Moyennant 45 mark (56 fr. 25 c.) répartis
en trois versements sur les années 1878, 1879 et 1880, chaque
souscripteur aura droit à une place numérotée au théâtre de
Bayreuth pour une des représentations de Percival. Un Wa-
gner-Verein fonctionne à Bruxelles, sous la présidence de M. Louis
Brassin, professeur au Conservatoire royal de cette ville.

Angleterre. — Les « Trustées » de la National Portrait
Gallery ont publié récemment leur 210 rapport annuel qui men-
tionne sept portraits donnés pendant l'année dernière, et signale
entre autres acquisitions le portrait de SirKenelm Digby,parVan
Dyck, et celui de la duchesse de Portsmouth, 1647-1734, peint
par Mignard en 1682. Le nombre des visiteurs a été de 79,987
en 1877.

— M. W. B. Scott vient d'offrir au British Muséum trois
grands volumes comprenant son œuvre gravé. « M. W. B. Scott,
dit l'Academy, est un artiste qui n'a jamais courtisé la popula-
rité ; il a consacré à la poésie et aux arts une vie déjà longue, et
il a eu la modestie d'attendre la maturité avant de soumettre au
jugement du public les plus brillantes productions de son double
talent. Son volume de poèmes, publié en 1875, fut une sorte de
révélation même pour ses amis ; et ceux-ci ne seront peut-être
pas moins étonnés de tout ce que ces trois volumes de gravures
et d'eaux-fortes attestent de travail et d'imagination. » Parmi ces

ÉTRANGÈRE. 4,;

n'y a point d'erreur dans la date de la mort en tète de cette Vie
de Vasari), construisit pour le roi Robert, sur la colline de Saint-
Erasme, l'église et le monastère de Saint-Martin, et en même
temps un palais et un château dont la colline prit le nom. »

Nous croyons en avoir dit assez pour qu'on se rende compte
de la valeur des travaux de M. Milanesi dans le commentaire de
l'ouvrage de Vasari.

Le volume que nous avons sous les yeux se compose de
698 pages, et se termine par la vie de Spinello Aretino.

Après les Vies, viendront, du même auteur, les Discours
dont la bibliothèque de notre musée possède un manuscrit que
Vasari lui-même avait fait faire, peut-être pour le donner à l'im-
pression, et qui est entièrement corrigé de la main de monsignor
Vincenzo Borghino, prieur des Innocents et fort lié avec Vasari.
Plus de trois cents lettres, en partie inédites, termineront la pu-
blication des œuvres de Vasari.

AURELIO GOTTI,
Directeur général des Musées de Florence.

ÉTRANGÈRE

gravures il en est plusieurs qui ont servi à illustrer divers ouvrages,
tels que la Bible, les poésies de Burns, de Keates, le Holy War
de Bunyan. Il y a aussi une série d'eaux'-fortes d'après les pein-
tures murales exécutées par M. Scott à Wallington Hall.

—■ La statue colossale du capitaine Cook, par M. Woolner, a
été placée devant l'Athenœum Club en attendant son départ pour
la Nouvelle-Galles du Sud. C'est un bronze à patine olivâtre, qui
n'a pas moins de 16 pieds de haut, sur un piédestal de 22 pieds.
Il sera placé dans le Hyde Park de Sydney, dominant le port,
d'où il sera visible pour tous les vaisseaux. L'artiste a représenté
l'illustre navigateur la lunette à la main, au moment où il dé-
couvre la Nouvelle-Galles du Sud. La presse anglaise émet le
vœu qu'un second exemplaire de cette statue, qui fait honneur
au talent bien connu de M. Woolner, soit fondu pour Greenwich,
Portsmouth ou Plymouth ; mais la question est de savoir si la
ville de Sydney ne s'est pas réservé le privilège d'un exemplaire
unique.

Belgique. — L'Exposition générale des beaux-arts de 1878,
qui a lieu cette année à Bruxelles, commencera le 20 août et se
fermera irrévocablement le 15 octobre.

Elle est ouverte aux productions des artistes vivants, belges
ou étrangers.

Les objets destinés à l'Exposition doivent être adressés à la
Commission directrice de l'Exposition générale des beaux-arts,
à Bruxelles.

Le nombre d'objets de même nature que chaque artiste est
admis à envoyer à l'Exposition est limité à DEUX.

La Commission directrice prend à sa charge les frais de
transport sur tout le territoire belge, tant pour l'aller que poul-
ie retour, des œuvres qui lui sont adressées par chemin de fer
(petite vitesse). Les colis expédiés de l'étranger devront donc être
affranchis jusqu'à la frontière belge.

Nul objet n'est reçu après le 20 juillet.

Italie. —Notre éminent collaborateur, M.Alberto Rondani,
vient d'être nommé à l'unanimité, secrétaire de l'Académie royale
des beaux-arts de Parme.

Pays-Bas. —Il paraît que l'on vient de découvrir, dans une
maison particulière, à Kampen, sur le Zuyderzée, des peintures
murales datant du xvi" siècle, entre 1520 et 1550, très-bien exé-
cutées et admirablement conservées.
 
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