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Instytut Sztuki (Warschau) [Hrsg.]; Państwowy Instytut Sztuki (bis 1959) [Hrsg.]; Stowarzyszenie Historyków Sztuki [Hrsg.]
Biuletyn Historii Sztuki — 18.1956

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https://doi.org/10.11588/diglit.41526#0324

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tscher n’entreprend pas de -resoudre avec autant de
realisme ce probleme dans sa magnifiąue Madone de
Sterzing (aujourd’hui Vipiteno), creee en 1458, soit
une vingtaine d’annees plus tard. Les robes des figures
de Wrocław denotent un realisme analogue, ayant
peu de caracteristiques propres a ce qu’on appelle
„le style mou”.

Les statues de 1’eglise Ste Dorothee ne sont donc
pas etroitement liees a la tradition et constituent plu-
tót un element precurseur du developpement ulte-
rieur de l’art. Elles meritent, pour cette raison, qu’on
leu-r reconnaisse d’avoir joue un role pilus conside-
rable, qu’on ne l’a cru jusqu’a ce jour, dans la sculp-
ture de 1’Europe centrale.

Andrzej Ryszkiewicz
LE PORTRAIT DE LA FAMILLE KRASICKI (1753) ET SON AUTEUR

Au musee diocesain de Przemyśl se trouve un ta-
bleau representant la familie du chatelain de Chełm,
decede ein 1751, Jan Boży Krasicki, a savoir sa veuve
Anna, nee Starzechowska, et ses sept enfamts, do.it
le fiis aine, Ignacy, (represente sur le tableau dans
une robę d’ecclesiastique), devait un jour devenir
celebre en tant que „prince des poetes polonais du
siecle de lumieres’* et atteindre la dignite de p-rimat.
La scene representee sur ce tableau se passe dans
une salle ou l’on voit, accroche au mur, le portrait
du chatelain defunt. Anna Krasicka montre par la
fenetre le panorama de la petite ville de Dubiecko
avec 1’egO.ise parodssiale en bois qu’elle vienit de faire
consitrulre. Des inseripitions sur le tableau indiquent
les noms et l’age des personneis qu’il represente et in-
vitenit a une piriere a 1’intention de 1’egliise. Du point
de vue artistique le tableau est tres modeste, 'les
effets de lumiere, les couleurs, l!a perspecitive diu des-
sin laissent beaucoup a desirer et denotent la main
d’un artiste peu habile.
Qu.ant a 1’eglise de Dubiecko, elle a ete erigee entre
1751 et 1753, Pendant la ceremonie de sa consecration,
en 1755, le tableau en question se trouvait deja dans
cette eglise et y est reste deux siecles durant. Depuis
lors le tableau a ete mentionne a plusieurs reprises,
mais chaąue fois d’une faęon imprecise.
Le probleme de 1’aulteuir de ce tableau a ete pose,
en 1857, par E. Rastawieciki, qui l’a alttrdlbue a Syl-
wester August Mirys. Cette' attribution figurę ega-
lement au musee de Przemyśl. Auparavent on n‘at-
tribuait a Mirys que les portraits des differents mem-
bres de la familie Krasicki crees avant 1751, du vi-
vant de Jan Krasicki, a l’epoque du sejour de cet ar-
liste au palais de Dubiecko.

En 1917, Ludwik Bernacki a attrifoue la toile en
question a Mikołaj Tereński (ou, plus correctement,
Terelnski), qui a signe de son nom un des tableaux se
trouvant a 1’eglise de Dubiecko et dont le monogramme
MT se trouve au verso du portrait des Krasicki.
W. Szczurat a notę en 1927 que Tereinski fut le cure
de 1’egliise o'r!tlhiodoxe-grecque de Przekopana, pres de
Przemyśl.
L‘auteur de 1’a.rticle confirme que Tereinski est
bien 1’auteur du tableau. II prouve qu’en 1758 Mirys
n‘etait plus a Dubiecko et quei tous les tableaux
d’autels, se trouvant a 1’eglise de Dubiecko, sont de
Tereinski. Bien que de moindre valeur artistique que
le portrait en question, ces tableaux denotent nean-
moins de nombreuses caraciteiristiąues communes.
Des donnees biographiques sur Tereinski sont mo-
destes. Ne en 1723, il travaille, en 1753', a Dubiecko,
en se nommant „professeur de peinture”. II occupe,
de 1767 a 1766, le poste de directeur du bureau de
poste de Przemyśl. II est decrit dans les documents
de cette epoque comme un noble. II etait marle avec
la filie du precddent directeur du bureau de poste,
Andrzej Czarnecki. Nous ne savons rien sur son acti-
vite artistique de cette periode. II la reprend en de-
venant, en 1772', cure de la paroisse orthodoxe-grecque
de Przekopana. II entreprend, a cette epoque, une se-
rie de travaux de peinture pour les eglises des envi-
rons. Voici les travaux de Tereinski qui sont consta-
tes par des documents: en 1777 — pour les franciscains
a Przemyśl, de 1780 a 1781 — pour la paroisse de Kra-
siczyn, de 1781 a 1782 -— pour les carmeis h Przemyśl.
Outre la peinture, Tereinski s’o-ccupait aussi de la re-
novaition d’!anciens tableaux. II est rnort en 1790 a
Przekopana.

Władysław Tatarkiewicz
OPOLE ET NAŁĘCZÓW, MERLINI ET NAX

Le chateau d’Opole, dans le palatinat de Lublin,
construit vers la fin du XVIIe siecle, a Tepoque ba-
roque, par Alexandre Łaszcz, palatin de Bełz, d’apres
les plans de Tylman de Gameren <fig. 1), fut tota-
lement reconstruit et decore a neuf dans le style
classique, de 1766 a 1772, par Sophie Lubomirska,
femme du palatin de Lublin. Les plans furent fournis
par Dominique Merlini, architecte du roi, en collabo-
ration avec Jacques Fontana, mais executes sous la
direction d’un autre architecte, Fernand Nax (fig 3—-6).
Apres cette reconstruction le chateau d’Opole devint
une des residences les plus somptueuses du pays.
De chateau de Nałęczów, a une vingtaine de kilo-
metres d’Opole, eut un sort analogue. Ses anciens
murs, construits au debut du XVIIe siecle, furent
decores a la maniere classique entre 1760 et 1773, par
son proprietaire Stanislas Małachowski, starostę de
Wąwolnica, d’apres les plans du meme architecte Nax.
Mais tandis qu‘Opole, apres avoir servi, depuis 1860,
de caserne a perdu tous ses ornements, Nałęczów,
deveinu au XIXe siecle caisino d’iune vilHe d’eau n’a
change que par son aspect exterieur pour conserver

a 1’interieur sa decoration classique, provenant du
XVIIle siecle (fig. 13—23).
Apres avoir termine ses travaux dans le palatinat
de Lublin, 1’architecte Nax se fixa a Kielce et exeręa
son metier dans la contree. On a toutes les raisons
de lui attribuer les chateaux de Kurozwęki (fig. 25-7)
et de Szczekociny (fig. 28-9) et les manoirs de Sladków
<fig. 32) et de Rusinów (fig. 30-1), tant leur caractere
generał et certains details ressemblent a Opole.
Les batiments examines dans cet article forment
un groupe homogene qui offre un interet special, par-
ce qu’il appartient. a la premiere periode de 1’architec-
ture classiąue en Pologne, relativement peu etudiee et
connue. Ce groupe a ete inaugure par Merlini, qui
devint plus tard le maitre inconteste de 1‘architec-
ture cdassiąue; mais il est siumtmt r-oeuvre de Nax; un
hiomme extraordinadlre, a la fois theoricien et reali-
sateur, savant tres apprecie, physicien, ingenieur_ en
hydraulique, auteur d‘un manuel d’economie politique
qui imagina une terminologie polonaise (fig. 33) et
un ordre national de l”architecture (fig. 34-5), mais
qui fut aussi 1’auteur d’un nombre de batiments reus-
sis et personneis.
 
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