JACEK ’ GAJEWSKI
II. 16. W. Hondius wg D. Schultza, Portret Jana Kazi-
mierza, Muz. Hist. m. st. Warszawy, fragment. (Fot.
J. Gajewski)
II. 17. F. Collignon, Portret Jana Kazimierza, frag-
ment Gabinetto nazionale delle stampe di Roma, (Wg
G. Gerola, Le fonti italiane)
du dernier des Vasa, ainsi que de certains documents qui
y ont trait, a permis de preciser quelques dates et attributions
et, en plus, d’avancer des hypotheses nouvelles.
Dans la sacristie de l’eglise des Camaldules de Bielany
pres de Varsovie, un portrait inconnu de Jean-Casimir s’est.
conserve (depuis 1915 propriete des Peres Maristes) lequel,
comme des documents de l’epoque recemment decouverts
temoignent, a ete offer par le roi, le 17 (?) mai 1659, avec le
portrait (egare) de la reine Marie -Louise Gonzague de Nevers,
aux Camaldules varsoviens. Comme celui qui a ete charge
de la remise des deux toiles aux destinataires, figurę un
certain ,,M. Sulc”, dont 1’identite avec le portraitiste en
titre du roi: Daniel Schultz, ne fait pas de doutes. C’est bien
lui qui a ete (un examen minutieux le confirme pleinement)
1’auteur du portrait en question. On est autorise a croire
que l’autre portrait, inexistant, celui de la reine, etait lui
aussi du au pinceau de ce maitre.
Une analyse comparative de ce portrait et d’un autre,
provenant de l’eglise varsovienne des Visitandines (depuis
1929 au Musee National de Varsovie, Galerie du Palais de
Wilanów), analyse que des donnees d’archives appuyent,
a confirme 1’attribution a Daniel Schultz de ce dernier portrait,
attribution avancee a titre hypothetique par J. Ruszczy-
cówna.
Le portrait du roi, compare a quelques autres, a savoir:
celui de Bielany pres de Varsovie, celui du Musee de Cambrai,
celui du Musee Historique de Varsovie et celui de 1’eglise
des Camaldules de Cracovie dont la composition a inspire
la gravure de F. Collignon faite a Romę en 1657, revele
que la faęon de traiter le visage royal est, dans tous les cas,
sensiblement rapprochee. Ceci porte a croire que tous ces
portraits s’inspirent d’un modele commun unique — portrait
peint par Daniel Schultz, egare, dont la portrait de Bielany
pres de Varsovie serait une replique. Ainsi pourrait-on affirmer
que la datę de la remise dudit portrait: 17 (?) mai 1659 ■—■ datę
limite de son execution, constitue le „terminus post quem”
des trois autres portraits: celui de Cambrai, celui du Musee
Historique de Varsovie et celui de Cracovie. D’autre part,
le portrait de Bielany compare a celui, d’auteur inconnu,
qui se trouve a present au Musee Carnavalet a Paris et qui
a ete peint probablement avant 1’abdication du roi avenue
le 16 septembre 1668, permet de fixer, toujours hypotheti-
quement, a 8—10 ans la difference d’age de Fillustre modele.
Ceci permet d’avancer la datę de 1668 comme celle de l’execu-
tion du portrait du Musee Carnavalet.
Certaines differences physonomiques permettent en meme
temps d’etablir que le portrait du roi provenant de 1’eglise
des Visitandines de Varsovie est posterieur a celui de Bielany
et anterieur a celui du Musee Carnavalet. II est donc probable
qu’il fut execute au milieu de la periode qui divise le portrait
de Bielany et le portrait parisien, donc vers 1663—64.
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II. 16. W. Hondius wg D. Schultza, Portret Jana Kazi-
mierza, Muz. Hist. m. st. Warszawy, fragment. (Fot.
J. Gajewski)
II. 17. F. Collignon, Portret Jana Kazimierza, frag-
ment Gabinetto nazionale delle stampe di Roma, (Wg
G. Gerola, Le fonti italiane)
du dernier des Vasa, ainsi que de certains documents qui
y ont trait, a permis de preciser quelques dates et attributions
et, en plus, d’avancer des hypotheses nouvelles.
Dans la sacristie de l’eglise des Camaldules de Bielany
pres de Varsovie, un portrait inconnu de Jean-Casimir s’est.
conserve (depuis 1915 propriete des Peres Maristes) lequel,
comme des documents de l’epoque recemment decouverts
temoignent, a ete offer par le roi, le 17 (?) mai 1659, avec le
portrait (egare) de la reine Marie -Louise Gonzague de Nevers,
aux Camaldules varsoviens. Comme celui qui a ete charge
de la remise des deux toiles aux destinataires, figurę un
certain ,,M. Sulc”, dont 1’identite avec le portraitiste en
titre du roi: Daniel Schultz, ne fait pas de doutes. C’est bien
lui qui a ete (un examen minutieux le confirme pleinement)
1’auteur du portrait en question. On est autorise a croire
que l’autre portrait, inexistant, celui de la reine, etait lui
aussi du au pinceau de ce maitre.
Une analyse comparative de ce portrait et d’un autre,
provenant de l’eglise varsovienne des Visitandines (depuis
1929 au Musee National de Varsovie, Galerie du Palais de
Wilanów), analyse que des donnees d’archives appuyent,
a confirme 1’attribution a Daniel Schultz de ce dernier portrait,
attribution avancee a titre hypothetique par J. Ruszczy-
cówna.
Le portrait du roi, compare a quelques autres, a savoir:
celui de Bielany pres de Varsovie, celui du Musee de Cambrai,
celui du Musee Historique de Varsovie et celui de 1’eglise
des Camaldules de Cracovie dont la composition a inspire
la gravure de F. Collignon faite a Romę en 1657, revele
que la faęon de traiter le visage royal est, dans tous les cas,
sensiblement rapprochee. Ceci porte a croire que tous ces
portraits s’inspirent d’un modele commun unique — portrait
peint par Daniel Schultz, egare, dont la portrait de Bielany
pres de Varsovie serait une replique. Ainsi pourrait-on affirmer
que la datę de la remise dudit portrait: 17 (?) mai 1659 ■—■ datę
limite de son execution, constitue le „terminus post quem”
des trois autres portraits: celui de Cambrai, celui du Musee
Historique de Varsovie et celui de Cracovie. D’autre part,
le portrait de Bielany compare a celui, d’auteur inconnu,
qui se trouve a present au Musee Carnavalet a Paris et qui
a ete peint probablement avant 1’abdication du roi avenue
le 16 septembre 1668, permet de fixer, toujours hypotheti-
quement, a 8—10 ans la difference d’age de Fillustre modele.
Ceci permet d’avancer la datę de 1668 comme celle de l’execu-
tion du portrait du Musee Carnavalet.
Certaines differences physonomiques permettent en meme
temps d’etablir que le portrait du roi provenant de 1’eglise
des Visitandines de Varsovie est posterieur a celui de Bielany
et anterieur a celui du Musee Carnavalet. II est donc probable
qu’il fut execute au milieu de la periode qui divise le portrait
de Bielany et le portrait parisien, donc vers 1663—64.
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