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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 4.1878 (Teil 3)

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Véron, Eugène: Albert Dürer
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https://doi.org/10.11588/diglit.16910#0171

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Fleuron composé et gravé par Théodore de Baig.

ALBERT DURER

Albert Durer. — Sa Vie et ses œuvres, par Moriz Thausing, traduit de l'allemand avec l'autorisation de l'auteur, par Gustave Gruyer. —
Ouvrage illustré de 75 gravures en taille-douce, en lithographie et sur bois. — 1 volume in-40 de 564 pages. — Paris. Librairie Firmin-
Didot. 1878. — La Vie de la Sainte Vierge Marie, en vingt gravures sur bois, par Albert Durer, Nuremberg, anno i5ii, décrite en
vers latins par Chelidonius; reproduction, procédé de P. W. Van de Weijer. imprimeur-lithographe, avec introduction de Ch. Ruelens,
conservateur à la Bibliothèque royale de Bruxelles. Utrecht, P. W. Van de Weijer.

'est un véritable monument que M. Moriz Thausing a élevé à la
mémoire d'Albert Durer. Son livre suppose une multitude de
recherches bien faites pour décourager tout autre qu'un admi-
rateur passionné du grand initiateur de la peinture allemande.
M. Thausing, conservateur de YAlbertme, a consulté tous les
livres qui ont été écrits sur Albert Durer et il y a ajouté le fruit
des investigations personnelles qu'il a poursuivies pendant de lon-
gues années partout où il y avait quelque chance de trouver des
documents nouveaux ou des inductions utiles. Il ne prétend pas
cependant avoir résolu tous les problèmes et vaincu toutes les
difficultés ; mais avec une sagacité et une sincérité très-remar-

Collection Bonnaffé. 7 0

quables il a nettement délimité les points sur lesquels subsistent
des doutes, et jamais il n'a cédé à la tentation trop commune de se faire illusion sur la valeur des
hypothèses auxquelles il est parfois obligé de recourir; jamais surtout il ne donne ses conjectures
pour des démonstrations. Les chercheurs qui pourraient être tentés de compléter son œuvre ont
donc dès maintenant un champ parfaitement défini.

En traduisant cet important ouvrage, le mandataire de l'auteur, M. Gustave Gruyer, vient de
leur rendre un grand service. Ainsi qu'il l'explique dans sa préface, il s'est abstenu de toute
discussion et presque de toute annotation personnelle, bien que par moments il lui prit envie soit
de corroborer les observations de M. Thausing, soit de faire des réserves sur diverses apprécia-
tions ; mais il lui a semblé non sans raison que dans ce livre le droit de l'auteur était d'avoir
seul la parole, et le devoir du traducteur de lui servir modestement de porte-voix. Même réduite
à ces proportions, la tâche que s'imposait M. Gruyer n'était pas sans difficultés. « L'abondance
des termes techniques et les nombreuses citations d'écrits composés au xv° et au xvi" siècle, sans
parler des procédés de style particuliers au génie germanique de notre temps, accumulaient devant
lui les obstacles. » Mais les obstacles ont été tournés, grâce aux efforts du traducteur, grâce au
concours de plusieurs personnes qui lui ont fourni d'utiles renseignements, et notamment de
M. Eugène Mùntz, ancien membre de l'École française à Rome et bibliothécaire à l'École des
beaux-arts, grâce enfin à l'intervention de fauteur lui-même qui, non content de trancher en
 
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