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Petrus, Jerzy T.: Portrety infantek hiszpańskich, córek Filipa III, z klasztoru SS. Wizytek w Warszawie
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.48235#0057
PORTRETY INFANTEK HISZPAŃSKICH
II. 16. Jeremias Falek wg Justusa d’Egmonta, portret Anny
Austriaczki, miedzioryt. Bibl. PAN w Krakowie. (Fot. M. Wa-
silewicz )
II. 17. Portret Anny Austriaczki. Wersal, (wg Laver)
a Cecile-Renee, premiere femme du roi Ladislas IV, reine
de Pologne de 1637 a 1644. Le tableau presente de nettes
affinites avec toute une serie de portraits peints par Frans
Luycx (1604—1688), portraitiste de la cour de Vienne. Un
autre portrait de Marie, presąue identique, reconnu par
Ebenstein comme oeuvre de Luycx, provenant de l’epoque
1645—46, se trouve a Gripsholm (inv. no 1221). Compare
a celni de Gripsholm, le portrait varsovien, encore que mai
conserve, est d’une qualite nettement superieure. La datę
presumee de l’execution des deux effigies semble trop avancee.
L’age du modele semblant etre plus proche de celui du por-
trait de Prado (inv. 1272) et de la gravure de W. Kilian
(executes tous les deux peu apres 1637) que de la gravure
de C. Galie, d’apres un portrait de Van Dyck, estampee
en 1649 ou les traits de 1’imperatrice sont marques par la
mort deja proche. L’epoque de l’execution du tableau varso-
vien, decisive pour la datation de toute une serie de portraits
de Marie, se situe entre 1637 et 1644, la premiere de ces
dates etant celle du sacre de Ferdinand III, couronne empe-
reur romain germanique, et la seconde — celle du deces de
Cecile-Renee, apres quoi, vu le relachement des liens familiaux
du au renversement total de 1’orientation politique de La-
dislas IV, l’envoi du portrait de 1’ imperatrice en Pologne
etait peu probable. Toutes ces effigies de Marie s’inspirent
du portrait d’apparat, peint par Luycx, dont nous ne con-
naissons qu’une copie conservee a Kunsthistorisch.es Museum
de Vienne.
La creation de Luycx, a 1’encontre des opinions soutenues
entre autres par M. W. Tomkiewicz, n’est pas sans importance
pour l’evolution de Fart polonais. C’est a ce peintre la qu’on
a recemment voulu attribuer le portrait de Ladislas IV de
Bay. Staatsgemaldesammlungen de Munich (inv. no 4197/
/7105), ce qui semble juste malgre l’avis contraire de W.
Tomkiewicz soutenant que c’est P. Danckers qui en est
1’auteur. Les relations que la cour varsovienne entretenait
avec le portraitiste viennois trouvent leur echo dans des
documents de l’epoque. L’inventaire de la collection de
1’archiduc Leopold-Guillaume de 1659 mentionne deux
portraits par Luycx de Cecile-Renee et un d’Anne-Catherine-
Constance Vasa, tandis que les inventaires successifs de la
Galerie Imperiale de Prague de 1718, 1737, et 1763 parlent
d’un portrait de Ladislas IV du meme pinceau. Quelques-uns
de ces tableaux se sont conserves au Kunsthistorisches
Museum de Vienne. L’un d’eux, dont on connait aussi une
copie, represente Cecile-Renee a la veille de son mariage
avec Ladislas IV (inv. no 1732), un autre la montrant deja
reine de Pologne ne nous est connu qu’ a travers une replique
mediocre et incomplete, executee en 1642 (inv. no 8291).
Nous ignorons le sort du portrait precite du roi Ladislas,
mais je pense qu’il peut etre identifie sans faute avec le
portrait de ce prince achete en 1936 par la Collection Natio-
nale d’Art a Varsovie de la collection imperiale a Vienne
et perdu au cours de la derniere guerre. Des recherches
ulterieures pourraient aboutir a la decouverte des autres
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II. 16. Jeremias Falek wg Justusa d’Egmonta, portret Anny
Austriaczki, miedzioryt. Bibl. PAN w Krakowie. (Fot. M. Wa-
silewicz )
II. 17. Portret Anny Austriaczki. Wersal, (wg Laver)
a Cecile-Renee, premiere femme du roi Ladislas IV, reine
de Pologne de 1637 a 1644. Le tableau presente de nettes
affinites avec toute une serie de portraits peints par Frans
Luycx (1604—1688), portraitiste de la cour de Vienne. Un
autre portrait de Marie, presąue identique, reconnu par
Ebenstein comme oeuvre de Luycx, provenant de l’epoque
1645—46, se trouve a Gripsholm (inv. no 1221). Compare
a celni de Gripsholm, le portrait varsovien, encore que mai
conserve, est d’une qualite nettement superieure. La datę
presumee de l’execution des deux effigies semble trop avancee.
L’age du modele semblant etre plus proche de celui du por-
trait de Prado (inv. 1272) et de la gravure de W. Kilian
(executes tous les deux peu apres 1637) que de la gravure
de C. Galie, d’apres un portrait de Van Dyck, estampee
en 1649 ou les traits de 1’imperatrice sont marques par la
mort deja proche. L’epoque de l’execution du tableau varso-
vien, decisive pour la datation de toute une serie de portraits
de Marie, se situe entre 1637 et 1644, la premiere de ces
dates etant celle du sacre de Ferdinand III, couronne empe-
reur romain germanique, et la seconde — celle du deces de
Cecile-Renee, apres quoi, vu le relachement des liens familiaux
du au renversement total de 1’orientation politique de La-
dislas IV, l’envoi du portrait de 1’ imperatrice en Pologne
etait peu probable. Toutes ces effigies de Marie s’inspirent
du portrait d’apparat, peint par Luycx, dont nous ne con-
naissons qu’une copie conservee a Kunsthistorisch.es Museum
de Vienne.
La creation de Luycx, a 1’encontre des opinions soutenues
entre autres par M. W. Tomkiewicz, n’est pas sans importance
pour l’evolution de Fart polonais. C’est a ce peintre la qu’on
a recemment voulu attribuer le portrait de Ladislas IV de
Bay. Staatsgemaldesammlungen de Munich (inv. no 4197/
/7105), ce qui semble juste malgre l’avis contraire de W.
Tomkiewicz soutenant que c’est P. Danckers qui en est
1’auteur. Les relations que la cour varsovienne entretenait
avec le portraitiste viennois trouvent leur echo dans des
documents de l’epoque. L’inventaire de la collection de
1’archiduc Leopold-Guillaume de 1659 mentionne deux
portraits par Luycx de Cecile-Renee et un d’Anne-Catherine-
Constance Vasa, tandis que les inventaires successifs de la
Galerie Imperiale de Prague de 1718, 1737, et 1763 parlent
d’un portrait de Ladislas IV du meme pinceau. Quelques-uns
de ces tableaux se sont conserves au Kunsthistorisches
Museum de Vienne. L’un d’eux, dont on connait aussi une
copie, represente Cecile-Renee a la veille de son mariage
avec Ladislas IV (inv. no 1732), un autre la montrant deja
reine de Pologne ne nous est connu qu’ a travers une replique
mediocre et incomplete, executee en 1642 (inv. no 8291).
Nous ignorons le sort du portrait precite du roi Ladislas,
mais je pense qu’il peut etre identifie sans faute avec le
portrait de ce prince achete en 1936 par la Collection Natio-
nale d’Art a Varsovie de la collection imperiale a Vienne
et perdu au cours de la derniere guerre. Des recherches
ulterieures pourraient aboutir a la decouverte des autres
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