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Instytut Sztuki (Warschau) [Hrsg.]; Państwowy Instytut Sztuki (bis 1959) [Hrsg.]; Stowarzyszenie Historyków Sztuki [Hrsg.]
Biuletyn Historii Sztuki — 39.1977

DOI Artikel:
Polak-Trajdos, Ewa: Ze studiów nad twórczością Mistrza Krucyfiksów Siedmiogrodzkich
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https://doi.org/10.11588/diglit.48235#0027

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MISTRZ KRUCYFIKSÓW SIEDMIOGRODZKICH


11. 18. Popiersie Chrystusa z nieznanej miejscowości na
Spiszu (obecnie Muzeum Chrześcijańskie w Ostrzyhomiu),
wg D. Radocsay, Das Hermannstadter...


II. 19. Głowa Chrystusa Jasnogórskiego. (Fot. J. Langda)

LE MA1TRE DES CRUCIFIX TRANSYLYAINS ET SON OEUYRE

La Transylvanie etait de ces regions de 1’Europe Centrale
qui, dans la IIe moitie du XVe siecle, ont fait partie de la
zonę d’influence de la dynastie Jagellonne. Une certaine homo-
geneite de culture s’est ainsi creee sur de vastes territoires
centre-europeens. A cette epoque, Fart hongrois ainsi que
celui de tout le territoire en question, montrait un visage
double: gotique et renaissance. Dans une telle configuration,
les successeurs de Wit Stosz avaient devant eux un champs
d’activite tres vaste, englobant aussi bien la Haute Hongrie
(aujourd’hui la Slovaquie) que la Transylvanie. Le fait que
quelques fils de Stosz se sont etablis en Transylvanie pour
y cultiver Fart de leur pere, ne saurait ne pas eveiller la
curiosite des cherclieurs polonais. Jan, Marcin, Jan Ewange-
lista et Wit le Cadet, fils du grand sculpteur, ont connu en
Transylvanie une certaine notoriete. Plusieurs autels tran-
sylvains portent des traces evidentes de F art de Stosz 1’Aine.
Un interet tout particulier suscite cependant un groupe de cru-
cifix transylvains aux caracteristiques communes nettement
dechiffrables. Ce sont: 1° le crucifix de Sibiu (Hermannstadt,
Nagyszeben), actuellement a 1’eglise des Freres Mineurs
a Vienne; 2° celui de 1’eglise franciscaine de Cluj (Kolozsvar);
3° celui de 1’eglise d’Eremitul (Nyńradremete),; 4° celui de

1’eglise d’Apold, tres endommage. Les historiens Ginhart
et Radocsay ont tendence a rattacher toutes ces oeuvres au
crucifix execute par Wit Stosz (fondation de Slacker) pour
1’eglise Notre Damę de Cracovie. L’auteur de Particie present
soutient que les crucifix transylvains cites plus haut demon-
trent des traits communs aussi bien avec Fensemble des
oeuvres cracoviennes de Stosz, ainsi que de reminiscence
Fart de Diirer. Un examen formel des deux premiers et leur
confrontation avec le crucifix en pierre de Stosz, prouvent
que 1’artiste transylvain s’est inspire de co dernier ouvrage.
La disposition des bras du Christ sur le point d’intersection
des branches de la croix, la faęon de fixer les bras du corps
a la traverse, la position des jambes tendues a l’extreme, la
faęon de traiter la draperie en tant que facteur determinant
de la composition, tout cela est identique dans les crucifix
transylvains et dans celui de Cracovie. Une difference nette
existe en ce qui concerne les formes du corps lequel, dans le
crucifix en pierre de Stosz et bien plus ascetique, tandis que
dans ceux de Transylvanie il est plutót „apollin”. Une autre
difference se signale dans la position de la tete: chez Stosz
elle est penchee droit en avant, tandis que dans les ouvrages
transylvains — inclinee sur 1’epaule droite. L’interpretation

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